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Poèmes confirmés : Quand l’efficient n’est pas celui qu’on croit…
Publié par Titi le 11-03-2019 10:29:17 ( 532 lectures ) Articles du même auteur




Quand l’efficient n’est pas celui qu’on croit…

Il se pensait brillant, plus brillant qu’il n’était,
Et jugeait ses semblables sans nulle concession,
Un peu par ineptie, beaucoup par prétention,
S’estimant au-dessus de la majorité.

Aussi, il émettait des avis péremptoires,
Sur les gens rencontrés, et sans plus de données,
Dispensant son avis il les étalonnait,
Les mettant dans des cases, verdict aléatoire.

D’un quidam timide, il disait c’est un con,
Car nullement rompu à défendre une idée,
Oubliant trop souvent que c’est lui qui bridait
Celui qui contestait sa notoire opinion.

D’une femme insensible à sa mâle beauté
Il concluait dès lors: quelle absence de gout,
Et de tenter dès lors, avec force bagout,
De convertir la belle à son charme vanté.

Se pensant héritier de la plume d’Hugo,
Il commettait des vers qu’il pensait remarquables,
Sans accepter qu’on puisse les penser passables
Il se croyait Victor, mais n’était que nigaud.

Il squattait dans sa rue un pauvre miséreux
Et son chien de misère, un clochard comme on dit,
A qui, au grand jamais, nul présent ne brandit
Estimant ces ‘’gens-là’’ inutiles et oiseux.

Mais une nuit sans lune, en la demeure huppée
De l’homme prétentieux, un furieux incendie
Embrasât la maison et ses hôtes endormis,
Qui par le feu, risquaient d’être tous emportés.

L’alarme fut donnée pat le chien du clochard
Qui, réveillant son maitre en hurlant à la mort,
Permis à celui-ci, curieux retour du sort,
De sauver celui qui le pensait accessoire……


On n’a toujours besoin d’un plus petit que soi,
Et le petit n’est pas toujours celui qu’on croit.
Heureux celui qui peut, un jugement émettre,
Sans se remettre en cause,….. de Dieu, il est le maitre !!!

Serge Bessay

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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