En lisant mon frérot, mais où ai-je la tête ! Devant un tel talent, elle n’est pas grosse tête ! Courant entre ses vers, je crois perdre la tête, A moins que je ne désire lui tenir tête.
En poète, je lui propose un tête-à -tête, Et, moqueur, avec une idée derrière la tête, En jurant de ne pas en faire qu’à ma tête ! Je me lance dans l’aventure, bille en tête !
L’hiver caracole sans trop savoir où il va, Il nous fait, de mois en mois, une vraie java. Moi je vous le dis, il est tombé sur la tête, A moins qu’ainsi, il veuille nous faire la tête.
Que voulez vous, avec la bêtise des hommes, Les saisons se livrent à l’abandon, en somme. Elles ont, croyez-moi, la tête dans les nuages Et, de tous leurs caprices, nous font l’étalage.
Si nous persistons ainsi en têtes de pioches Elles nous soumettront à bien d’autres anicroches. Et je vous le dis, j’en mets ma tête à couper, Tout cela finira par un mauvais souper !
Restons très confiants, et à têtes reposées, Pensons qu’à la raison les hommes restent exposés.
Jacques HOSOTTE
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