Une autre vie
Un jour furtif, maman inquiète m’a dit Mon sage enfant tu n’es pas bien ici Je t’en prie va là bas au loin faire ta vie Hébété j’ai mandé : Pour quelle vie ma survie? • Sur mon cocon ouaté familial se peut-il Qu’une autre vie soit pour moi plus utile Que celle sincère que je vivais futile Allongé en farniente sur le rêve des Iles • O vie singulière, chemin d’habitudes Bourrasques vives d’inquiétudes Je voudrai transformer ces incertitudes En belle passion que l’autre a entretenue • Je les vois tous qui mènent une vie belle Pourrai-je m’en faire une juste nouvelle Traversant les bizarreries d’une passerelle Qui donne le ton à tous ces gestes éternels • Pourrai-je entrevoir une route colorée Où les joies, les bonheurs défilent Sur les abords de ma pensée qui se file D’originalités défiant les marottes serviles • Dites-moi humains aux grandes passions Quels mouvements votre vie à satisfaction Pour ne pas ruiner votre volonté d’obsession Qui me guiderait vers l’incontestable démission • Je voudrai de ma vie des feux d’artifice Une politique gérée simple sans sacrifice Qui me procure une grande vie en bénéfice Que mon esprit encouragerait en bon altruiste • Bonne gens voilà ma vie n’a pas de saveur Sur la carrossable laie clinquante j’ai si peur De devoir pleurer cette fausse odeur du bonheur Quand se fuit l’argent pauvre des durs labeurs • Comment pourrai-je alors avoir une autre vie Quand les passions dissipent en viles impies La bonne croyance docile d’un pauvre esprit ©ƒC
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