Au vaillant voyageur qui peine sur le Mont : - "Ici règne l'oubli des modernes années, Le temps s'est arrêté dans ces rues surannées Où tes quelques printemps ne sont que dérision !
Sens combien la marée rend jaloux le Couesnon Qui comme elle ne peut enlacer le trophée, Combien la nui envie la perle illuminée Qui est plus admirée que les constellations !
Regarde les oiseaux qui sillonnent le ciel Et font rêver d'envol l'Archange Saint-Michel, En passant, silencieux, comme un divin message...
Et si tes yeux cherchent encore un paysage, Vois, là -bas, délaissé, le vierge Tombelaine Qui semble agenouillé devant sa souveraine !"
Extrait de mon premier recueil de poèmes "Les anges", publié sur le site http://www.editionschloedeslys.be
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