Ressentir cette chance J'en rêve encore Me soulager de ta présence De tes baisers et de ton corps Je survis par la force de ton souvenir Je souris quand je me rappelle De ta bouche sur la mienne, languir Que demain jamais ne nous appelle
Rassurée par ta peau qui m'apaise Apaisée de tes mots qui me bercent L'espoir que jamais tu ne me blesse L'envie et la peur qu'à jour tu me perce Aveuglée, je ne t'ai pas vu Prendre la fuite la où je ne sais pas Là où je ne pourrai plus Te prendre dans mes bras
Naïve, jamais je n'ai douté de ta sincérité Illusion des premiers instants J'oubliais l'humain et sa cruauté J'oubliais qu'aimer n'est plus suffisant Crédule, ma vue brouillée par mon cœur Mon cœur trompé par ton regard Je croyais aux mots du beau parleur Les preuves s'accumulaient, accrochée a mon désespoir
Anéantie, je me rappelle ce que j'ai appris Aveuglement je t'ai cru Sans scrupule tu es parti Dans la tourmente je me suis perdue Le manque de toi m'a brisée Le temps m'a assuré Qu'oublier est a ma portée Ce vide n'est pas une fatalité.
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