Toujours à mes coté, elle donnait sa confiance, Me suivant comme une ombre sans jamais se heurter, Bien qu’ayant usé d’elle, en parfaite conscience, Mais elle n’eut, jamais, l’idée de me quitter
Mes amantes et amis ne lui cherchaient querelle Pas la moindre remarque, pas de critiques vaines Sa présence discrète, était fort naturelle, Puisqu’étant avec moi, elle devait être mienne.
J’ai certes abusé d’elle, en bien des occasions Sans doute par orgueil, aussi par lâcheté Bien qu’étant consentante elle pouvait dire non Mais elle était mon double et m’aimait comme j’étais
Flanqué de mes vingt ans et de mes illusions, Un jour elle est partie, lassée de mes ivresses, C’en était donc fini, plus jamais comme avant, Je n’aurai comme excuses, ma regrettée jeunesse……
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