Le travail ou la rouerie , qui paie le plus?
Il était un bonhomme, fatigué par les ans Qui de sa vie voyait le tout dernier tournant. Il avait amassé, à force de travail, Des quantités d’argent, qu’il offrait à ses ouailles
Mais le vieux, fort conscient, que pour être nanti Il était fort patent qu’il fallait aujourd’hui Etre fourbe et rusé plutôt que courageux : Le sournois meurt plus gras que le nécessiteux…
Fort de cette analyse il tint à ses lardons Ces parles avérées d’un monde en abandon: ‘’A celui d’entre vous, je lègue tous mes biens, Qui saura se montrer plus futé, plus malin’’
Ses descendants dès lors, de montrer au vieillard Combien chacun d’entre eux, était fort débrouillard. D’abord, ce fut l’aîné diplômé de l’ENA Qui sans perdre un instant ‘’au boulot’’ s’attela.
Décrivant à son père, sa ‘’pénible’’ journée, Ou, le plus gros effort était de détourner De leur but avoué, les réformes votées Par tous les députés,…… qui d’ailleurs s’en foutaient !!!
Le second des fistons, qui travaillait en Suisse Conseillant les nantis, et tous ceux blanchissent Un peu de leur fortune, de provenance honteuse, L’argent n’a pas d’odeur, dans la gente douteuse,
Expliquât son père la Bourse et ses coutumes Ou le but avoué est de faire fortune En faisant fructifier des quantités virtuelles De fric acquis souvent, de façon délictuelle.
Le troisième larron, pas futé, pas malin Mais étant terrassier, et sachant où l’ancien Avait dans le jardin, enterré le trésor, A l’aide d’une bêche, eut le magot dans l’heure !!!
Entre temps le bonhomme avait rejoint St Pierre En étant, de l’issue obtenue, pas peu fier, Lui qui, toute sa vie, avait comme démarche : ‘’L’intello assis va, moins loin qu’un con qui marche.....’’
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