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De Montpellier
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Le 3 Mars 1605 meurt CLÉMENT VIII,
IPPOLITO ALDOBRANDINI pape de 1592 Ã 1605
Ippolito Aldobrandini est né le 24 février 1536 à Fano, ville des marches, dans les États pontificaux et meurt le 5 mars 1605 à Rome. Titulaire de nombreuses charge ecclésiastiques. Il fait ses études à Padoue, à Pérouse et à Bologne. Il est fait cardinal en 1585 par Sixte V (1585-1590), puis il est élu pape le 30 janvier 1592, il est intronisé le 9 février sous le nom de Clément VIII. Clément VIII adopte l’écriture gothique, il va tenter de restaurer l’Eglise dans toute l’Europe et de rétablir le catholicisme en Angleterre, mais en vain, celle-ci se dirige vers un schisme d'où naîtra l'anglicisme en vigueur encore de nos jours. Il libère l’Eglise de la domination espagnole et obtient l’appui de la France en officiant lors de la conversion au catholicisme de Henri IV. En 1598 Il contribue à la conclusion de la Paix de Vervins et est, en récompense, appuyé par Henri IV, il annexe le duché de Ferrare et constitue le pilier économique des états pontificaux. Il prépare secrètement avec le roi de France un projet d’alliance de tous les princes chrétiens contre les Turcs. Il va aussi déclarer le café , "une boisson agréable et mettra ainsi fin à la mise en garde des chrétiens d’Italie contre cette boisson nouvelle. Depuis 1562, la France est en proie aux guerres de religion opposant les Huguenots protestants aux catholiques, lutte qui débouche sur un conflit de succession au trône de France. Les autorités séculières du royaume de Naples et de la république de Venise s'attirent les protestations du pape pour leurs violations répétées des droits ecclésiastiques, sans que les choses aillent plus loin. Le roi Philippe II d'Espagne, qui soutient les catholiques de la Contre-Réforme, y prétend, mais il irrite la papauté. Après la conversion d'Henri IV au catholicisme en 1593, Clément VIII reconnaît ce dernier pour roi légitime de France et lève son excommunication le 17 septembre 1595. Le pape s'emploie ensuite à tempérer la dominance espagnole au sein du Collège des cardinaux pour limiter l'influence de l'Espagne dans les prochains conclaves. Henri IV met fin aux guerres de religion par la promulgation de l'édit de Nantes (13 avril 1598) tout en favorisant la Contre-Réforme. Clément VIII concentre ses efforts sur sa fonction spirituelle. Il soutient le contre-réformiste saint François de Sales, qu'il nomme évêque de Genève en 1602, et fait imprimer une édition révisée de la Vulgate, nom de la Bible traduite en latin, ainsi que de plusieurs autres ouvrages liturgiques clés. Il allonge la liste des livres interdits mis à l'Index et élargit l'activité et le rayon d'action de l'Inquisition. Depuis 1597, Clément VIII institue la première congrégation de auxiliis pour arbitrer la controverse de la grâce et du libre-arbitre, sans que l'affaire soit tranchée au moment de sa mort. La première des Congregationes de auxiliis divinae gratiae, c'est-à -dire des assemblées de théologiens catholiques réunies à propos du molinisme, s'est tenue à Rome à titre de commission de censure chargée de se prononcer sur le livre de Molina, Concordia liberi arbitrii cum gratiae donis (1588), mis en cause en juin 1597 par le dominicain D. Báñez. Elle trancha, après deux sessions et de nombreuses réunions, dans le sens de la condamnation du molinisme, l'accusant d'être contraire à l'enseignement de saint Augustin et de saint Thomas sur la grâce et la prédestination. Mais diverses interventions empêchèrent le pape Clément VIII de prononcer la censure ; il décida de substituer à la procédure juridique des rencontres de théologiens, limitées à l'examen d'un point essentiel : le fondement de la grâce efficace. L'efficacité de cette grâce est-elle due à la prédétermination divine sur la volonté humaine thèse des Dominicains ou à la conformité du décret divin à la prescience que Dieu a des libres décisions humaines thèse des Jésuites ? Les rencontres ne purent que mettre en évidence l'irréductibilité des points de vue entre les deux écoles. Conscient de la gravité du débat, Clément VIII ne voulut pas condamner le molinisme sans avoir dirigé lui-même l'examen ; de 1602 à 1605, il présida les soixante-huit congrégations qu'il réunit sur ce sujet. Il organise des "congrégations" pour analyser, et éventuellement condamner le molinisme ; la première des "Congregationes de auxiliis divinae gratiae", c’est-à -dire des assemblées de théologiens catholiques réunies à propos du molinisme, se tient à Rome à titre de commission de censure chargée de se prononcer sur le livre de Molina : Concordia liberi arbitrii cum gratiae donis (1588) ; Paul V poursuivra cette action : les débats aboutiront à un non-lieu. L'intervention du cardinal français Du Perron retarda la décision, qui n'était pas encore prise à la mort du pape (5 mars 1605). Cette première phase de discussions avait conduit les Jésuites à abandonner quelques-unes des thèses de Molina et, surtout, à montrer la conformité des autres avec la doctrine de saint Augustin. Les Dominicains avaient fait porter leur effort sur la science moyenne de Dieu, clef de voûte du système de Molina. Sous Paul V (1605-1606), les Jésuites réussirent à centrer de nouveau le débat sur la prédétermination physique, qui est la clef du système de Báñez. En dépit de cet échec, Clément VIII aura su restaurer le prestige de la papauté Clément VIII meurt le 3-Mars-1605.
Les courants religieux de l'époque
1 Roberto Francesco Romolo Bellarmino dit Bellarmin naquit à Montepulciano, en Toscane, le 4 octobre 1542. Fils d’un magistrat local et neveu du pape Marcel II, il entra à la Compagnie de Jésus en 1560 et fut ordonné prêtre en 1570. Après avoir été professeur de théologie à Louvain, on lui confia en 1576, l’enseignement de la théologie dite "de controverse" au Collège romain. Dans "Disputationes de controversiis fidei christianae" : Débats sur les controverses de la foi chrétienne, 1586-1593, Bellarmin réfuta point par point les différentes professions de foi protestantes. Il devint le conseiller théologique du cardinal Cajétan alors légat du pape en France en 1589, puis du pape Clément VIII qui le nomma cardinal en 1599. C’est à son initiative que fut révisée la Vulgate de saint Jérôme. Bellarmin fut nommé archevêque de Capoue en 1602, mais démissionna en 1605 pour travailler à la Curie romaine auprès du pape Paul V. Il négocia des traités et des dossiers importants, dont l’affaire Galilée. En 1610, il publia De potestate Summi Pontificit in rebus temporalibus (Du pouvoir du Souverain Pontife dans les affaires temporelles). Ayant donné tout son argent pour le secours des pauvres, Bellarmin mourut pauvre le 17-9-1621. Canonisé en 1930, il fut proclamé docteur de l’Eglise l’année suivante.
2 Jacqueline Marie Angélique Arnauld (1591-1661), Mère Angélique, sœur du théologien Antoine Arnauld, est vouée, dès sa naissance, à la vie religieuse. Le 23 juin 1599, Jacqueline prend l'habit de novice de Cîteaux à Port-Royal des Champs. Le 25 juin 1600, elle est transférée à l'abbaye de Maubuisson, gouvernée par Angélique d'Estrées, sœur de la belle Gabrielle d'Estrées, la maîtresse de Henri IV. Le 16 juillet 1602, elle est élue abbesse de Port-Royal des Champs : elle n'a que 11 ans. Elle vit au milieu de religieuses qui s’habillent avec élégance, qui reçoivent, qui vont et viennent ; elle éprouve, lors d’une maladie, une crise mystique ; les sermons qu’elle entend pendant le carême de 1608 finissent de la convaincre du nécessaire rétablissement de l’observance la plus stricte de la règle de saint Benoît. De 1618 à 1623, elle réforme l’abbaye de Maubuisson, malgré la résistance de l’abbesse ; la vie cloîtrée est régie selon la règle, sans dérogation ; les religieuses sont habillées du même scapulaire blanc marqué d’une croix rouge. En 1626, la communauté s’installe à Port-Royal de Paris ; les solitaires de Port-Royal s’installent dans les bâtiments conventuels que les sœurs viennent d’abandonner ; Port-Royal, fondé pour 12 religieuses, en réunit bientôt 80. La communauté respecte scrupuleusement le guide qu’elle s’est donnée, l’abbé de Saint-Cyran, et son enseignement profondément marqué par Augustin sur la grâce et la prédestination et par les écrits de Jansénius. Lorsque Mère Angélique meurt, en août 1661, les 5 propositions de l’œuvre de Jansénius ont été condamnées par la Sorbonne et par le pape.
3 La famille de François de Sales (21-8-1567-28-12-1622) est Genevoise, de vieille noblesse paysanne, catholique et de culture française. Malgré l’opposition de son père, François, qui veut être clerc, est tonsuré dès 11 ans le 20-9-1578. Il poursuit ses études chez les jésuites du collège de Clermont à Paris. En décembre 1586, il traverse une grave crise d’angoisse déclenchée par le débat autour de la prédestination qui oppose les humanistes chrétiens aux protestants luthériens ou calvinistes. A l’issue de la crise, François décide de se vouer sans réserve à l’amour de Dieu. C’est à Padoue, à l’université, qu’il obtient le titre de docteur tant en droit civil qu’en droit canonique. Le 18 décembre 1593 il est ordonné prêtre. L’année même où Henri IV entre à Paris, il part évangéliser le Chablais, au bord du lac Léman. En 1598, il devient coadjuteur de l’évêque de Genève. Il est reçu par le pape Clément VIII. Pendant toute l’année 1602 il fréquente à Paris les dévots qui entourent Mme Acarie. Le 8 décembre de cette même année, il est consacré évêque de Genève. Pour évangéliser il ne cesse lui-même de voyager, forme des prédicateurs et des missionnaires, anime des confréries religieuses, crée l’Académie florimontane, ouverte à tous. En 1609 il publie L’Introduction à la vie dévote. L’année suivante, il fonde la congrégation de la Visitation, qui est érigée en ordre religieux en 1618 avec l’approbation de Paul V. Ce dernier confie à Vincent de Paul la direction de l’abbaye parisienne. Après avoir refusé de devenir coadjuteur à Paris, il ne cesse de voyager pour, à Lyon comme à Turin ou Avignon, continuer d’enseigner, convaincu que l’enseignement est le 8e sacrement. Le Traité de l’amour de Dieu, qu’il publie en 1616 à l’attention des "âmes avancées en la dévotion", illustre sa certitude que l’ignorance est pareille à la malice. "Que faut-il faire ? En un mot, parler affectueusement et dévotement, simplement et candidement et avec confiance. Etre bien épris de la doctrine qu’on enseigne et de ce qu’on persuade. Le souverain artifice, c’est de n’avoir point d’artifice. Il faut que nos paroles soient enflammées, non pas par des cris et des actions démesurés, mais par l’affection intérieure. Il faut qu’elles sortent du cœur plus que de la bouche. On a beau dire : mais le cœur parle au cœur, la langue ne parle qu’aux oreilles." (François de Sales, Lettres)
4 Tommaso Campanella passa 27 ans en prison après avoir désiré une réforme du christianisme et prôné la réunion de tous les peuples sous un seul ordre civil et sous la « religion naturelle » dont les religions existantes ne sont que des formes particulières. II a écrit en prison La Monarchie d’Espagne, Les Aphorismes politiques et surtout La Cité du Soleil qui préconise un système communiste.
5 Dans le christianisme, la doctrine chrétienne de la Trinité fut jugée incompatible avec le monothéisme par certains groupes religieux, issus de la Réforme : Michel Servet, Lelio Socin et son neveu Fausto Socin rejetèrent la doctrine de la Trinité en faveur de l’unitarisme. Fausto Socin, réfugié en Pologne, organisa l’Eglise (antitrinitaire ou socinianiste) des Frères Polonais qui reconnaît la naissance miraculeuse de Jésus mais nie sa divinité. L’unitarisme fleurit en Angleterre au XVIIIe siècle puis s’étendit dans les pays anglo-saxons et en Amérique latine.
Environnement historique
Temps moderne Début : 27 mai 1453 = Chute de Constantinople prise par les Ottomans qui en font leur capitale (Istanbul). Fin du Moyen Age Fin : 1789 = Révolution française
Les Temps Modernes sont les 350 ans qui vont de la fin du Moyen Age à la Révolution. En France, cette période correspond successivement à la Renaissance, au bras de fer avec les Habsbourgs, aux guerres de religion, puis à l'émergence de la monarchie absolue. La complexification des alliances amène la globalisation des conflits : le moindre différent entre deux pays jete l'Europe entière dans une guerre généralisée. Ce sont les guerres européennes. C'est aussi l'époque des grandes découvertes et des grandes inventions de la Renaissance, puis celle des grands mouvements idéologiques (Réforme et ContreRéforme, siècle des Lumières, etc.... La société française se transforme : on assiste ainsi à la fin de la féodalité, neutralisation des derniers grands féodaux, et l'emergence des monarchies absolues. La Noblesse, dont les privilèges étaient jadis motivés par les fonctions administratives et militaires que les nobles étaient les seuls à pouvoir tenir, n'est bientôt plus qu'une caste d'oisifs parasites, jalousée et concurrencée par la de plus en plus puissante Bourgeoisie, avec en tête la "noblesse de robe". Quand cette dernière classe tentera de prendre le pouvoir, le contrôle de la situation lui échappera, et ce sera la bain de sang de la Révolution.
la Renaissance
Début : 30 août 1483 = Mort de Louis XI Fin : 3 avril 1559 = Traité de Cateau-Cambrésis avec Philippe II d'Espagne et Elisabeth Ière d'Angleterre
La Renaissance, c'est un vaste mouvement européen de mutation culturelle et économique. Sur le plan culturel, elle s'appuie sur la redécouverte des merveilleuses oeuvres antiques, qui sont prises comme modèles (au détriment des non moins merveilleuses oeuvres médiévales qui tombent en désuétude). Les grands noms de ce renouveau culturel sont Rabelais, Montaigne, du Bellay, Ronsard, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël... Sur le plan économique, c'est la naissance du capitalisme moderne. C'est l'époque des grandes découvertes. Christophe Colomb découvre l'Amérique. Sur le plan politique, après la neutralisation des derniers grands féodaux remuants et dangereux, la France est pacifiée. Les châteaux cessent d'être défensifs et deviennent de magnifiques palais d'apparat, en particulier les merveilleux châteaux du val de Loire. Le danger n'est plus intérieur, ni même anglais. Le nouvel et redoutable ennemi est l'archiduc d'Autriche : les Habsbourgs. Maîtres de l'Autriche, des Flandres et de l'Allemagne, ils vont bientôt mettre la main sur l'Espagne et les richesse du Nouveau Monde. L'Italie sera le champ de bataille de cette lutte où l'empire Habsbourg recherche une unité territoriale et la France veut éviter son encerclement complet. Ces interminables guerres épuiseront l'Europe et monopoliseront l'attention des souverains. Ces derniers ne verront pas monter les dissensions religieuses puis politiques entre catholiques et protestants... Quand ils ouvriront les yeux, il sera trop tard.
les guerres de religion
Début : 3 avril 1559 = Traité de Cateau-Cambrésis avec Philippe II d'Espagne et Elisabeth Ière d'Angleterre Fin : 13 avril 1598 = Edit de Nantes : Liberté de culte pour les Protestants. Fin des guerres de religion
Absorbés par leurs luttes, François Ier et Charles Quint ne se sont pas préoccupés des querelles internes de l'Eglise. Ils n'ont pas réalisé qu'elles devenaient le prétexte fanatisant à des conflits dont les causes réelles restaient politiques. Quand Henri II et Philippe II le réalisent enfin, il est trop tard : la folie d'une guerre religieuse couve dans toute l'Europe et va l'embraser. L'Empire, la France et l'Angleterre entrent en guerre civile. La guerre européenne va être stoppée nette et les efforts des pays se concentrent sur les guerres intérieures. En France, 8 atroces guerres de religion se succèdent de 1562 à 1598. Toutes les couches de la population se divisent en deux clans fanatiquement antagonistes : catholiques contre protestants. Tandis que certains protestants veulent entraîner la France dans une guerre suicide contre la catholique Espagne, les enragés ultra-catholiques de la Sainte Ligue font vaciller le trône de France. De part et d'autre, ce n'est que boucherie, dont la plus tristement célèbre est le massacre de la Saint Barthélémy. A l'issue de cette période noire et sanglante, la paix ne reviendra que quand le chef du parti protestant, converti au catholicisme pour raisons politiques, deviendra roi et réconciliera les français : ce sera Henri IV.
la monarchie absolue
Début : 13 avril 1598 = Edit de Nantes : Liberté de culte pour les Protestants. Fin des guerres de religion Fin : 1789 = Révolution française
Les Bourbons-Vendôme viennent de succéder aux Valois et de mettre fin aux guerres de religion. Leurs règnes se caractérisent par la mise en place et l'apogée de la monarchie absolue, c'est-à -dire un gouvernement autocratique du roi qui concentre sur sa personne tous les pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire, fiscal et militaire). Après les derniers troubles de la Fronde, les Grands seront muselés et réduits à la conditions de courtisans. Les Etats Généraux ne seront plus réunis et les Parlements deviendront de simples chambres d'enregistrement... Louis XIV est lucide quand il lance « l'Etat, c'est moi ». Le règne d'Henri IV est marqué par un redressement rapide et impressionnant d'une France ruinée par les guerres de religion. Sous le règne de Louis XIII, efficacement complété par Richelieu, la traditionnelle opposition entre France et Habsbourgs (d'Autriche et d'Espagne) se remet en place. Avec le belliqueux Louis XIV, l'Europe s'embrase à nouveau. Les seuls points positifs de ce long règne sont la mise au pas définitive de la Noblesse et l’avènement d'un roi Bourbon sur le trône d'Espagne... mais la France est ruinée par une suite de guerres au dessus de ses forces. Sous Louis XV, c'est le même enchaînement de guerres (Frédéric II de Prusse ayant remplacé Louis XIV dans le rôle du boute-guerre), qui aboutit à un royaume tout aussi ruiné. Avec Louis XVI, la France réussit à se tenir en dehors des conflits du vieux continent, ne s'impliquant que dans la guerre d'indépendance des Etats Unis. Des réformes sont tentées, mais trop frileuses à cause de la faiblesse du roi vis à vis de la Noblesse qui craint la concurrence de la Bourgeoisie. Bientôt, le contrôle de la situation échappera à ces castes de priviliégiés, et ce sera la sanglante tourmente de la Révolution...
les guerres d'Italie
Début : 2 septembre 1494 = Les troupes françaises de Charles VIII franchissent les Alpes et entrent en Italie. Début de la première guerre d'Italie Fin : 3 avril 1559 = Traité de Cateau-Cambrésis avec Philippe II d'Espagne et Elisabeth Ière d'Angleteterre La France est définitivement sortie de la guerre de cent ans. Louis XI et Charles VIII viennent de neutralisation des derniers grands féodaux remuants et dangereux. Pour cette France du fin du Moyen Age, le danger n'est plus intérieur, ni même anglais. Le nouvel et redoutable ennemi est l'archiduc d'Autriche : les Habsbourgs. Maîtres de l'Autriche, des Flandres et de l'Allemagne, ils vont bientôt mettre la main sur l'Espagne et les richesse du Nouveau Monde. L'Italie sera le champ de bataille de cette lutte où l'empire Habsbourg recherche une unité territoriale et la France veut éviter son encerclement complet. Les droits des souverains français sur le duché de Milan et le royaume de Naples seront les raisons d'interventions françaises en Italie. 11 guerres d'Italie interminables épuiseront l'Europe et monopoliseront l'attention des souverains, qui ne verront pas monter les dissentions religieuses puis politiques entre catholiques et protestants... Territorialement, les rois de France ne parviendra pas à s'imposer de l'autre coté des Alpes. Tout au plus les traités permettront enfin de régler le partage des Etats Bourguigons de Charles le Téméraire. Sur le plan culturel par contre, ces conflits vont changer la face du pays. Les rois et seigneurs qui ont guerroyé en Italie furent emerveillés par les splendeurs du Quattro Cento. Ils revinrent en France avec des artistes italiens qui révolutionnèrent la peinture et l'architecture. Les châteaux cessent d'être défensifs et deviennent de magnifiques palais d'apparat, en particulier les merveilleux châteaux du val de Loire. C'est la Renaissance.
le XVIème siècle
le crépuscule du moyen-âge
Le XVIème siècle est une période de mutation : commencé au Moyen Age en pleine guerre de cent ans, il se termine par les premiers pas de la Renaissance. Ce siècle aura en effet été le "Quatrocento" italien, et il aura vu sur le plan européen des changements lourds de conséquence : chute de Constantinople, fin de la guerre de cent ans, découverte de l'imprimerie et découverte de l'Amérique. En France, la première moitié du siècle marque la seconde partie de la guerre de cent ans. La folie du roi Charles VI permet l’ émergence d'une guerre civile entre les grands partis féodaux Bourguignons et Armagnacs. Le roi d'Angleterre Henri V profite de l'anarchie pour mener une guerre de conquête. Après l'épopée de Jeanne d'Arc, la tendance s'inverse. Après la réconciliation des Armagnacs et des Bourguignons, les anglais sont définitivement "boutés" hors de France et y perdent toutes leurs possessions traditionnelles. Au soir de la bataille de Castillon, Charles VII est le roi incontesté d'un royaume réunifié. La seconde partie du siècle marque l'affermissement du pouvoir royal : Charles VII fait pièce au pouvoir de la Papauté par la Pragmatique Sanction, puis ses successeurs commencent à réduire les plus remuants des derniers grands vassaux de la couronne (Louis XI mène à sa perte le puissant duc de Bourgogne, avant qu'Anne de Beaujeu et Charles VIII ne mettent au pas le duché de Bretagne). La fin du siècle et ses bouleversements qui vont amener la montée en puissance de l'Espagne voit s'annoncer les futures menaces : le danger ne vient plus de l'Angleterre mais des Habsbourgs. Le premier champ de bataille de ce long bras de fer sera l'Italie, où Charles VIII et Louis XII vont guerroyer. Les temps modernes sont là . le XVIIème siècle
Renaissance et guerres de religion
Le XVIIème siécle marque en France le début des temps modernes. La France, tout juste sortie de la guerre de cent ans et ayant définitivement repris leurs possessions françaises aux rois anglais, se retrouve confronté à un nouvel et redoutable ennemi : les archiducs d'Autriche de la famille des Habsbourgs, maîtres de l'empire germanique et bientôt de l'Espagne enrichie par les conquêtes du Nouveau Monde. Le premier champ de bataille sera l'Italie où les rois français iront mener plusieurs guerres jusqu'au désastre de Pavie. La diffusion accrue du savoir permise par la toute récente invention de l'imprimerie, et l'influence culturelle et artistique de l'Italie amène un renouveau culturel et artistique : la Renaissance. C'est la grande époque des inventions et des grandes découvertes. La vallée de la Loire se pare de palais plus somptueux les uns que les autres. L'effervescence intellectuelle gagne le domaine religieux. Une volonté de réforme de l'Eglise devient, en grande partie à cause de l'inertie et du conservatisme de l'Eglise, une Réforme en rupture avec l'Eglise. La merveilleuse aventure intellectuelle de la Renaissance débouche sur des querelles théologiques avant de dégénérer en le bain de sang de guerres civiles et religieuses : ce sont les guerres de Religion. Après 40 ans de carnages qui n'épargnent aucun pays d'Europe occidentale, la France retrouve la paix par l'édit de Nantes
A écouter
http://youtu.be/saPrQXY91Ow Chanson du pape http://youtu.be/gO4dKCM2ziY Musique de bienvenue au pape Benoit XVI http://youtu.be/ASfMbAcJy90 musique pour Jean -Paul II http://youtu.be/EYxZ5SPNV0E Brassens le mécréant http://youtu.be/wbt4-Tuid1s Brel dites si c'était vrai http://youtu.be/CgXy6Km2gs8 Brel Les bigottes http://youtu.be/YD3BzLDgFfY Les dames patronnesses
A regarder
Histoire de l'église http://youtu.be/2oS-aF1wlaM http://youtu.be/3I001VzKTjM http://youtu.be/vrWtOFl1l7E http://youtu.be/g0j7PUFU5OU
http://youtu.be/IMGuje2SkjA
http://youtu.be/3I001VzKTjM
Posté le : 03/03/2013 09:56
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