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De Montpellier
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Le 15 juin 1885 à Amiens naît Roland Lecavelé, dit Roland Dorgelès
mort, à 87 ans, le 18 mars 1973 à Paris, journaliste et écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973.D il reçoit pour distinction la Croix de guerre, son Œuvre principale est Les Croix de bois roman de 1919, il est engagement dans la Première Guerre mondiale ; Membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973 et président de 1954 à 1973 ; Président de l’Association des écrivains combattants.
En bref
En 1910, avec ses amis du cabaret du Lapin Agile, il fomente une énorme fumisterie où il fait passer un tableau peint par un âne et intitulée Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique pour une œuvre d'un jeune surdoué nommé Joachim-Raphaël Boronali anagramme d'Aliboron... à l'occasion du Salon des Indépendants. En 1914, bien que deux fois réformé précédemment pour raison de santé, il s'engage en se faisant appuyer par Georges Clemenceau, son patron au journal L'Homme libre. Il est versé au 74e régiment d'infanterie de ligne de Rouen le 21 août 1914. Il combat en Argonne et au nord de Reims; puis passe au 39e régiment d'infanterie de ligne. Il participe aux combats du bois du Luxembourg en février 1915, à la Deuxième bataille d'Artois dans le cimetière de Neuville-Saint-Vaast en juin 1915 entre autres. Il devient élève pilote, est nommé caporal et décoré de la Croix de guerre. La guerre, Montmartre et le voyage sont les trois grands thèmes de son œuvre. Rendu célèbre par les Croix de bois 1919, évocation du quotidien, des tranchées et de la mort omniprésente, il publie d'autres livres sur la guerre le Cabaret de la belle femme, 1919 ; Saint-Magloire, 1922. Ses chroniques de la vie montmartroise avant 1914 font de lui un des meilleurs mémorialistes parisiens le Château des brouillards, 1932 ; Quand j'étais Montmartrois, 1936 ; Portraits sans retouches, 1952 ; Promenades montmartroises, 1961 ; Images, 1976. Il a aussi écrit des récits de voyage, excellents reportages Sur la route mandarine, 1925 ; Partir, 1926 ; la Caravane sans chameaux, 1928. Au regard de la postérité, Roland Dorgelès risque de ne rester que comme l'auteur d'un seul livre, Les Croix de bois. Ce roman, considéré comme son chef-d'œuvre, décrit sans recherche particulière d'écriture la vie quotidienne des poilus pendant la Grande Guerre et se rattache au courant de littérature pacifiste de l'époque, auquel appartiennent également des œuvres comme Le Feu de Barbusse 1917, La Vie des martyrs de Duhamel, À l'ouest rien de nouveau de E. M. Remarque 1929. Le succès des Croix de bois va inciter Dorgelès à se consacrer à une activité littéraire que l'on peut partager en trois courants : la guerre et l'après-guerre, qui lui inspireront encore Drôle de guerre 1939 Retour au front 1940, Sous le casque blanc 1942, Carte d'identité 1945 et Bleu horizon 1949 ; les voyages, qui lui fourniront les thèmes de récits comme La Route mandarine 1925, Partir... 1926, La Caravane sans chameaux 1928, Route des tropiques 1944 ; les précieux souvenirs de l'époque montmartroise enfin, d'où naîtront Bouquet de bohème 1947, Au beau temps de la Butte 1962 et deux romans, dont le second est la réplique optimiste du premier, Le Château des brouillards 1932 et Le Marquis de la Dèche 1971. En marge de ces trois courants se situent Saint-Magloire 1922, histoire d'un personnage entraîné malgré lui vers la philosophie, et des romans satiriques comme Le Réveil des morts 1923, Tout est à vendre 1957 et À bas l'argent 1965. Le sens du comique et de la facétie domine dans l'œuvre de Roland Dorgelès que la guerre aura finalement moins marqué que la fréquentation de la bohème montmartroise, sa collaboration aux journaux humoristiques de l'avant-guerre : Fantasio, Sourire, et son admiration pour Courteline, auquel il succéda à l'académie Goncourt.
Sa vie
De son vrai nom Laurent Lecavelé, Roland Dorgelès est né à Amiens en 1886. Après de brèves études à l'École des beaux-arts de Paris, il opte pour le journalisme et mène la vie de bohème de l'époque, jusqu'à la guerre, qu'il fait, dès 1914, comme engagé volontaire dans l'infanterie. Son livre, Les Croix de bois, lui vaut en 1919 à la fois la gloire et le prix Femina. Élu triomphalement à l'académie Goncourt en 1929, il accède à la présidence du jury en 1955, après la mort de Colette. En 1917, il entre au Canard enchaîné, où il se lie d'amitié avec Henri Béraud et Paul Vaillant-Couturier. Il publie dans ce journal un roman satirique intitulé La Machine à finir la guerre. Il écrit des articles de la même veine et dans le même journal entre 1917 et 1920. Pour certains de ses articles, il utilise le pseudonyme de Roland Catenoy, mais les plus importants, feuilletons, contes, articles polémiques paraissent sous son nom. Les profiteurs de guerre, les députés, les forces de police sont particulièrement visés, ainsi que ceux qui diabolisent les bolcheviques. En 1919, il publie le roman qui le rend célèbre, Les Croix de bois, inspiré de son expérience de la guerre. Le roman obtient le Prix Fémina, la même année les jurés du Prix Goncourt ne lui accordent que quatre voix, contre six à À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust. En 1923, il se marie à Hania Routchine, une artiste lyrique d'ascendance russe. Un séjour en Indochine lui inspire Sur la route mandarine. En 1929, il succède à Georges Courteline à l'Académie Goncourt. En 1939, il devient correspondant de guerre pour Gringoire. C'est lui qui serait à l'origine de l’expression Drôle de guerre qui restera à la postérité1. Il se réfugie à Cassis en 1940. Dès 1941, il cesse toute collaboration à Gringoire. Habitant à partir de novembre 1942 dans le Comminges, à Montsaunès, il y accueille son ami Raoul Dufy pendant un an. Montsaunès sert de cadre à son roman Carte d'identité publié en 1945. En 1960, après le décès de sa première épouse, il se marie avec Madeleine Moisson 1909-1996. En 1954, il est élu président de l'Académie Goncourt, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1973. Roland Dorgelès fut président de l’Association des écrivains combattants. Il a donné son nom à une distinction littéraire délivrée par cette association, le Prix Roland Dorgelès créé en 1995 pour des professionnels de la radio et de la télévision qui se sont particulièrement distingués dans la défense de la langue française.
Å’uvres
Éditions originales Les Croix de bois, Albin Michel, 1919 Prix Fémina-Vie Heureuse, 1919 Le Cabaret de la Belle Femme, Édition française illustrée, coll. Collection littéraire des romans fantaisistes, 1919 Les Veillées du Lapin agile, 1920 Saint Magloire, Albin Michel, coll. Le roman littéraire, 1922 La Boule de gui, illustrations de André Dunoyer de Segonzac, Éditions de la Banderole, 1922
La Machine à finir la guerre, avec Régis Gignoux, Albin Michel, 1917 Le Réveil des morts, Albin Michel, 1923 La Dernière Relève, Durassié, in Les Beaux contes illustrés, n° 4, novembre, 1924 Montmartre, mon pays, Les Artisans imprimeurs, 1925 Le Cadastre littéraire, ou une heure chez M. Barrès, Émile-Paul, 1925 Sur la route mandarine, Albin Michel, 1925 Partir..., Albin Michel, 1926 Le Promeneur nocturne, À la Cité des livres, coll. Les Familiers de la Cité des livres , 1926 La Caravane sans chameaux, Albin Michel, 1928 Souvenirs et réflexions sur les Croix de bois, Les Nouvelles littéraires, novembre-décembre 1928 Écrit sur l'herbe, Cahiers libres, 1928 Écrit sur le sable, Cahiers libres, 1928 Souvenirs sur Les Croix de bois, À la cité des livres, 1929 A la recherche de Baranavaux, Fournier, coll.de l'Ancre, 1929 Marcel Prévost, Francis de Croisset, Joseph de Pesquidoux, Le Jasmin d'argent, A. Sauriac, 1929 Chez les beautés aux dents limées, Laboratoires Martinet, 1930 Entre le ciel et l'eau, illustrations de Eugène Corneau, Crès, 1930 Le Château des brouillards, Albin Michel, 1932 Deux Amateurs de peinture, F. Paillart, coll. Les Amis d'Édouard, 1932 Si c'était vrai ?, Albin Michel, 1934 La Corde au cou, in Gringoire n° 354, 16 août 1935 Quand j'étais montmartrois, Albin Michel, 1936 Vive la liberté !, Albin Michel, 1937 Le dernier moussem, illustrations de Debax, Les Laboratoires Deglaude, 19382 Frontières. Menaces sur l'Europe, Albin Michel, 1938 L'Esprit montmartrois avant la guerre, illustrations de Dignimont, Laboratoires Carlier, 1939 ; Retour au front, Albin Michel, 1940; Sous le casque blanc, Éditions de France, 1941; Route des tropiques, Albin Michel, 1944; Carte d'identité. Récit de l’Occupation, Albin Michel, 1945; Vacances forcées, 1945; Bouquet de Bohème, Albin Michel, 1947; Au beau temps de la Butte, illustrations de Van Dongen, Nouvelle librairie de France, 1949; Bleu horizon, Albin Michel, 1949; Portraits sans retouche, Albin Michel, 1952; Dufy, Louis Carré, 1953; Le Tombeau des poètes. 1914-1918, illustrations de André Dunoyer de Segonzac, Vialetay, 1954 ; Tout est à vendre, Albin Michel, 1956; La Drôle de guerre, Albin Michel, 1957; Promenades montmartroises, illustrations de Dignimont, Vialetay/Trinckvel, 1960; A bas l'argent!, Albin Michel, 1965; Lettre ouverte à un milliardaire, Albin Michel, coll. Lettre ouverte, 1967; La Banane empoisonnée, 1967; Le Marquis de la Dèche, Albin Michel, 1971; Images, Albin Michel, 1975; Je t'écris de la tranchée, Albin Michel, 2003; Mon chasseur d'éléphants, Brunier-Bayer; Voyage de noce, Brunier-Bayer; La Vérité sur le communisme, avec Walter Citrine et M. Yvon, Office central anticommuniste ; Je t'écris de la tranchée,préface de Micheline Dupray, introduction de Frédéric Rousseau, collation de lettres écrites entre 1914 et 1918, Albin Michel, 2003 Préfaces
Louis Vuillemin, L'Héroïque pastorale. Variations au grand air !... 1914-1918, M. Drouin, 1920 Gus Bofa, Synthèses littéraires et extra-littéraires, Éditions Mornay, 1923 Gabriel Tristan Franconi, Un tel de l'armée française, 1926 La Chanson de Damsan. Légende Radé du XVIe siècle Tribu Malaïo-Polynésienne du Darlac, transmise par la tradition orale, recueillie et transcrite en français par M. Léopold Sabatier, administrateur les services civils, ex-résident de France au Darlac, Leblanc et Trautmann, 1928 Louis Sonolet, La Vie parisienne sous le second Empire. La Belle Impératrice. La Vie de la cour. Les Séries de Compiègne. Les Reines d'élégance. Les Étoiles du théâtre. Le Théâtre dans le monde. Les Bals travestis. Le Monde où l'on s'amuse. Les Élégances militaires. Le Décor de la vie, 1929. Octave Mirbeau, Œuvres illustrées, Éditions nationales, 1934-1936 10 volumes François Abgrall, Œuvres posthumes de Fanch Abgrall Alc' houeder Arre Éditions Amorica, 1935 Georges Guierre, Pirouettes et sarcasmes, Éditions Presses modernes, 1939 Capitaine Jean Accart, On s'est battu dans le ciel, B. Arthaud, 1942 Capitaine Williame, L'Escadrille des cigognes, B. Arthaud, 1945 Louis Castex, Mon tour du monde en avion, Plon, 1945 Albert Dubeux, La curieuse vie de Georges Courteline, Nouvelle Librairie de France/Gründ, 1949 Au temps des bergeries... Mille baisers donnés, pris et rendus, M. Ponsot, 1951 Salon de l'armée, 1952 Ernest Hemingway, L'Adieu aux armes, A. Sauret, 1956 Galerie Sagot-le Garrec, Vlaminck, œuvre gravé, Galerie Sagot-Le Garrec, 1956 Claude Farrère, La Bataille, Éditions Innothéra, 1957 Hommage à Paris, Serge Belloni, Bibliothèque Forney, 1968 Frances Wilson-Huard, Charles Huard, Albin Michel, 1969 Galerie La Palette Bleue, Anna Walt Massardy, La Palette bleue, 1969 Jacqueline Sarment, Ville de Paris, maison de Balzac. Charles Huard, Maison de Balzac, 1969 Dr G.-R. Rager, L'Infarctus ne tue pas, Flammarion, 1969 Raoul Ponchon, La Muse frondeuse, B. Grasset, 1971 Octave Mirbeau, Oeuvre romanesque, Buchet-Chastel, 2000-2001, 3 vol.
Liens http://youtu.be/ZgdzBEpJsoU Les croix de bois http://youtu.be/IJ_Ult3qTks Les croix de bois http://youtu.be/vZNsAsdsVUc Les croix de bois http://youtu.be/uXQ9ieTJuZE Les croix de bois http://www.ina.fr/video/I00007716/rol ... -de-montmartre-video.html Parle de Montmartre http://www.ina.fr/video/2516596001/ec ... de-la-tranchee-video.html I livre i jour Dorgeles
Posté le : 15/06/2014 00:25
Edité par Loriane sur 15-06-2014 12:13:44 Edité par Loriane sur 15-06-2014 14:27:38
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