Parlez des cons c’est faire honneur A la connerie qui fleurit Au gré des vents et des humeurs Sachant qu’elle n’a pas de patrie
Les gens du bas, les cons d’en haut Nul n’échappe à cette évidence Chacun de nous a son fardeau Qu’il porte toute l’existence
Mais il existe des endroits Qui servent de rassemblement A certains cons qui de bon droit Affichent leurs contentements
Ainsi ai je vu à l’assemblée C’était, je crois, lors d’un débat Des élus qui se balançaient Des pôvres cons, à tour de bras
J’au vu des cons de toutes formes Des gros, des minces et des nantis Des qui se prennent pour des hommes Frappant leurs femmes, ces abrutis
Je me souviens de jeunes cons Raillant leurs ainés, médisant En jargon D’jeune, fort abscons Les vieux qu’ils trouvent …vieillissants
Il m’en souvient au régiment Ou bien des cons ont fait carrière Des mots suaves de l’adjudant : « Mort aux cons, je serai leurs plaire»
Il est ainsi d’un ORésien Grande gueule et fiefé connard Un tantinet Rabelaisien Et juste simple scribouillard.......
|