Le vent
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Le vent violent, nourrit sa passion fétide
Emporte le monde des sages, loin des éthers
L’univers se pleure de cette frénésie austère
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La terre se plaint ampoulée de vils baisers
Farouches, terrifiants du satanique puissant
Vent du fracas léchant impassible le résistant
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La mer se creuse, plonge au gouffre profond
Des chaos taquins de ces matins moribonds
Où résonne partisan le son du vent polisson
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Les nuages courent sur la route des cieux bleus
Ils se vont accoucher la tristesse au bon gré
Du vent qui les mène sur les terres s’accoupler
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Les robustes voiles se gonflent dynamiques
Quand le vent souffle un grand air mélodieux
Pour conduire tous les vaisseaux médiatiques
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Le sportif attend placide la meilleure heure
Quand le vent s’associe en duo aux records
Sur la piste dure ils se volent en un fier accord
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Les tentaculaires éoliens paissent gourmands
Sur la tendresse d’un souffle de vent feutré
Et la lumière rayonne, complicité d’amants
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L’oiseau migrateur comme un aimant têtu
Se laisse porter aux contrées du bel amour
Et le vent attachant lui tend sa joue ingénue
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Le soleil se frotte les yeux, essuie son éclat
Quand le vent lui porte un mouchoir précieux
Dentelles nuageuses ; à la fraîcheur d’une polka.
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Merci à toi le bon vent, ce fut un coup de vent
Sur le temps que soufflent les instants venants
Tourbillon sur ma vie, d’un vol se ebivrant
Que soit bon vent
Voilà que le temps
Veut être doux sang
Du bonheur qui va bon vent
Vers mon moral puissant
ƒC