O bel humain
O bel humain ! Vole, vole sur tes rêves D’un arc en ciel de lumières imaginaires Ciel d’azur voguant vers les chimères Que tes yeux colorent dans la nuitée brève • Rassemble tes âmes dans leurs poussières En un pathétique amas de douceur stellaire Qui orbitent bénéfiques à la vie austère Des astres, des étoiles, aux lustres vulgaires • Cherche dans les vifs abysses sanguinolents La sève de tes trésors, inventions puissantes Qui trancheront d’un large couperet rutilant Tous les désirs fous, d’envies impotentes • Avance, avance prés des confins d’univers Regarde là devant toi, un jour de naissance Brille d’un incendie étoilé à ta réminiscence Plus loin encore imagine ce n’est pas heure
Et les couleurs infinies se parent de paillettes Des ors qui se coulent sur votre sage prairie Couvrent vos angoisses couchées dans la maladie De vos espaces gris, prospères aux amulettes • Dans un grand défi fou la nature pleure perdue Humain qu’aimes-tu te dit-elle, de l’aventure Les couleurs se filent et d’un violent perdure Redonne le clair, la transparence du pur reconnu • Humain glisse sur ton paradis assis sur la filante Etoile qui vive scintille gaie sur tes yeux éblouis Déversant gentillette ces mille et mille pluies Couvrant ta terre de mirifiques pensées étincelantes • Et la lumière flottera comme un voile de dentelles Te menant au grand bal du riche bonheur salutaire Quand les pas de danses te caresseront bon légataire De ces richesses altruistes se déposant don naturels. ©ƒC
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