Ô Mère tu es partie
O Père ! Mère s en est partie Elle ne me dira plus jamais Les câlins que je cherchais Quand mon cœur était gris ¤ Elle ne prendra plus la main Me racontant au matin juste L’histoire d’un demain illustre En prédisant mon sain destin ¤ J’entends sa voix dans le noir Frissons des ondes sur ma peau D’un ange sortant d’un tombeau Pour me redonner un pur espoir¤
Et le vent vient en refrain D’un souffle frais m’apporter Tes pensées au ciel retrouvées Pour câliner mon esprit aubain
Ta chansonnette au matin d’été Me rappelle sage nos bonheurs Quand tes genoux ravaudeurs Raccommodaient mes yeux usés ¤ Tu savais réconforter mon âme De mots sains toujours prévoyants Que je glanais trésors rayonnants Sur ma sagesse, surfin de ta flamme ¤ Tu ne crochèteras plus le napperon Quand tu ciselais ma merveilleuse vie Au boudoir de ton devoir la lampe revit De ton souvenir dans mon grand salon ©ƒC
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