Alors, il a fallu que les flammes déciment L’ancestrale forêt toisant ma cathédrale Et détruisent la flèche, cet éperon ultime S’élançant vers le ciel, pour entendre mon râle
Le prince des ténèbres par cet acte espérait Etre exécrés des Dieux, tel un péché mortel, Qu’il en soit pardonné, Moi Quasi l’effrayant Je plaiderai plus tard ….sa cause à l’éternel…
Car, il a du boulot le maitre de l’Eden, Sa croix n’a pas suffi à taire la sottise Des hommes plus enclins à promouvoir la haine, Que l’amour du prochain, prôné par son église.
Il suffit ‘’d’apprécier’’ les premiers commentaires De certains, avançant pour d’ambigües raisons, Que ce sinistre feu qui venait de l’enfer Etait l’acte venant d’une autre religion… Pourtant moi le bossu, aujourd’hui sans refuge, A celui-là jamais ne jetterai la pierre Nul ne peut ici-bas, se comporter en juge, Ou semer le mensonge et générer la guerre…
Car il est revenu le temps des cathédrales, Le monde doit entrer dans une nouvelle ère, Et tenter de sauver cette œuvre magistrale Créée par vos aïeux: Notre Dame la fière.
Il vous faut rebâtir, croyants, païens, athées, La preuve que ce monde, ce jour en déshérence, Peut faire naitre l’espoir de demains enchantés Et tarir à jamais l’ haïssable souffrance.
Ainsi pauvres mortels, vous apprenez du temps, Car les hommes s’éprouvent au creuset du malheur, Compagnons bâtisseurs, faites qu’avant longtemps Notre dame à nouveau sonne pour le meilleur.
Moi Quasi le bossu, dont la laideur alarme J‘hanterai de nouveau cette endroit de prière Pour veiller qu’a jamais on ne verse de larmes Si ce n’est de bonheur, sur Notre Dame d’hier….
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