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De Montpellier
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Le 2 Juin 1904 naît Péter János Weissmüller
dit Johnny Weissmuller Tarzan et champion olympique
Il naît à Szabadfalu, en allemand Freidorf, dans un village qui fait partie aujourd'hui de la ville de Timişoara en Roumanie. dans ce qui était avant la guerre le territoire de l'Autriche-Hongrie, il mourra à Acapulco, Mexique, le 20 janvier 1984. Acteur et sportif, il est connu sous la double casquette de champion de natation dans un premier temps puis sa gloire sera internationale et durable dans son second rôle, celui bien connu de tous : il est et reste dans les mémoires l'incarnation de Tarzan, l'homme singe au cri fameux.
Il est le fils aîné de Peter Weissmüller et Elisabeth Kersch, une famille allemande du Banat. La famille émigre aux États-Unis en janvier 1905, quand l'enfant a sept mois. À la chute de l'Autriche-Hongrie, la famille devient apatride . Le père, Peter, est mineur à Windber, en Pennsylvanie. C'est là que naît Peter Jr., son plus jeune fils, le 3 septembre 1905 : le bébé est américain de naissance, alors que le reste de la famille, qui déménage à Chicago où le père est embauché dans une fabrique de bière reste apatride. À l'âge de neuf ans, Johnny Weissmüller contracte la poliomyélite. Son médecin lui suggère de pratiquer la natation pour aider à vaincre la maladie. Johnny guérit et continuera à exercer ce sport où il excelle. En 1924, Johnny toujours apatride veut participer aux jeux Olympiques. Pour cela, son père signe l'autorisation pour établir un passeport au nom de son fils cadet, Peter, de nationalité américaine et alors âgé de dix-neuf ans, afin qu'il qu'il puisse se rendre aux jeux olympiques de Paris, en France. Mais c'est Johnny qui partira sous son nom, afin de pouvoir participer aux Jeux olympiques, Johnny Weissmüller falsifie ses papiers d'identité : il se fait passer pour Peter, son frère cadet, américain de naissance, car un apatride n'aurait pu participer aux jeux. Il s'octroie de ce fait la nationalité américaine. Le risque est grand mais, après ses succès olympiques, la nationalité américaine lui sera reconnue et il reprend sa propre identité. Il avait une taille impressionnante pour l'époque : I m 91 et reçut le surnom de "Big John"
Sa carrière sportive
Sa carrière sportive est éblouissante, malgré le handicap de la maladie dans son enfance, malgré sa situation d'immigré sans papiers officiels il fera montre d'un volonté et de qualités sportives qui le monteront, à de nombreuses fois sur la première marche du podium. Il sera notamment, le premier, dans l'histoire de la natation, à passer au-dessous de la minute au 100 mètres nage libre le 9 juillet 1922 à Alméda avec un temps de 58,6/10 secondes. Et titulaire de cinq médailles d'or en deux olympiades (100, 400 et relais 4x200) En 1923, il nage les 400 m en moins de cinq minutes, en couvrant à New Haven, à l'Université de Yale, en petit bassin, un 440 yards en 4 minutes 57 ''. En 1924, à Miami, en petit bassin, il porte à 57 '' 4/10 le record du monde du 100 m : ce temps allait rester dix ans au palmarès. Aux jeux Olympiques de Paris, en 1924, il est triple champion olympique : sur 100 m nage libre, avec un temps de 59 '', sur 400 m nage libre, en 5 minutes 4 '' 2/10, et en relais 4 x 200 m nage libre, avec l'équipe des États-Unis. Il fut détenteur de trois records du monde en 1927. Lors de ses mêmes Jeux, il est médaillé de bronze avec l'équipe du water-polo. Il bat ensuite le record du monde des 100 yards à plusieurs reprises, pour l'amener à 51 '' en petit bassin en 1927, un record qui allait tenir jusqu'en 1943, soit près de seize ans. Le même jour, il devient le premier homme à nager les 200 m en moins de 2 minutes 10 '' en petit bassin : Il réalise 2 minutes 8 '' . Aux jeux Olympiques d'Amsterdam, en 1928, il conserve son titre remporté à Paris sur l'épreuve reine du 100 m, avec un temps de 58 '' 6/10, et fait partie de l'équipe des États-Unis championne olympique en relais 4 x 200 m nage libre. Surnommé «l'Invincible», il est resté invaincu de 1921 jusqu'à la fin de sa carrière. Johnny Weissmuller nageait avec un rythme de bras très élevé, tout en gardant la tête hors de l'eau. Il a été l'un des premiers à pratiquer en nage libre un virage plongeant.
Au total, il remporta 52 titres de champion des États-Unis, et établit 28 records du monde. La longévité de certains de ceux-ci témoigne de sa grandeur pour la postérité. Ainsi, son record du monde de 1927 dans le 100 yards nage libre subsista durant dix-sept ans. Johnny Weissmuller n'a jamais perdu une course jusqu'à sa retraite sportive. Une des particularités de Johnny Weissmuller est de nager le crawl avec la tête hors de l'eau, méthode totalement abandonnée depuis.
Weissmuller abandonne la compétition en 1930 pour devenir acteur de cinéma où il est surtout connu pour avoir interprété dans douze films le rôle de Tarzan ; il tourna ensuite la série des Jungle Jim. Il est mort à Acapulco, site du dernier tournage du Tarzan qu'il a joué.
Son Palmarès
Jeux olympiques médaille d'or au 100 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924 médaille d'or au 400 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924 médaille d'or au relais 4 × 200 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1924 médaille d'or au 100 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1928 médaille d'or au relais 4 × 200 m nage libre lors des Jeux olympiques d'été de 1928 médaille de bronze de water-polo lors des Jeux olympiques d'été de 1924
JO de Paris (1924) : VIIe jeux Olympiques d'été
Les septièmes jeux Olympiques d'été ont eu lieu du 3 mai au 27 juillet 1924 à Paris, en France. Stars au stade
Timbre émis à l'occasion des jeux Olympiques de Paris, en 1924. Ces Jeux durent 84 jours, du 4 mai au 27 juillet. Sur la cendrée, les athlètes s'affrontent dans des courses émouvantes comme ce 800 m où le favori, le Suisse Paul Martin (qui allait participer à 5 Jeux d'affilée), se fait souffler la victoire par le Britannique Lowe. Il inspirera André Obey dans l'Orgue du stade, comme Abrahams, le vainqueur inattendu du 100 m, deviendra plus tard le héros du film les Chariots de feu. Charles Rigoulot remporte la médaille d'or des poids et haltères avant de devenir « l'homme le plus fort du monde ».
Athlétisme, jeux Olympiques, 1924
Autant de mythes vivants qui prennent le visage de Paavo Nurmi, « l'homme au chronomètre » ou celui de Johnny Weissmuller, le nageur play-boy, futur Tarzan des écrans du cinéma. Les « Mousquetaires » du tennis français, Cochet, Borotra, Lacoste et Brugnon se partagent l'argent et le bronze en simple et en double messieurs. La France conquiert son seul titre à ce jour de championne olympique de water-polo. Au total, la France obtient 37 médailles, dont 13 en or. La finale du rugby, entre la France et les États-Unis, donne lieu à plusieurs bagarres violentes, à tel point que ce sport est sorti du programme olympique. Le palmarès des jeux Olympiques d'été de Paris (1924)
Pour les Amoureux de la natation et des records :
Les huitièmes jeux Olympiques d'été ont eu lieu du 28 juillet au 12 août 1928 à Amsterdam, aux Pays-Bas. Les femmes sont officiellement admises dans l'arène
Pour la première fois, la vasque olympique est allumée dans le stade au début des Jeux. Après quelques timides apparitions au tennis, au patinage, au golf ou au tir à l'arc, les femmes obtiennent enfin le droit de cité olympique. La phénoménale foulée de Jules Ladoumègue offre la médaille d'argent du 1 500 m à la France, mais c'est le marathon qui lui apporte l'or, si rare, par El Ouafi, Français d'origine algérienne, qui porte ainsi à trois le nombre des médailles d'or françaises obtenues en athlétisme depuis 1896, quand Nurmi, lui, en décroche une neuvième, pour sa troisième participation aux Jeux ! C'est encore de l'escrime que viennent les lauriers des Français : Lucien Gaudin obtient deux médailles d'or (à 42 ans !). Au total, la France obtient 37 médailles, dont 6 en or. Les premiers Africains indépendants à participer aux jeux Olympiques sont des Égyptiens : Ibrahim Moustafa remporte l'or en lutte gréco-romaine, et Zarid Simaïka l'argent et le bronze en plongeon, haut vol et tremplin, dans le bassin de la piscine olympique.
Palmarès des jeux olympiques d'Amsterdam épreuves natation hommes 1928
Discipline Médaille d'or 2e et 3e places françaises 100 m nage libre Weissmuller, États-Unis 400 m nage libre Zorilla, Argentine 1 500 m nage libre Borg, Suède 100 m dos Kojac, États-Unis 200 m brasse Tsuruta, Japon Relais 4 x 200 m nage libre États-Unis Plongeon, tremplin Desjardins, États-Unis Plongeon, haut vol Desjardins, États-Unis Water-polo Allemagne 3e France (Bulteel ; Cuvelier ; Dujardin ; Keignaert ; Padou ; Rogez ; Thévenon ; Tribouillet ; Van de Plancke)
L'acteur Carrière cinématographique
Dès 1929, Johnny Weissmuller est plus connu pour sa carrière cinématographique où il incarna Tarzan, d'après le héros d'Edgar Rice Burroughs;
Johnny Weissmuller a une biographie indissociable des rôles de Tarzan et de Jungle Jim, dans une moindre mesure, qu'il interpréta au cinéma et à la télévision; En 1929, Johnny Weissmüller signe donc, un contrat avec une société de marque de sous-vêtements masculins, la BVD (Bradley, Voorhees & Day) qui l'emploie comme mannequin et représentant. Johnny voyage dans le pays entier et se produit dans des spectacles de natation, distribuant des publicités pour une marque de maillot de bains, signant des autographes et participant à des programmes de radio. La même année, il fait sa première apparition dans le film Glorifying the American Girl : il y apparaît en Adonis, ne portant qu'une feuille de vigne en guise de vêtement. Après cette brève apparition dans Gloriflying, the american girl en 1929 de John W. Harkrider et Millard Webb, la Metro Goldwyn Mayer lui propose d’incarner Tarzan à l’écran, le célèbre héros d’Edgar Rice Burroughs. Le premier volet, Tarzan l’homme singe, est tourné en 1932, sous la direction de W.S. Van Dyke avec Maureen O’Sullivan dans le rôle de Jane. Le film remporte un succès colossal et Johnny Weissmuller devient immédiatement une immense vedette, malgré ses piètres talents d’acteur. Sa superbe musculature est malgré tout mise à contribution, dans quatre suites pour la MGM : Tarzan et sa compagne en 1934 de Cedric Gibbons, puis dans Tarzan s’évade en 1936 et Tarzan trouve un fils en 1939, tous deux réalisés par Richard Thorpe. En 1942, Johnny Weissmuller continue l’aventure des Tarzan avec la RKO pour cinq autres films, certes de moindre qualité, mais toujours aussi populaires. En 1946, il change de registre en incarnant l’aventurier Johnny Duval dans Le marais en feu avec Buster Crabbe, un autre ex-Tarzan célèbre. Le succès est mitigé et Johnny envisage alors de se retirer du cinéma. En 1948, vedette sur le déclin, la Paramount lui propose malgré tout, le rôle de Jungle Jim dans Le trésor de la forêt vierge réalisé par William A. Berke. Contre toute attente, le triomphe de cette production de série B est phénoménal. Jusqu’en 1955, seize épisodes cinématographiques des aventures du héros de la jungle seront tournés. Par la suite, vingt-six épisodes seront réalisés pour la télévision, tous au cours de l’année 1955. Son impressionnante musculature et ses talents de nageur avec de nombreuses séquences sous-marines illustrent certains Tarzan l'ont rendu très populaire.
Il est alors à l’apogée de sa carrière et devient une star planétaire.
Il tiendra le rôle de Tarzan dans douze films, notamment avec le singe Cheeta à partir du deuxième film : Tarzan et sa compagne, 1934. Il demeure le Tarzan le plus célèbre de l'histoire du cinéma. Son cri est toujours utilisé ou imité dans les adaptations ultérieures de Tarzan.
Le rôle de Jungle Jim
Dans la carrière de Weissmuller, Tarzan demeurera un rôle phare, le succès rencontré avec le rôle de Jungle Jim est plus mitigé. Le rôle du très guindé chasseur devenu civiliser le sauvage se présenta en définitive comme une sorte de contre emploi de celui qui demeure, pour l'inconscient collectif, l'homme singe. Les autres Tarzan
De Elmo Lincoln, en 1918 à Casper Van Dien en 1997, on ne compte plus le nombre de comédiens qui ont endossé le costume dénudé des films de Tarzan. Pourtant, c'est le nom de Johnny Weissmuler, qui lui, demeure pour la postérité le plus fortement accolé. Johnny Weissmuller, avec ses admirables prouesses athlétiques et ses répliques lapidaires et primaires, a su rendre à merveille la dimension sauvage du personnage mi-homme mi-singe.
Le cri de Tarzan , les légendes.
Des légendes toutes plus idiotes, et plus ou moins méchantes les unes que les autres ont traînées sur les plateaux avec inélégance : Selon David Wallechinsky dans son livre Complete Book of the Olympics, la fameuse légende du cri de Tarzan, ce cri caractéristique que Weissmüller utilisait au cinéma dans Tarzan, est inventée de toutes pièces et n'est qu'une blague de l'équipe de tournage. Selon celle-ci, le cri aurait été lancé en 1934, lorsque l'acteur, huilé pour mieux briller à la caméra dans le film Tarzan et sa compagne, s'élançait accroché à sa liane ; à ce moment Maureen O'Sullivan qui l'enlaçait, aurait glissé et se serait malencontreusement retenue à la seule partie de l'anatomie de son partenaire qui n'avait pas été huilée. En revanche, Wallechinsky assure qu'en 1958, Weissmüller, participant à un tournoi de golf à Cuba, fut pris avec ses compagnons en otage par des combattants castristes : plein de sang froid, il parvînt à radoucir leurs ravisseurs en lançant le cri de Tarzan. Les combattants, parfaits connaisseurs de la culture américaine, lui lancèrent alors : Tarzan ! Welcome to Cuba ! (Tarzan ! Bienvenue à Cuba !). Non seulement Weissmuller et ses compagnons ne furent pas attaqués mais furent escortés avec respect par la police de Castro.
La réalité sur le cri de Tarzan:
Le célèbre cri du Tarzan n'est pas le résultat de la voix de Johnny Weissmuller . Il est en fait le mixage de plusieurs cris d'animaux.
Sa Filmographie
Cinéma 1929 : Glorifying the American Girl (Adonis) 1932 : Tarzan l'homme singe (Tarzan the Ape Man) de W.S. Van Dyke (Tarzan) 1934 : Tarzan et sa compagne (Tarzan and His Mate) de Cedric Gibbons et Jack Conway (Tarzan) 1936 : Tarzan s'évade (Tarzan escapes) de Richard Thorpe (Tarzan) 1939 : Tarzan trouve un fils (Tarzan finds a son !) de Richard Thorpe (Tarzan) 1941 : Le Trésor de Tarzan (Tarzan's Secret Treasure) de Richard Thorpe (Tarzan) 1942 : Les Aventures de Tarzan à New York (Tarzan's New York Adventure) de Richard Thorpe (Tarzan) 1943 : Le Mystère de Tarzan (Tarzan's Desert Mystery) (Tarzan) 1943 : Le Triomphe de Tarzan (Tarzan Triumphs) (Tarzan) 1945 : Tarzan et les Amazones (Tarzan and the Amazons) (Tarzan) 1946 : Tarzan et la femme léopard (Tarzan and the Leopard Woman) (Tarzan) 1946 : Swamp Fire (Johnny Duval) 1947 : Tarzan et la Chasseresse (Tarzan and the Huntress) (Tarzan) 1948 : Tarzan et les Sirènes (Tarzan and the Mermaids) (Tarzan) 1948 : Jungle Jim (Jungle Jim) 1949 : The Lost Tribe (Jungle Jim) 1950 : Mark of the Gorilla (Jungle Jim) 1950 : Captive parmi les fauves/ Captive de la jungle (Captive Girl) (Jungle Jim) 1950 : Jungle Jim in Pygmy Island (Jungle Jim) 1951 : Fury of the Congo (Jungle Jim) 1951 : Jungle Manhunt (Jungle Jim) 1952 : Jungle Jim In the Forbidden Land (Jungle Jim) 1952 : Voodoo Tiger (Jungle Jim) 1953 : Savage Mutiny (Jungle Jim) 1953 : Valley of Head Hunters (Jungle Jim) 1953 : Killer Ape (Jungle Jim) 1954 : Jungle Man-Eaters (Jungle Jim) 1954 : Cannibal Attack 1955 : Jungle Moon Men 1955 : Devil Goddess 1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner
Télévision:
1955 : Jungle Jim, série télé (Jungle Jim).
Petites notes autour du sujet :
-Freidorf — en hongrois Szabadfalu — qui faisait alors partie de la Monarchie des Habsbourg, a été rattaché à la ville de Timişoara, Roumanie. -Des années 1880 jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, la poliomyélite a sévi dans le monde entier sur un mode épidémique et a handicapé ou tué plusieurs millions de personnes.
L'homme sa vie privée
Weissmüller s'est marié cinq fois : Selon certaine biographie, il aurait épousé Camilla Louiee. avec la chanteuse Bobbe Arnst le 28 février 1931, ils divorcent en 1933, Puis avec l'actrice Lupe Vélez le 8 Octobre 1933, ils divorcent en 1939. Il épousa ensuite Beryl Scott le 20 Aoùt 1939, ils divorcent en 1948, avec qui il a trois enfants : Johnny Weissmuller, Jr. (1940-2006), Wendy Anne Weissmuller (1942), et Heidi Elizabeth Weissmuller (1944–1962). Puis Allene Gates en 1948 et divrce en 1962. et enfin Maria Baumann sa dernière épouse de 1963 l'accompagna jusqu'à sa mort en 1984 Liaison probable avec : Tallulah Bankhead, Joan Crawford.
Dans les années soixante, fortune faite, Johnny Weissmuller se retire à Fort Lauderdale, en Floride, tout en conservant une propriété avec villa et piscine dans le chic quartier de Bel Air proche de Hollywood. Cependant, une mauvaise gestion de ses biens et les énormes pensions alimentaires qu’il doit verser à ses ex-femmes le ruine partiellement. Il est alors contraint de pratiquer plusieurs petits métiers pour subvenir à ses besoins. Il prête même son nom à des constructeurs de piscines pour gagner quelques royalties. Johnny participe aussi à diverses émissions de télévision. Il effectue une ultime apparition au cinéma aux côtés de Charlton Heston dans Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (en 1976). Au début des années quatre-vingt, Johnny Weissmuller n’est plus que l’ombre de lui même. Victime de thromboses cérébrales à répétition, paralysé, il vit reclus et devient sénile. Certaines personnes diront qu’il se prenait pour Tarzan dans ses crises de démence. Lors d’un séjour de convalescence à Acapulco au Mexique, il meurt paisiblement dans son sommeil, le 20 janvier 1984. Compte tenu des pensions alimentaires qu'il devait, Johnny Weissmüller meurt dans la gène.
Il sera inhumé dans le cimetière de cette même ville.
Tarzan le personnage
Tarzan est un personnage de fiction créé par Edgar Rice Burroughs en 1912 dans le roman Tarzan of the Apes, publié pour la première fois en France chez Fayard en 1926 sous le titre Tarzan chez les singes, puis chez les éditions Néo. La bande dessinée et le cinéma consacreront le mythe, bien qu'en particulier pour le cinéma ce soit au prix d'une trahison colonialiste du personnage et des histoires d'origine. Cette trahison fut la source d'un lancinant conflit entre Burroughs, désireux d'adapter fidèlement ses œuvres, et les réalisateurs obligés pour éviter les poursuites judiciaires, d'insérer au générique de chacun de leurs films "très librement adapté des personnages créés par Edgar Rice Burroughs".
Le premier volume est suivi de 25 autres ouvrages.
Tarzan est le fils d'aristocrates anglais qui ont été débarqués dans la jungle africaine suite à une mutinerie. À la mort de ses parents, Tarzan est recueilli par une tribu de grand singes, les orangs, une espèce inconnue de la science mais qui partage des caractéristiques communes avec les gorilles, les chimpanzés et les premiers hominidés, en particulier une forme primitive de langage. En orang, Tarzan signifie peau blanche, mais son véritable nom est John Clayton III, Lord Greystoke. Ayant dû survivre dans la jungle depuis sa plus tendre enfance, Tarzan montre des capacités physiques supérieures à celles des athlètes du monde civilisé. Il est aussi doté d'un intellect supérieur et il apprend l'anglais seul en utilisant les livres d'images qu'avaient emportés ses parents. Contrairement à la plupart de ses incarnations cinématographiques, le Tarzan des romans parle un anglais parfait. Tarzan rencontre des humains pour la première fois alors qu'il est adulte. Ce sont des Noirs autochtones, grâce auxquels il s'humanise en découvrant la viande cuite. Il se rend alors en Amérique, à Baltimore mais finit par rejeter la civilisation moderne et retourne dans la jungle. Au fil de ses aventures, il découvre des cités oubliées comme celle d'Opar ou des mondes perdus comme celui de Pal-ul-don.
Les sources d'inspiration : les enfants sauvages
Tarzan est à la fois une variation du mythe du bon sauvage (Vendredi, dans Robinson Crusoé, les premiers écrits de Jean-Jacques Rousseau...) et de la légende de l'enfant sauvage (au même titre que Mowgli du Livre de la jungle de Rudyard Kipling, Romulus et Rémus, les mythiques fondateurs de Rome, ou Atalante, la chasseresse de la mythologie grecque). Son histoire s'appuie sur les théories du darwinisme social, science qui eut son heure de gloire au début du xxe siècle et inspira aussi Jack London et Robert E. Howard. Dans le cadre de la psychologie analytique, cet Homme primitif est un archétype, parmi des figures masculines multiples de la psyché de la femme. Cette part masculine de la femme se nomme l'animus. À ce titre, on peut dire que Tarzan est un personnage jungien (de Carl-Gustav Jung, inventeur du concept, avec celui, complémentaire, de l'inconscient collectif). Posant par ailleurs d'autres problématiques philosophiques telles que la sauvegarde de l'environnement, le respect de la vie animale, les rapports nature/culture, l'animalité de l'homme, il n'est pas exagéré de dire que Tarzan est devenu un mythe au sens premier du terme, au même titre que d'autres mythes modernes déjà fameux : Faust, dom Juan, le Dr Jekyll, Dracula ou Frankenstein , rejoignant ainsi les grands mythes fondateurs de l'antiquité gréco-romaine : Sisyphe revisité par Camus, le mythe de la caverne, Platon, Antigone, Œdipe, etc. Notons aussi une thématique psychosexuelle résidant en l'attirance trouble, érotique et sensuelle de Jane pour une forme de force primitive et bestiale, d'où d'autres questionnements culturels et philosophiques : Tarzan est-il l'archétype machiste de l'homme dominateur ? Même politiquement, n'est-il pas le sujet d'une admiration inconsciente et collective d'un phénomène "fascisant" le surhomme, la force brute... ? Pourtant, Tarzan est souvent l'ami des Noirs, et eux-mêmes sont toujours victimes du colonialisme blanc. Un "mythe" étant une légende posant, symbolisant, cristallisant des thèmes et des questions philosophiques, Tarzan est devenu un mythe. Les aspects "nature-culture", "animalité de l'homme", "science sans conscience", "écologie profonde", "critique de l'européocentrisme" de cette légende sont particulièrement traités dans la seule adaptation "réaliste" et culturellement solide du mythe: Greystoke, ou la légende de Tarzan, de Hugh Hudson (voir ci-dessous). Dans le dictionnaire des films de Jean Tulard dans Robert Laffont, collection Bouquins, ce film a trois étoiles sur quatre.
Le prédécesseur oublié : le Français Saturnin Farandoul
Tarzan n'est pas le premier personnage imaginaire à avoir été élevé dans la jungle. En 1879, le dessinateur Albert Robida (1848-1926) signe un roman de 800 pages intitulé les Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul. L'aventure démarre avec un naufrage au cours duquel Saturnin, âgé de 4 mois et 7 jours, échoue avec son berceau sur une île peuplée de singes. Adopté, il deviendra aussi agile qu'eux. À 11 ans, conscient de sa différence, il quitte sa tribu, prend la mer sur un tronc de palmier, puis est recueilli par un navire. Il apprend vite, et devient rapidement un leader parmi les hommes, mais aussi parmi les animaux. Une bataille avec des pirates lui fera retrouver sa tribu de singes dont il fera un régiment armé, instruit et civilisé, et toujours victorieux. Les aventures suivantes sont aussi invraisemblables qu'indescriptibles, Saturnin ira même sur Saturne... Saturnin Farandoul est donc, 33 ans avant Tarzan, le premier personnage de roman à être élevé dans la jungle et à régner sur des animaux. Sa faible notoriété tient peut être à la rareté de ce roman, dont seuls 100 exemplaires existeraient encore en France. Marcel Fabre a porté ces aventures à l'écran en 1913.
Chanson de Serge Lama :
Quand tu dors près de ton mari Pour la trois-cent-millième fois Ne t'arrive-t-il pas des fois De rêver qu'il est quelqu'un d'autre?
Et quand tu roules dans son lit En miaulant comme un jeune chat N'espères-tu pas quelquefois Que Tarzan est derrière la porte?
Dans la grande forêt, forêt vierge de l'amour Il t'emporte avec lui Et de source en cascade il t'enlève En poussant son grand cri- Oy oy oy!
Tu t'accroches à ses hanches tellement fort Que tes veines en sont bleues Quelles vacances, quelle chance, tu es belle Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux.
Quand tu dors près de ton mari Et que ton plaisir ne vient pas Ne t'arrive-t-il pas des fois De rêver qu'il est quelqu'un d'autre?
Et quand tu vogues dans la nuit Au vent de son plaisir à lui Pour atteindre le paradis Tu rêves que Tarzan t'emporte
Dans la grande forêt, forêt vierge de l'amour Il t'emporte avec lui Et de source en cascade il t'enlève En poussant son grand cri Oy oy oy!
Tu t'accroches à ses hanches tellement fort Que tes veines en sont bleues Quelles vacances, quelle chance, tu es belle Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux.
Dans la grande forêt, forêt vierge de l'amour Il t'emporte avec lui Dans l'espace il t'enlace il t'embrasse En poussant son grand cri Oy oy oy!
Vos corps planent dans les lianes Près du fleuve étrange et dangereux Quelles vacances, quelle chance, tu es belle Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux Et Tarzan est heureux
Vision d'une langue de vipère sur J. Weismuller.
À l'occasion de la sortie de son livre « En Tarzizanie », Orion Scohy revient sur la génèse du personnage (Tarzan, enfin pas vraiment Tarzan, disons un genre de Tarzan). Dans ce dernier épisode (du moins, il faut l'espérer), Orion Scohy raconte la fin funeste de Johnny Weissmuller. Résumé de l'épisode précédent : Orion Scohy est peut-être un type passionnant dans la vie, mais comme écrivain-chroniqueur, il laisse à désirer : on ne voit jamais où il veut en venir. S'étant soi-disant rendu à Sommières (Gard) pour assister à une séance exceptionnelle du film Titanic 3D (dont la sortie récente concourt d'après lui à causer sa perte), il glisse sur une fausse peau de banane puis dans un fleuve en crue. Là , n'en finissant pas de mourir, il songe à des choses d'une importance très inégale : Johnny Weissmuller – sur le syndrome duquel on n'a toujours rien appris – ou l'absence, au moment présent, de tout gilet de sauvetage dans son environnement immédiat, ce qu'il ne doit qu'à son étourderie. Alors le piège de la 20th Century Fox se referma sur moi. Les flots m'enveloppèrent définitivement. Et tandis que l'eau s'insinuait dans mon organisme par tous les défauts de continuité qui caractérisent une enveloppe humaine, je ne pus évidemment pas m'empêcher de penser à la fin de Martin Eden, la vivifiante noyade volontaire de l'écrivain qui pourtant vient de rencontrer le succès -, un modèle du genre souvent cité : « Il flottait languissamment, bercé par un flot de visions très douces. Des couleurs, une radieuse lumière l'enveloppaient, le baignaient, le pénétraient. Qu'était-ce ? On aurait dit un phare. Mais non, c'était dans son cerveau, cette éblouissante lumière blanche. Elle brillait, de plus en plus resplendissante. Il y eut un long grondement, et il lui sembla glisser sur une interminable pente. Et, tout au fond, il sombra dans la nuit. Ça, il le sut encore : il avait sombré dans la nuit. Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir. » Quel trouble-fête je fais ! Voilà que je gâche pour la seconde fois, en l'espace de quelques jours, ce si beau morceau de bravoure littéraire. Car c'est bien à ce moment précis que je poussai un cri terrible, un cri qui n'était pas, comme celui de Tarzan/Weissmuller, le fruit d'un quelconque mixage sonore, croyons-moi.
Le fait est que Johnny Weissmuller (puisqu'il daigne réapparaître, abusons-en) s'était si bien entraîné à imiter ce mélodieux hurlement artificiel qu'il savait le reproduire à la perfection, alors qu'il ne jouait plus le rôle de Tarzan au cinéma depuis des lustres, juste pour épater la galerie. Il avait dompté, afin de mieux le singer, cet étrange hybride, fruit du mariage entre l'homme, la bête et la machine. David Wallechinsky raconte même qu'une fois, alors qu'il était pris en otage par des combattants castristes à l'occasion d'un tournoi de golf à Cuba, Weissmuller se tira d'affaire en poussant ces quelques notes connues de tous. « Tarzan ! Welcome to Cuba ! » s'écrièrent alors les fidéliens avant de l'escorter vers le parc Accrobranche le plus proche (information Wikipedia).
S'il fut un véritable champion de natation (qui perfectionna la technique du virage plongeant mais avait la particularité assez peu aquadynamique de crawler la tête hors de l'eau), on sait que la vie entière de Weissmuller se déroula sous le signe de l'usurpation. Pour commencer, l'apatride venu d'Autriche-Hongrie s'était octroyé la nationalité américaine en falsifiant ses papiers (on la lui accorda par la suite officiellement au vu de ses succès sportifs). Mais ce fut lors de ses débuts au cinéma qu'il envisagea véritablement le mensonge comme un art de vivre, lui qui n'avait pas du tout prévu d'incarner le naïf Tarzan : « Un jour, je suis allé chez M.G.M. rendre visite à mon vieux copain Clark Gable. Je venais à peine de franchir la porte des studios que je m'entendis interpeller : "Si c'est pour le rôle de Tarzan, c'est dans ce coin, là -bas, qu'on tourne les bouts d'essai..." » ; « Toute ma carrière ne fut qu'une suite de fraudes. Avec cette nuance que, physiquement, je n'ai cessé de payer généreusement de ma personne, sautant, me balançant entre deux arbres grâce à de solides lianes plastifiées. Comparés à moi, ceux qui me précédèrent et qui vinrent après moi dans le même emploi ne furent que des femmelettes » (informations Cinemorial.com). Il s'amusa donc à faire l'acteur, puis, plus tard, quand on ne voulut plus de lui en tant que Tarzan (il bedonnait trop), il campa un succédané de ce dernier, Jungle Jim, jouant à se singer lui-même, en quelque sorte, au milieu de décors en carton-pâte censés représenter des paysages asiatiques. Puis on ne voulut plus de lui nulle part sur les plateaux de cinéma (il bidonnait trop). Voici un singe/signe Il continua alors d'accumuler dettes et procès à cause de ses cinq mariages, s'identifiant toujours davantage au seigneur de la jungle, poussant son cri à la moindre occasion. Sa santé se détériora, ses feulements s'estompèrent un brin, son bassin se fêla (« Un comble : moi qui n'ai jamais eu une égratignure pendant toutes mes années hollywoodiennes en accomplissant mes prouesses acrobatiques, je suis tout bêtement tombé d'une chaise ! »). Puis il sombra dans la folie, la solitude, la sénilité. On l'interna « dans un asile où il continua, chaque matin, de se marteler la poitrine en poussant son cri triomphal de roi de la jungle » (Sportvox.fr). Au point qu'on parla même de syndrome Tarzan. Enfin, ce fut l'œdème pulmonaire et il se noya à l'intérieur de lui-même, submergé par le liquide accumulé dans ses poumons, lui, le nageur véloce qui pourtant avait si longtemps su sinuer la tête hors de l'eau, hors de son élément, hors de lui-même en quelque sorte. Et ce fut donc la mort, à Acapulco (citron amer).
À son enterrement, en guise de salves, on fit jouer le cri de Tarzan – certains disent trois fois de suite, d'autres prétendent que ce fut « en boucle » (mes informations, en majorité prises sur Internet, sont recoupées pour la plupart, tellement qu'il n'en reste que des lambeaux qui, même si on les cousait entre eux, pourraient à peine vous servir de cache-sexe, c'est dire. Or certaines sont parfois contradictoires au sein d'une même source ; par exemple, je lis sur le site cinemorial.com - à propos des relations calamiteuses entre Weissmuller et Maureen O'Sullivan, qui jouait Jane à l'écran - que Maureen aurait déclaré un jour que « Cheetah sentait meilleur que Johnny » ; mais, plus loin, il est dit que c'est Johnny qui fit courir « le bruit que sa partenaire "avait une haleine pire que celle de Cheetah" ». Alors, un conseil : faites comme moi, méfiez-vous de tout et restez paranos aussi longtemps que le monde entier continuera de comploter contre vous). Vraiment balèze, le Weissmu ! Essayez donc de survivre plus de 30 minutes dans la jungle avec une tenue pareille... Pour en finir avec la jungle et le mimétisme forcené (ou l'hybridation constante et contre-nature) qu'elle semble favoriser, visionnons donc cet extrait de reportage de la fin des sixties (où tout le monde copie tout le monde : le singe imite l'homme qui imite le singe qui imite le singe qu'imite l'ours, et même la panthère contrefait la statue qui représente une panthère) ; une des rares séquences du corpus disneyen que je tirerais de l'autodafé qu'il mérite (avec un ou deux bons moments de son étonnant documentaire sur une bande de chats bohèmes à Paris) – une tentative réussie de blanchiment du jazz, et Louis Prima n'y est pas pour rien, lui l'Italo-Amerloque qui chante et joue comme un Noir, à s'y méprendre. Voilà , oublions donc l'acteur-sportif mort et siphonné (réincarné depuis en cocktail) et revenons à ma passionnante noyade personnelle. « Dans ce monde qui n'est qu'un gigantesque tsunami latent, tu dois apprendre à crawler la tête hors de l'eau », me dis-je à l'instant fatidique, quand il ne me resta plus qu'un quart de microseconde à vivre. Ding ! C'est alors que je sentis quelque chose me tirer vers la berge par les cheveux (que j'ai longs et soyeux) malgré les torrents en furie. L'instant d'après, j'étais hors de l'eau, allongé à même le sol détrempé. Calme était la nuit, la pluie s'était tue et on n'entendait qu'une ou deux sirènes au loin, peut-être des alarmes de voitures ou de magasins. Pendant que je reprenais mon souffle, entamant le long égouttage qui continuera de m'occuper jusqu'au dernier, j'écoutai d'une oreille distraite les explications du spectre hologrammairien qui m'avait aimablement tiré de ce mauvais pas : « Bonjour. Mon nom est Lawrence Durrell, l'auteur du Quatuor d'Alexandrie. Après avoir sillonné le monde, j'ai vécu mes dernières décennies à Sommières, jusqu'à ma mort, en 1990. J'aurais dû avoir cent ans cette année. C'est grâce à ma présence ici que ce village a reçu la prestigieuse visite de mes amis Anaïs Nin, Henry Miller, Yehudi Menuhin et... ». Et autres choses barbantes. Comme j'allais nettement mieux, je plantai là le spectre wikipédien à la voix synthétique et me traînai jusqu'à l'aéroport, direction Hômswitôm. J'ai beaucoup de respect pour les revenants, mais je préfère qu'ils ne se convertissent pas en guides touristiques. Et comme celui-ci semble aimer les sirènes, laissons-le donc déguster ma belle queue de poisson ! J'ai tout de même vérifié, après mon retour à la civilisation : Durrell est bien né en 1912. Il rejoint donc au club des centenaires Tarzan et le Titanic, mais aussi Gene Kelly, Michelangelo Antonioni, Samuel Fuller, John Cage, Doisneau, Pollock et Le Pont Mirabeau d'Apo. Mais je préfère oublier cet épisode ainsi que tout ce qui se rapporte à Sommières, commune sinistrée qui plus jamais n'abritera de célébrité, même passagère, et c'est heureux. Oui, tirons un trait sur toute l'eau du monde (celle qu'on attend, celle qui mouille et celle qui tue). À présent, après avoir donc écrasé à plate couture (sur le plan moral) la 20th C.F., après aussi mon agile pied-de-nez à la barbe de l'ERB Inc., et à la suite de la résurrection provisoire de Johnny Weissmuller par mes soins, il semble que l'heure soit venue de vous révéler quelque chose qui va impitoyablement bouleverser vos vies étriquées (et ceci n'est pas une autre histoire)... Voilà , j'en ai bavé, pas vous, mais... oui, Serge Gainsbourg ME DOIT TOUT. Note de la rédaction : Non seulement M. Scohy a le cheveu rare et peu soyeux, mais sa plume n'est guère plus approchable.
Liens : http://youtu.be/9NL7nP61-hk Le cri de Tarzan http://youtu.be/y9J0TO7xseU Sheetah http://www.lecridetarzan.com
Tarzan et les trappeurs http://youtu.be/ouiqQ2M4b64 1 http://youtu.be/97EiCp_TFXg 2 http://youtu.be/oMIbQ4Gv4LE 3 http://youtu.be/YMOgySevQyU 4 http://youtu.be/ouiqQ2M4b64 5
http://youtu.be/odsjBCnu7cA interview http://youtu.be/wPb0b_3AVu0 Et Tarzan est heureux Serge Lama
Posté le : 02/06/2013 16:01
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