De mon hier venu
De mon hier venu J’ai défié l’éternité Là n’est point révélé Un orgueil fondé L’infini le soupèse repu • Les marches de la vie Je les gravis animal A l’instinct social Croquant l’amical Des beautés servies • Sur le mur du mystère Je cherche la vérité Des rations d’inégalités Obtenue par hérédité Dans les boues de la terre • Altruiste don déposé D’un sacrifice du pauvre Publicité de cet autre Cette idole bon apôtre Qui vous ronge à satiété • Et son chant je l’entends Dans son murmure latent Il vous fait un serment Le bonheur il vous tend Mais son coeur vous ment • Et les prières se volent Dans le ciel des aux-delà Pour refermer les holas Des cataclysmes en féria Mais les dieux sont frivoles ¤ Le bonheur vous vient La haine vous reprend Et l’amour se défend Jusqu’au jour dément Quand la foudre survient • La bonne paix vous berce Dans ses bras majestueux Mais l’amer malicieux Vous guette tendancieux Et la guerre vous renverse ¤ La joie n’est pas avare Elle se dépose sur vos toits Vous illuminer est sa foi Tirez-la de son carquois Ne la laissez pas dans le choir • Les fleurs vous chantent Le tango suave du bonheur Ne tremblez plus de peur Fleurissez votre ferveur Pudique la félicité vous mande • L’infini est trop jaloux De voir voler son temps Que courtise le bon plan Du bonheur se transcendant Sur l’être venu un jour fou ©ƒC
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