Dès qu’ont reculé les marées J’ai rejoins d’insolites contrées Où s’est animée l’épopée Retranscrite dans cette Odyssée
Pour que s’enhardisse mon épée J’ai défié des nains et des fées Ensuite fendu l’opacité Et trouvé un lieu enchanté
Une terre où l’on peut s’exhiber Où l’illogisme est vénéré C’est dans une émeute passionnée Que les natifs m’ont baptisé
Les cieux n’étaient que constellés De météorites enflammées Des chansons aux accords dorés Ont fini par m’hypnotiser
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Je suis soudain seul dans un pré Parfaitement tétanisé Car mes frères se sont retirés Car le décor s’est dissipé
Qu’est-ce qui a pu tant m’émouvoir ? Etaient-ce leurs hymnes blasphématoires ? L’absence totale de territoires ? La couleur de leur désespoir ?
Je recolle les morceaux d’histoire Les bribes qui me restent en mémoire Qui forment un conte contradictoire De plus en plus flou pour y croire
Je voudrais retourner pour voir L’éden ne peut être transitoire Mais quelle était ma trajectoire ? Pourquoi se met-il à pleuvoir ?
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