J
e reviendrai
Je reviendrai sur les beaux demains Grimpant intrigué avec un bel entrain Sur les longs passés d’actes inachevés Quand se tissaient infinis mes oublis Dans la cage d’un sage instinct surpris De se voir enfermer derrière les murailles Enfiévrées de nouvelles trouvailles Quand se tarissait l’encens mécène Il se répandait indigène sur la scène Afin de préserver ma pensée du malheur Quand il pourrit dans ces forêts hautaines A la tentation de passions malsaines • J’ai passé mille frontières dans la honte De devoir pleurer toutes mes infortunes Quand le passé dans sa solide habitude Me dépossédait de riches mansuétudes Et ne me laissait pour toutes sollicitudes Ces quelques prières tenaces contre ma peur Elle me subtilisait le passeport du bonheur J’ai alors déposé osé une requête à témoins Mais assis sur leur futur ils n’eurent le soin De m’apporter la preuve fiable de mes bontés Que j’avais prodigués sur mon bon passé Faudra t’il que mon désespoir abonde • Ma pensée dans son bon palais révolté Consciente que la violence est une réalité Voudrait exciter la rage de sa saine bonté Dans le combat d’une grande révolution Qui confinerait le passé dans son érosion Loin d’un futur refusant une sûre union Pour que son bénéfice gorgé de bel avenir Ne soit corrompu à se voir aisé entretenir Par ce passé où règne l’agile souvenir Supporteur d’un conflit de malentendus Que des faims à la servile pensée ventrue Voudraient ingurgiter vergogne des malotrus • Galère du temps, mon âme s’est emprisonnée A la tour des souffrances prés de son geôlier Esprit attentionné à l’écoute trop désemparée O belle âme que faut-il faire pour te délivrer La lumière, la lumière au fond de mes mains Que je m’élève vers les hauts paradis sereins Quand le passé me délaissera loin des humains Quand leur mors ne rognera plus mes humanités Et leurs crocs ne déchireront plus ma compassion Pour que mes actions ne soient des déraisons Entretenant leur orgueil à cette malnutrition Dégarnie de l’intuitif de ma serviable passion ©ƒC
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