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Accueil >> xnews >> Le crapaud et le cochon d'inde (Fable) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le crapaud et le cochon d'inde (Fable)
Publié par modepoete le 18-07-2019 15:28:18 ( 488 lectures ) Articles du même auteur



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Le crapaud et le cochon d’inde

Il est de bonnes rencontres
Que l’on fait en allant au bar
Les gens sont sympathiques, bon genre
Il est ainsi d’extraordinaire faire valoir
Que vous ne les quitter sans un regretté bonsoir
Il fut alors qu’en ce nouveau soir
Se présenta un homme grisé de faire voir

Au patron du lieu demanda assoiffé
Offrez-moi un verre et je vous montre
Une curiosité qui vit dans mon ombre
L’homme releva le défi l’air sombre
Que peut-il cacher dans la pénombre
Non ce ne peut être cette montre
Ordinaire est-elle, il me le démontre !
Soudain là, un cochon d’inde nous montre
Sur le comptoir qu’il sait faire la ronde
Debout sur ses pattes arrières démontre
L’exploit de sa dernière danse à ce monde
Ô surprise fut, pour l’auditoire tout interloqué

Mais notre homme épris d’un nouveau verre
Interrogea à nouveau notre surpris cafetier
Un autre verre patron et je vous promets
Une autre curiosité avec encore plus d’originalité
De sa poche un crapaud se jette avec bonté
Sur le comptoir par bien par trop encombré
Mais qu’à cela ne tienne notre crapaud peu inquiet
Poussa la chansonnette d’une voix ensoleillée
Un soprano plus soprano qu’à l’opéra prisé
Le cafetier se dut d’offrir deux verres pour ce succès

Du fond de la salle un homme qui se fut installé
S’intéressa à la prestation de l’animal rusé
Il s’enhardit : Que voilà bien un crapaud talentueux
Je vous le dit de suite, tout heureux je me le veux
Je vous en offre cent mille euros pardieu
Incroyable ! Non n’hésitez pas c’est un vœu
Mais ! Mais ! dit le propriétaire c’est ! C’est !
Non allez ! Affaire conclue, vous ne pouvez discuter
Voilà votre argent cet animal est ma propriété
Et notre homme de repartir avec le crapaud adoré

Notre acheteur parti, notre homme là inquiet
Fut interpellé par le cafetier tout remué
Mais dites moi c’est une grande perte de se séparer
D’un animal aussi tant aussi ambitionné
Non dit notre homme je n’ai voulu le tromper
Je l’ai prévenu, il me semble qu’il a oublié
Qu’en certaines conditions on ait
A utiliser des artifices pour être écouté
En effet je ne lui ai pas annoncé en vérité
Que c’est mon cochon d'inde à l’origine qui est
Tenez regardez ! Allez bébel tu sais!
Chante-leur, le récital de ton crapaud préféré
Et notre cochon d’inde la chansonnette eut poussé
Oui l’ami ! Mon cochon d’inde est un vrai
Un ventriloque hors pair dont je ne puis me passer
Et notre cafetier d’offrir un nouveau verre de l’amitié
Tant il était dépassé par cette histoire décalée

Je vous dirai alors Bonnes gens intrigués
Oui, ne vous laisser jamais leurrer
Oui, au toujours méfiez-vous
Car ceque l’on peut croire réalité
N’est souvent que pure illusion insensée
De ce’ que l’on certifie être réalité
Vous causant moult dommages irrévocables
©ƒC




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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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