L’horizon
Je voulais L’horizon aller; toucher Ce poltron avisé Ne fut jamais inquiet Le saisir il ne le voulait Là où ces larmes radieuses Se déversent délaissées Loin de regards affolés Qui ne veulent perdre aisés Un trésor d’amitiés Venue de sources délicieuses Aussi à la lumière de mes viles pensées Il m’a laissé Sur son bord seul à pleurer Au loin de l’imperceptible mer argentée Au beau décor duveté En ces cotons d’écumes audacieuses Qui de leur cristal m’ont chantonné L’horizon ne te laissera pas regarder Le spectacle des atrocités Mes trésors sont enfouis gentillets Aux confins de ses côtes malicieuses Comme tous tes pleurs privilégiés Que j’associe à ma luminosité Pour éclairer ces mondes prisonniers De ces maux que je ne puis tolérer Quand on ne sait profiter d’une vie délicieuse Voulant voler à l’horizon ses chimères facétieuses ©ƒC
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