| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Deux visages racés - Poèmes - Textes
Poèmes : Deux visages racés
Publié par modepoete le 11-03-2019 17:10:00 ( 592 lectures ) Articles du même auteur



Cliquez pour afficher l




Deux visages racés

Deux visages racés au bas d’un immeuble
S’échangeaient mille affronts douteux
De commodités saines il n’y eu entre eux
Elles volaient laides en mottes meubles
•
Violent accoudé à sa morfale stupidité
L’un enclencha hautain de durables hostilités
Pour écorcher vif un ciel d’été ombragé
D’un revers de paroles lancées à la volée
•
L’aitre, sage d’un simple instinct non acide
Avide de calme, rêvassait d’amis androïdes
Qui virils n’insulterait pas sa bonne mine
D’un son inaudible sifflant des allergides
•
Mais l’un violent d’un instant, prit le temps
D’un temps voulant longtemps en bêlant
Ravager le bon mendiant en se vantant
Lourd dément il cracha son venin perçant
•
Pauvre placide désavantagé tendit son tic
Il se mit dans la rime belle d’une majolique
Composa d’une sagesse des plus authentiques
Des vers et des vers aux bruits anesthésiques
•
Inconscient serein de ces bouillantes flammes
Le mot en pesanteur, dans sa légèreté se file
Au contact caressant d’une aile, de faux cils
Qui se donnait des airs de méchant qui crâne
•
La tension s’éleva sur des nuages d’étincelles
Mais le vent, le vent de la raison poussa les pôles
Sur les paysages contraires ; l’un foula les sols
Quand l’autre s’accrocha à son azur sempiternel

Hier, sur le bien haut d’un arbre on pu voir
Deux mots sur une syllabe qui se picoraient
Ô Oiseau de la folie ! Pie voleuse amadouée
Par l’amour, ne tisse pas ce nid du petit illusoire.
©ƒC


Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
115 Personne(s) en ligne (67 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 115

Plus ...