Je ne sais plus que penser de notre Titi, A le voir ainsi, par le vin, anéanti, Lui le calife des gigots et des rôtis. De tous ses exploits, je ne suis que l’apprenti !
Des vins de Touraine il est bien investi, Et il a a su, de moi, faire un converti. De là à penser que j’ai viré ma cuti, Ah non, mes chers amis, en être assujetti, Au sein de la Bourgogne, je reste blotti.
Aux grands vins de ma région j’ai tant consenti Au point d’en devenir quelquefois décati. Mais de là , cher lecteur, d’un double, être assorti, Je veux énoncer ici un grand démenti. Parfois, dans les abus, je me suis englouti, Alors de plusieurs « moi », je me voyais loti.
Je voyais plusieurs Jacques aux destins pervertis Par des vins aux bouquets puissants et impartis. Aussi, me suis-je dit, en pékin averti, Qu’il ne fallait plus que je sois un abruti : Ressource toi auprès de notre ami Titi, Des vins de Touraine deviens le serviteur, Et de leurs bouquets deviens en le débiteur, De Titi alors tu seras le double bienfaiteur !
Jacques HOSOTTE
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