L’abécédaire d’une vie
L’abécédaire d’une vie a perdu Quelques niaises lettres ternies Dans l’absence morale enfouie Sous le matelas d’idées déçues • A, servi comme le bel amour D’une méfiance au cœur hanté D’être seul intérêt toujours désiré Que jalouse son moi sans débours • Le dais, protégeant la foi du sacré Que les dieux couvrent d’absence Promenant sur la laie d’une présence Cette vision pure d’imaginaire floqué ¤ Elle, fut futile toujours emprisonnée Liberté prônée à tous ces êtres enfermés Dans des exposés arbitraires exprimés Par les maîtres de la foule auditionnée • Aime; le bien plus que le mal qui ronge Une morale qui se perd dans les couches Des sociétés aux comportements louches Se dévie dans la luxure, séduite en ss songes • Paix, qui se construit servie dans l’état D’une vrai politique, vue démocratique Ce ne fut qu’instant perçu emblématique Par une voix servile qui perdue agaça • L’air, d’être riche laissé gratuit au coffre Des sages regrets d’une banque murée Protégés sure par un faux destin forcené D’où ne se sont transmises les bonnes offres ¤ Levé, de bon matin pour rencontrer Des sages vérités d’une nature vraie De ces réalités des beautés touchées Mais l’illusion innée s’est alors renforcée • De ces lettres fanées au soleil du bel été Je garderai séchées dans mon livre d’hiver Quelques belles pensées fraîches de l’enfer Celui d’une vie couchée sur un faux lettré. ©ƒC
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