Nous cherchions une tanière
Nous cherchions une tanière Nous avons trouvé un cottage Au haut des impérieux étages D’un immense quartier familier
Enfermé nous étions à l’abri Loin des cris ; loin des bruits Nous écoutions nos envies Suintant de nos pensées ravies
La nuit a fermé les fenêtres Nous glissant au cocon nuptial Nous couchions sur le sentimental D’une vie soyeuse de bien être
Sosie de l’inébranlable désir Le baiser initié au balcon nimbé De la flamme d’un amour ravivé A tourné la clef du bonheur de l'avenir
Nous regardions la pluie au sec De nos folles se délectant habiles De nos grandes impatiences fragiles Engrangeant nos loyers d’amour de fennec ☼ŦC
|