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Accueil >> xnews >> Moi Quasimodo, je pars mais je peux revenir! - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Moi Quasimodo, je pars mais je peux revenir!
Publié par Istenozot le 08-05-2019 19:13:13 ( 569 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est ma réponse au défi lancé le 27 avril dernier :

http://www.loree-des-reves.com/module ... t_id=12477#forumpost12477

N’entendez vous pas les accusations honteuses
Venant d’êtres humains aux pensées vaniteuses !
Je serais le coupable de ce feu ardent,
Moi le pauvre bougre traité comme un perdant.

J’ai tant aimé et tant servi ma cathédrale,
Au milieu de sa belle forêt pastorale.
Moi le piètre bossu, je suis resté discret,
A vouloir, de sa beauté, garder le secret.

Où vais-je devoir aller maintenant humains ?
Loin de ma patrie, quel sera mon lendemain
Dans votre monde de ténèbres et de souffrances ?
Je suis au fond de mon âme en désespérance.

Je pars loin de mon aimée, de mon nid douillet.
Loin de mon foyer, je vais devenir follet.
De toutes vos fautes, je vais porter la croix.
Vers quel destin, je vais faire porter mon choix ?

Vous me verrez dans la forêt de Brocéliande,
Offrir à cette forêt toutes mes offrandes.
Ses voûtes feuillues font sonner le monde antique,
M’ouvrant à toutes ses senteurs aromatiques.

Elle devient ma cathédrale, ma paroisse,
Qui éloignent loin de moi toutes mes angoisses.
Eveillez-vous chênes, charmes et châtaigniers,
Soyez mes stèles, mes piliers à épargner.

Sous un grand arbre solitaire, je réside,
Brin d’herbe au fond d’un nouveau nid, en apatride.
Oh ma belle forêt, tu es tout à la fois
Le chœur, le chevet de mon monde d’autrefois.

Tu me manques, belle cathédrale enchantée.
J’aimerais semer sur tes cimes ensanglantées
Des lys, des jasmins, te couvrir de mille fleurs,
Faisant disparaître le cercueil des persifleurs.

J’espère pour toi une beauté ranimée.
Que les sanglots et les larmes soient écimées.
Qu’entre à nouveau dans ton sein l’aube de la vie,
La douceur et la joie des cœurs, avec envie.

Tant de beauté saura alors tenir les hommes
Loin du chemin de la violence sans retour.
Tu seras la rose fleurie du grand amour
Que vivront tous les humains en vrais gentilshommes.

Peut être qu’ainsi la souffrance du passé,
En cette renaissance, pourra s’effacer.
Adviendra sans doute le jour où les passants,
Admirant mon nouveau sanctuaire apaisant,
Pourront dire : elle vit, elle est là, j’entends ses cloches,
Signe que d’elle je serai à nouveau proche.

Jacques HOSOTTE

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 10-05-2019 18:52  Mis à jour: 10-05-2019 18:52
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Moi Quasimodo, je pars mais je peux revenir!
Voila une bien belle déclaration d'amour à Notre Dame dont la silhouette atrophiée, nous pousse à la tristesse.
De passage à Paris il y a une quinzaine, sa vision depuis le pont de la Tournelle, m'a déchiré le cœur et l'âme..

Je n'ai qu'un souhait, vivement qu'elle soit reconstruite, faisant confiance aux archis qui vont gérer cet historique dossier.

''J’espère pour toi une beauté ranimée.
Que les sanglots et les larmes soient écimées.
Qu’entre à nouveau dans ton sein l’aube de la vie,
La douceur et la joie des cœurs, avec envie.''


Je partage ce vœu Jacques, et te remercie pour avoir remis ce défi en route


Amitiés à toi

Serge
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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