A toi qui te sens las des amours prosaïques Et regrettes le temps du Lac de Lamartine... - J'ai visité le bois qui coiffe la colline, Où tout semble rêver d'un réveil romantique !
L'âme de Beethoven y dort, assurément, Mais l'oiseau musicien n'a pas perdu courage, Et, pour peu que le vent s'exalte dans l'ombrage, On croirait que s'ébranle un sentiment puissant !
J'ai surpris le cours d'eau qui serpente alentour Et disparaît, passé le dernier monticule, Comme s'il s'arrêtait, brusquement, pour toujours...
L'heure actuelle est pareille à cet effet d'optique... Son idéal absurde et borné dissimule Le long parcours qui mène à l'océan lyrique !
Extrait de mon second recueil de poèmes "Le miraculé", publié sur le site http://www.editionschloedeslys.be
|