Notre tendre forêt recèle une eau dormante Où viennent s'abreuver les nobles cervidés ! Je la fréquente en rêve, et le désir me hante D'y aller me baigner, avec toi, cet été !
Après avoir quitté nos habits, sur la berge, Nous entrerons dans l'onde hospitalière et tiède ! Il fera nuit. La Lune errera, comme un cierge, Et je verrai ta face aimée, grâce à son aide !
Nos corps auront laissé leur pesanteur à terre, Et je te bercerai dans une danse folle, Jusqu'à ce que ta bouche à ma bouche se colle !
Puis nous échangerons bien des préliminaires, Avant qu'une embrassade effrénée nous unisse, Et que nous prenne ensemble un torrent de délice !
Extrait de mon troisième recueil de poèmes "La félicité", publié sur le site http://www.editionschloedeslys.be
|