Quand le ciel prend la lune dans ses bras pour inventer la nuit Je m’encre ta peau sur la mienne vers des mirages et desseins exquis Je trouve à l’adresse de nos mains des plaisirs nomades et alanguis Des tendresses sans frontière parcourent nos deux âtres en foyer ébloui
Quand le jour tend ses voiles sur une peine ombre qui s’évanouit En délicatesse s’embrasent nos bouches en liesse et jouissantes de vie Une fièvre d’ennui nous attend pour des siècles si nous sommes désunis Je deviens bête chasseresse si tu te fais la belle aux douceurs de minuit
Quand l’amour sème et tresse nos âmes en ruban de pastels inouïs En chorale et corolle nos chœurs en osmose composent notre harmonie Chaque pas déposé sur les tiens sans promesse ni messe à jamais nous marie Fiançailles et serment d’allégresse en écho se répondent des je t’aime en pluie.
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