Vous qui vouliez voir, les ténèbres vous couper les yeux Sentir les arbres de suie, fumée d'opium dans vos cheveux
Rongés par les étreintes, de vos si longs doigts calcinés A gorges éperdues, les odeurs âcres des nuages cendrés
Vous qui pensive, me dévoriez, de toutes mes grises pensées épouvantables Coulant votre douce bouche, sur mes plaies encore fébriles et inavouables
Mangeottez ma chair, empiffrez-vous, hantez donc tout mon être, pacagez-moi Tortorez mes entrailles, engouffrez-vous, puisque ce n'est qu'en vous que je flamboie
Vous qui vouliez entendre, la substance noire dans vos cheveux Sentir les arbres en poussières, brume qui suinte de vos yeux.
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