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De Montpellier
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Le 25 Août 1958 Timothy William Burton, dit Tim Burton, naît à Burbank en Californie réalisateur, scénariste et producteur américain.
Enfant prodige de Hollywood, Tim Burton, remporte dès son premier film, Pee-Wee en 1985, un énorme succès. Les œuvres qui suivent le placent rapidement à la tête de productions d'envergure Batman, 1989 ; Batman Returns, 1992, comme un digne héritier de Steven Spielberg et de George Lucas. Mais les prouesses de Tim Burton sont celles d'un enfant terrible qui a mis son sens inné du féerique et du spectaculaire au service de rêveries très personnelles, et plutôt sombres. Ses pères d'élection appartiennent au cinéma fantastique de série B, l'acteur Vincent Price et le réalisateur Roger Corman, qui firent équipe pour six films adaptés d'Edgar Poe, et même de série Z, le cinéaste Ed Wood, à qui Tim Burton rendit hommage en 1994 dans un film qui retrace sa vie et porte son nom. À l'instar de tous ses personnages, promis par leur caractère exceptionnel à un isolement sans partage, Tim Burton doit affronter la solitude à laquelle le renvoie tout ce qu'il a d'unique dans le cinéma américain.
Un cinéma à contre-courant
Ses débuts aux studios Disney, comme dessinateur et animateur, notamment sur Rox et Rouky, ont sans doute aidé Tim Burton à définir très vite son projet : une vive contre-proposition formulée à l'endroit d'un univers où le merveilleux et les délices enfantines sont frappés du sceau d'une terrible gentillesse, d'une gaieté insipide. Rien de tel dans le film d'animation L'Étrange Noël de M. Jack en 1993, réalisé par Henry Selick mais pleinement attribuable à Tim Burton, producteur, auteur du sujet et des dessins originaux, une comédie musicale qui, sur la musique endiablée de Danny Elfman, fidèle collaborateur de Tim Burton, fait surgir un monde de joyeux morts-vivants, conduits par un squelette romantique qui prend la place du Père Noël. Un humour macabre que Beetlejuice, 1988 avait déjà associé à une fête visuelle qui mêlait alors kitsch parodique et hommage au peintre Marc Chagall avec une grande élégance graphique, élargie aux corps de chair travaillés aussi librement que des dessins animés.
Le don d'imagier de Tim Burton, dont tous les films sont d'abord de splendides livres d'images, s'appuie en vérité sur un tempérament d'iconoclaste – une des plus belles scènes de Batman de 1989 est la visite du captivant Joker dans un musée où il barbouille de couleurs vives les œuvres des maîtres de la peinture, en une sorte de show contre l'art officiel. Au carnaval dantesque que le cinéaste oppose au mythe Disney répondra la bouffonnerie de Mars Attacks ! en 1996, parfait contretype d'un film de science-fiction ostentatoire et standard, Independence Day, et véritable entreprise de démolition de l'Amérique et de ses rêves non moins standardisés. L'ironie est d'abord dans la forme : tourné avec des moyens considérables, Mars Attacks ! détourne le culte de l'illusion programmée sur ordinateur en images de synthèse et utilise les effets spéciaux comme des enfantillages, des jouets bricolés qui ont le charme d'un artisanat luxueux de la fantaisie. C'est l'esprit d'Ed Wood qui traverse ce film, la croyance naïve de ce cinéaste, réputé, "le plus mauvais du monde", en la force de fictions et d'images fantastiques rudimentaires. Mais, dans Ed Wood, 1994, Tim Burton ne salue pas seulement cette forme particulière de poésie. Il dit aussi sa fascination pour un artiste voué à l'échec, relégué au dialogue avec ses fantasmagories et ses démons intérieurs, en même temps qu'il exprime sa volonté de l'arracher à son purgatoire.
Sa vie Aîné des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton passe l'essentiel de son enfance en solitaire, se considérant lui-même comme un introverti. Au soleil de la Californie, dans sa ville natale de Burbank, qu'il définit comme l'antichambre d'Hollywood, il préfère les salles obscures des cinémas où il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla, Frankenstein et ses nombreuses suites, les films de Hammer Film Productions, et surtout ceux avec Vincent Price. Il s'amuse à terroriser l'enfant de ses voisins en lui faisant croire que les extraterrestres se préparent à envahir la planète. Très doué pour le dessin, il gagne un concours organisé pour décorer les camions de la ville. Après le secondaire, c'est naturellement vers l'animation que Burton se tourne en l'étudiant au California Institute of Arts. En 1979, il est embauché par les studios Disney, dont le siège est à Burbank, et travaille sur les concepts de Taram et le Chaudron magique. Il dit à ce propos : " Cela peut paraître stupide, mais je suis arrivé à une époque où le studio était en crise. Les dirigeants cherchaient à tout prix du personnel." Il travaille aussi sur Rox et Rouky en1979 : "Ce n'est pas un très bon souvenir. Leur vision du dessin n'était pas la mienne. Je me sentais enfermé dans un schéma qui ne cadrait pas avec ce que j'étais. Mais… grâce à eux j'ai pu travailler en parallèle sur mes premiers courts métrages." Avec toute la meilleure volonté du monde, Burton ne parvient pas à dessiner ce que le studio désire. Durant cette période, il réalise plusieurs courts métrages, dont Vincent en 1982 et Frankenweenie en 1984, mais aucun n'eut l'accord de la direction de Disney pour une distribution. Il écrit aussi un poème qui, dix ans plus tard, sera la base du scénario de L'Étrange Noël de monsieur Jack.
Un merveilleux inquiétant Ses acteurs fétiches sont Johnny Depp qu'il a dirigé dans huit de ses films, et Helena Bonham Carter, sa compagne à la ville et la mère de ses deux enfants. La même sensibilité s'exprime dans "Edward aux mains d'argent" de 1990, premier film tourné avec Johnny Depp, qui va devenir une sorte d'alter ego du cinéaste. Dans ce conte en images, le héros est un garçon surnaturel qui fait des merveilles avec les ciseaux qu'il a pour mains, mais qui, par ses dons mêmes, sera exclu du monde des hommes et retournera vivre seul dans sa maison gothique. Batman n'est pas si loin : du tout-puissant justicier américain, Tim Burton a fait un être mélancolique, en proie à des traumas névrotiques, hanté par la mort, cloîtré dans le secret de sa double personnalité. Plus que l'action, où il n'excelle pas, c'est l'exercice du portrait qui intéresse le cinéaste. Dans Batman Returns, il donnera libre cours à ce plaisir avec une galerie de créatures étonnantes dont les rencontres et les duels constituent la seule véritable ligne narrative du film. Corps au croisement de l'humain et de l'animal, noirceur expressionniste des décors : Batman Returns tend vers l'abstraction comme vers le dévoilement de pulsions étranges, mortifères, derrière un jeu de masques toujours marqué par l'univers du cirque. Capable de donner une âme au plus criant artifice, les petits hommes verts de Mars Attacks !, mais aussi de rendre artificielle la moindre touche de réalisme, dans Mars Attacks !, la comédie strictement humaine n'est guère réussie, Tim Burton semble heureusement condamné à inventer encore et encore le cinéma qui pourra servir de cadre à son imaginaire. Il lui faut cependant prendre en compte un principe de réalité intransigeant : le succès public est le premier impératif des studios américains, qui ont donné à Tim Burton les moyens de mettre ses rêves en images, mais peuvent toujours les lui reprendre. Cette menace tacite s'est faite plus concrète avec les échecs commerciaux de Ed Wood, et surtout de Mars Attacks !, au budget nettement plus conséquent. Sans renoncer à son goût pour une splendeur visuelle qui libère la magie des songes, le cinéaste a fait avec Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête en 1999 un pas vers un cinéma plus nerveux, où le récit et les scènes d'action gouvernent aussi l'attention du spectateur. Adapté d'une nouvelle de Washington Irving, "The Legend of Sleepy Hollow", 1820, un des textes fondateurs de la littérature américaine, le film nous transporte dans une communauté de colons hollandais du Nouveau Monde. Là , un mystérieux cavalier sans tête semble se livrer à un rituel macabre en décapitant les habitants d'un petit village. Le jeune et innocent policier, Johnny Depp qui vient mener l'enquête découvrira peu à peu "les coulisses" de ces décollations spectaculaires. Parallèlement, Tim Burton réaffirme, derrière des scènes sanglantes, une sensibilité au monde de l'enfance et aux sentiments de solitude qui s'y rattachent. C'est aussi au cinéma de son enfance qu'il revient, à travers une esthétique qui rappelle parfois les fameux films fantastiques de la Hammer, tout en réalisant une œuvre pour le public d'aujourd'hui. Cette harmonie entre passé et présent est également un des enjeux de son remake de La Planète des singes en 2001, d'après le roman de Pierre Boulle, dont furent tirés, à la fin des années 1970, une série de films qui firent les beaux jours du cinéma commercial américain. Faisant suite à Big Fish , 2003, Charlie et la chocolaterie en 2005 est une adaptation du livre de Roald Dahl, best-seller de la littérature enfantine des années 1960. À l'occasion d'un concours, cinq enfants sont invités à passer une journée dans la chocolaterie de Willy Wonka, un industriel excentrique, à nouveau interprété par Johnny Depp. Mais l'usine merveilleuse s'avère pleine de dangers, et les enfants tombent l'un après l'autre dans les pièges qui leur sont tendus. L'un des lauréats, Charlie, un petit garçon issu d'une famille pauvre, réussira néanmoins à tirer tout le monde d'affaire. Les Noces funèbres de 2005, est un film d'animation onirique et gothique inspiré du folklore russe. Dans un village d'Europe de l'Est du XIXe siècle, le jeune Victor, pianiste promis à la fille d'aristocrates désargentés, dépose, par mégarde, la bague de fiançailles sur la branche d'un arbre de la forêt qui n'est autre que le doigt d'une mystérieuse et ravissante mariée morte. Celle-ci s'anime et l'attire dans son royaume tandis que la fiancée l'attend à la maison.
Maître du fantastique fortement influencé par Edgar Allan Poe, excellent conteur et graphiste d'exception, il a notamment signé la mise en scène de Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Ed Wood, Sleepy Hollow, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie, Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, Alice au pays des merveilles, sa plus grande réussite commerciale et un des succès majeurs de l'histoire du cinéma, ainsi qu'en 2012, Dark Shadows et Frankenweenie. Tim Burton a également rédigé les scénarios de L'Étrange Noël de monsieur Jack, réalisé par Henry Selick et des Noces funèbres, deux films d’animation réalisés avec des marionnettes évoluant dans des décors réels. Son cinéma se caractérise par un mélange d'humour et de macabre et par des histoires mettant en scène des personnages marginaux ou des êtres hors-normes, confrontés à la méchanceté du monde réel. On y décèle également une grande influence du cinéma fantastique, du cinéma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Productions.
Marques de fabrique Tim Burton laisse sur chacune de ses œuvres plusieurs empreintes récurrentes, parmi lesquelles : Présence fréquente de parapluies, d'escaliers aux marches irrégulières, de carrelage noir et blanc, d'arbres tordus, de représentants d'églises peu sympathiques et d'épouvantails. De plus, présence quasi perpétuelle de morts. Les espaces des films de Burton, très stylisés, se caractérisent souvent par des perspectives farfelues aux lignes brisées ou déformées à outrance et où dominent angles, cubes et obliques. Ces décors oniriques sont semblables à ceux du Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene, manifeste du cinéma expressionniste allemand qui a durablement marqué le cinéaste. Au début de ses films, les crédits sont souvent présentés en travelling de façon plutôt spectaculaire. Ses travaux et son style sont influencés par l'artiste Edward Gorey, notamment au niveau de ses peintures à l'encre. On peut également citer l'influence graphique d'Edvard Munch et du tableau Le Cri auxquels Beetlejuice et L'Étrange Noël de monsieur Jack font explicitement référence. Il utilise souvent les ombres afin d'obtenir un rendu inquiétant. Ses personnages principaux ont tendance à être des individus solitaires, excentriques, timides, en marge de la société, souvent pâles et distants avec les yeux cernés de noir. Ses créations présentent un bon nombre de rayures noires et blanches et de spirales tordues. Ses films présentent souvent des flocons de neige tombant la nuit ou lorsque la fête commence, in medias res. Il s'inspire parfois du cinéma expressionniste allemand et de ses images exagérées. Pour les trames sonores, il travaille essentiellement avec Danny Elfman, sauf pour Ed Wood, dont la musique est signée Howard Shore et Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street dont la musique est cette fois signée Stephen Sondheim. Il insère souvent des références aux kaiju eiga dans ses films. Il a une prédilection pour les monstres de tous types : loup-garou dans Big Fish, le Pingouin et Catwoman dans Batman : Le Défi, une galerie complète dans L'Étrange Noël de monsieur Jack et Les Noces funèbres… De nombreux éléments sont récurrents dans son univers : Les chiens, souvent compagnons du héros, Frankenweenie, L'Étrange Noël de monsieur Jack, etc.. Le cirque ou la fête foraine, représentant l'amour du cinéaste pour le grotesque et le bizarre. Le cirque est chez lui non seulement l'expression de la différence, mais aussi de la famille car les liens qui unissent ses membres sont généralement très forts. Dans Ed Wood, le réalisateur Edward Wood se constitue une bande d'amis dignes d'une fête foraine : voyant, catcheur, faux vampires, etc.. La demeure du héros, isolée du reste de la ville. Souvent un manoir sur une colline, Batman, Beetlejuice, elle se distingue généralement du reste de son environnement : la maison d'Edward aux mains d'argent perchée sur une sinistre montagne détonne au milieu des habitations bariolées de la ville ; à l'inverse, l'intérieur coloré de la chocolaterie de Willy Wonka tranche avec le décor des rues noires et blanches. Le pont, qui est un symbole de passage, souvent entre le monde des vivants et celui des morts, Beetlejuice, Les Noces funèbres ; on peut également penser au pont sur lequel Ichabod Crane rencontre pour la première fois le cavalier sans tête dans Sleepy Hollow ou celui d'où le Pingouin est jeté à l'eau. La forêt, lieu où le héros va faire une découverte, L'Étrange Noël de monsieur Jack, Big Fish, Sleepy Hollow, Les Noces funèbres, La Planète des singes, Charlie et la chocolaterie. La cage, qu'il utilise comme représentation de l'enfermement, notamment dans Sleepy Hollow, où Ichabod Crane libère un cardinal, petit oiseau rouge, en sa possession. On peut également citer l'oiseau du Pingouin dans Batman : Le Défi ainsi que les oiseaux en cage auxquels chante Johanna dans Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, ou encore le papillon sous la cloche en verre dans Les Noces funèbres, symbole d'emprisonnement. Les fêtes d'Halloween et de Noël sont fréquemment mises en scène, notamment par la présence récurrente d'un plan en plongée où l'on voit des enfants déguisés sur le seuil d'une porte lançant le fameux "Trick or treat!" : L'Étrange Noël de monsieur Jack, Ed Wood, Charlie et la Chocolaterie, etc.
Il a été décoré de l'insigne de chevalier et d'officier de l'ordre national des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand en mars 2010. Il a été le président du jury du Festival de Cannes en mai 2010. Il a été le sujet de plusieurs biographies illustrées, notamment Tim Burton d'Antoine de Baecque , 2006 et Burton par Burton de Mark Salisbury, 1999.
Interprète Film Rôle(s)
Johnny Depp 1990 - Edward aux mains d'argent 1994 - Ed Wood 1999 - Sleepy Hollow : La légende du cavalier sans tête 2005 - Charlie et la Chocolaterie 2005 - Les Noces funèbres 2007 - Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2010 - Alice au pays des merveilles 2012 - Dark Shadows Edward Ed Wood Jr Ichabod Crane Willy Wonka Victor Van Dort Benjamin Barker Le Chapelier fou Barnabas Collins Helena Bonham Carter 2001 - La Planète des singes 2003 - Big Fish 2005 - Charlie et la Chocolaterie 2005 - Les Noces funèbres 2007 - Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2010 - Alice au pays des merveilles 2012 - Dark Shadows Ari Jenny / la sorcière Mme Bucket Émilie, la défunte mariée Mrs. Lovett La Reine de Cœur Dr Julia Hoffman Michael Gough 1989 - Batman 1992 - Batman : Le Défi 1999 - Sleepy Hollow 2005 - Les Noces funèbres 2010 - Alice au pays des merveilles Alfred Pennyworth Alfred Pennyworth Le notaire Hardenbrook Elder Gutknecht le Dodo Christopher Lee 1999 - Sleepy Hollow 2005 - Charlie et la Chocolaterie 2005 - Les Noces funèbres 2010 - Alice au pays des merveilles 2012 - Dark Shadows Le bourgmestre Dr Wonka Pastor Galswells Le Jabberwocky (voix) Bill Malloy Lisa Marie 1994 - Ed Wood 1996 - Mars Attacks! 1999 - Sleepy Hollow 2001 - La Planète des singes Vampira La Femme Martienne Lady Crane Nova Deep Roy 2001 - La Planète des singes 2003 - Big Fish 2005 - Charlie et la Chocolaterie 2005 - Les Noces funèbres Gorilla Kid M.. Soggybottom Oompa Loompa General Bonesapart (Bonaparte) Michael Keaton 1988 - Beetlejuice 1989 - Batman 1992 - Batman : Le Défi 2012 - Frankenweenie Beetlejuice Bruce Wayne / Batman Bruce Wayne / Batman Frankenstein Danny DeVito 1992 - Batman : Le Défi 1996 - Mars Attacks! 2003 - Big Fish Pingouin / Oswald Cobblepot Rude Gambler Amos Calloway Jeffrey Jones 1988 - Beetlejuice 1994 - Ed Wood 1999 - Sleepy Hollow Charles Deetz Criswell Révérend Steenwick Paul Reubens 1985 - Pee-Wee Big Adventure 1992 - Batman : Le Défi 1993 - L'Étrange Noël de monsieur Jack Pee-wee Herman Tucker Cobblepot (le père du Pingouin) Lock Glenn Shadix 1988 - Beetlejuice 1993 - L'Étrange Noël de monsieur Jack 2001 - La Planète des singes Otho Maire de Halloweentown le sénateur Nado Jack Nicholson 1989 - Batman 1996 - Mars Attacks! le Joker Le Président américain James Dale / Art Land Alan Rickman 2007 - Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2010 - Alice au pays des merveilles Le juge Turpin Absolem la chenille (voix originale) Christopher Walken 1992 - Batman : Le Défi 1999 - Sleepy Hollow Max Shreck Le cavalier sans tête Winona Ryder 1988 - Beetlejuice 1990 - Edward aux mains d'argent 2012 - Frankenweenie Lydia Deetz Kim Boggs Elsa Catherine O'Hara 1988 - Beetlejuice 1993 - L'Étrange Noël de monsieur Jack 2012 - Frankenweenie Delia Deetz Sally Edgar / la fille bizarre / la mère de Victor / la prof de gym Martin Landau 1994 - Ed Wood 1999 - Sleepy Hollow 2012 - Frankenweenie Bela Lugosi Peter Van Garrett M. Rzykruski Michelle Pfeiffer 1992 - Batman : Le Défi 2012 - Dark Shadows Selina Kyle / Catwoman Elizabeth Collins Stoddard Box-office
Film Budget
États-Unis France Monde Pee-Wee Big Adventure (1985) Beetlejuice (1988) Batman (1989) Edward aux mains d'argent (1990) Batman : Le Défi Ed Wood (1994) Mars Attacks! (1996) Sleepy Hollow (1999) La Planète des singes (2001) Big Fish (2003) Charlie et la Chocolaterie (2005) Les Noces funèbres (2005) Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (2007) Alice au pays des merveilles (2010) Dark Shadows (2012) Frankenweenie (2012) Filmographie
En tant que réalisateur Courts-métrages 1971 : The Island of Doctor Agor 1979 : Doctor of Doom 1979 : Stalk of the Celery Monster 1982 : Vincent 1982 : Hansel et Gretel 1982 : Luau, coréalisé et coscénarisé avec Jerry Rees 1984 : Frankenweenie 1984 : Aladdin and his Wonderful Lamp (dans l'émission Shelley Duvall's Faerie Tale Theatre) 1985 : The Jar (dans l'émission Alfred Hitchcock présente)
Longs-métrages 1985 : Pee-Wee Big Adventure (Pee-wee's Big Adventure : The Story of a Rebel and his Bike) 1988 : Beetlejuice 1989 : Batman 1990 : Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands) 1992 : Batman : Le Défi (Batman Returns) 1994 : Ed Wood 1996 : Mars Attacks! 1999 : Sleepy Hollow : La Légende du cavalier sans tête (Sleepy Hollow) 2001 : La Planète des singes (Planet of the apes) 2003 : Big Fish 2005 : Charlie et la Chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory) 2005 : Les Noces funèbres (Corpse Bride), coréalisé avec Mike Johnson 2008 : Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street) 2010 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) 2012 : Dark Shadows 2012 : Frankenweenie 2014 : Big Eyes Vidéoclips 2006 : Bones de The Killers 2012 : Here with me de The Killers
En tant que scénariste Courts-métrages 1971 : The Island of Doctor Agor 1979 : Doctor of Doom 1979 : Stalk of the Celery Monster 1982 : Hansel et Gretel 1982 : Luau coréalisé et coscénarisé avec Jerry Rees 1982 : Vincent 1984 : Frankenweenie Longs-métrages 1988 : Beetlejuice 1990 : Edward aux mains d'argent 1993 : L'Étrange Noël de monsieur Jack (The Nightmare before Christmas) de Henry Selick - également directeur artistique 2005 : Les Noces funèbres En tant que producteur 1988 : Beetlejuice 1990 : Edward aux mains d'argent 1991 : Batman, le défi 1989-1992 : Beetlejuice, série télévisée d'animation (producteur exécutif) 1993 : L'Étrange Noël de monsieur Jack de Henry Selick 1994 : Ed Wood 1994 : Cabin Boy de Adam Resnick 1995 : Batman Forever de Joel Schumacher 1996 : James et la Pêche géante (James and the Giant Peach) de Henry Selick - participe également à l'animation et aux effets visuels 1996 : Mars Attacks! 2005 : Les Noces funèbres 2008 : Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2009 : Numéro 9 de Shane Acker 2010 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) 2012 : Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov Projets 2013 : Big Eyes de Scott Alexander et Larry Karaszewski En tant qu'acteur 1992 : Singles de Cameron Crowe : Brian (caméo) 1994 : A Century of Cinema de Caroline Thomas : lui-même 2001 : De Superman à Spider-Man : L'Aventure des super-héros de Michel Viotte : lui-même 2010 : Waking Sleeping Beauty de Don Hahn : lui-même 2012 : Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld : un alien
Prix et distinctions
En 1990, il remporte le ShoWest Award du réalisateur de l'année. En 2006, Tim Burton reçoit un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière au festival d'Annecy. Le 5 septembre 2007, il reçoit un Lion d'or récompensant l'ensemble de son œuvre à la 64e Mostra de Venise. En décembre 2007, il remporte le prix du meilleur réalisateur aux NBR Awards pour Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street. En 2008, il reçoit un prix pour l'ensemble de sa carrière au Festival du film fantastique d'Amsterdam. En février 2010, il reçoit le Winsor McCay Award pour ses contributions dans le domaine de l'animation. Il reçoit en mars 2010 les insignes de chevalier des Arts et des lettres des mains du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Il préside le jury du 63e festival de Cannes, du 12 au 23 mai 2010. En juillet 2012, il reçoit un prix spécial pour ses contributions au cinéma mondial au festival international du film de Moscou. En octobre 2012, il est intégré en même temps qu'Helena Bonham Carter à la confrérie du British Film Institute. Exposition
Il était le sujet d'une exposition à la Cinémathèque française du 7 mars au 5 août 201257. Bibliographie
Ouvrage écrit par Tim Burton (en) Tim Burton, The Melancholy Death of Oyster Boy and Other Stories, 1997. (fr) Tim Burton, La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires, édition bilingue, traduit de l'américain par René Belletto, 1998.
Liens regarder, écouter
http://youtu.be/1tSO78VbIuo Frankenweenie http://youtu.be/gHQ1s2kDp-A les noces funèbres http://youtu.be/xjZihSC42HI Charlie et la chocolaterie http://youtu.be/2PE9qrV1pUM Batman http://youtu.be/fQPzISpaypI Mars attacks http://youtu.be/GPgNrHqfTdY La planète des singes http://youtu.be/0ctED2gGJ3w Alice au pays des merveilles
Posté le : 25/08/2013 13:27
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