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Accueil >> newbb >> Défi de la semaine (26 septembre 2015) [Les Forums - Défis et concours]

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Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Plume d'Or
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Chères Loréennes, chers Loréens,

Me revient l'honneur de vous proposer le défi de la semaine.
Je réponds avec bonheur à la demande de notre chère Delphine. Ah quel bonheur!

Ce défi est sous le signe des i. Hi hi!

Le voici :

Quittons notre pays mes ami(e)s
Et prenez un verre de Chianti.
Sans être par lui abruti,
Vous décidez d’ourdir du rififi
Au Vatican où vous créez la chienlit.
Faites que par votre narration, je sois asservi
Sous réserve qu’à l’humour vous soyez assujetti !
Et que vos mots donnent lieu à un charivari !


Que puis-je vous souhaitez d'autres que bon appétit : un appétit pour une nouvelle ou un poème?

Recevez toutes et tous mon amitiés loréenne, mon amitié, tout simplement.

Jacques

Posté le : 25/09/2015 23:09
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
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Puisque le patron de François a dit: ''les premiers seront les derniers'' ayant occupé cette place de dernier, durant toute ma période scolaire, je m 'octroie, cher Isté, le droit d’être le premier à déposer un texte sur ton défi!!!



Pour habitude ayant,la chose est peu courante,
De passer le dimanche aux matines sonnantes,
Voir mon ami François, pas celui de Hollande,
Les hommes politiques, me foutent trop les glandes.

Je parle de celui, connu comme un loup blanc,
Logeant place St Pierre, tout prés du Vatican,
Un petit quatre pièces, simple, sans artifice,
Car son métier réclame le gout du sacrifice.

Nous nous étions connu, un soir à Buenos-Aires,
Nous avions communié, autour d’un ou deux verres,
Et avions pris l’Ostie..... spumante, un vrai délice,
Que Jorge Mario, buvait dans son calice….

Il a eu la passion du métier, c’est unique,
Alors que son papa féru de mécanique,
Pour à peine une obole, accordait les soupapes,
François avait juré, moi je serai le Pape !!!

Aussi, en ce dimanche, au balcon installé,
De son appartement, donnant, ce n’est pas laid,
Sur la place Saint Pierre, et d’où il bénissait,
Les pèlerins présents, et tout en bas massés.

François très gentiment, voulut qu’a ses cotés,
Je me tienne un instant, mais me suis rétracté,
J’étais venu sans bruit, sans personne alerter
Fatigué de mes fans, de ma notoriété.

Les louanges habituelles et certes justifiées,
Vantant mon intellect, par d’aucuns magnifié,
N’avaient pas en ce jour, lieu d’être célébrées,
Faire de l’ombre à François, ce n’était pas l’objet.

Alors que j’étais là venu incognito,
Rencontré mon poteau, le gars Bergoglio,
De la foule montât un cri, un chuchotis :
-‘’Mais qui donc est le gars à coté de Titi’’

Ainsi, ma discrétion ne fut pas suffisante,
Rejetant mon envie de réserve, prégnante
Ma charité Chrétienne fut bien mal acquittée :
François, ne m’ tient plus en odeur de sainteté…...!!!


Pour me faire pardonner de ce poème blasphématoire, j’irai, en fin de matinée me confesser auprès du père Antoine……………….. c’est le bistrot du coin de la rue !!!





Posté le : 26/09/2015 05:36
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Plume d'Or
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Sacré kjtiti, tu as su magnifier cette blague avec ta verve et ton sens de la rime que j'apprécient tant chez toi.
Le défi est bel et bien lancé.
Donald

Posté le : 26/09/2015 07:37
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
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Je reviens parmi vous et je vais tenter de relever le défi :)

Posté le : 26/09/2015 16:53
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Plume d'Or
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Cher Serge,

Qu'en ce jour Kjtiti soit béni
Car de son poème j'ai tant ri,
Non, Kjtiti ne sera pas excommunié,
Car par son humour il n'a en rien calmonié!
Comme toujours il nous a beaucoup donné
Et dans son sillage il sera difficile de s'abandonner
Mais je vais tenter, sa verve, d'assaissonner.

Merci très cher Serge.
A chaque fois que je te lis, je me dis comment faire aussi bien que toi. Je baisse un peu les bras!
Je vais m'atteler à la tâche.

Je partage l'avis de notre ami Donald. Quel départ Grand Dieu!
Tu es un Loréen papal!

J'ai été assez souvent proche des derniers. Il faut que je me hâte!

Amitiés de Dijon.

Jacques


Posté le : 26/09/2015 17:06
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Plume d'Or
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Bonjour Isabelle,

Nous sommes très heureux de t'accueillir ici.
Je suis certain que ta tentative sera fructueuse.


Je te bénis pour nous avoir rejoint.
J'attends avec impatience que tu nous amen (oh la faute!) ton texte.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 26/09/2015 17:09
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
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Titi,

Je n'en attendais pas moins de toi !
Le Serge est plus grand que le François
Tu es devenu le pape de l'orée.
J'attends d'être par toi baptisée.

Ave !

Couscousina.

Posté le : 26/09/2015 17:53
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
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Je vous bénis Loréens, vous dont les louanges flattent mon égo quasiment Papale, que vous savez surdimensionné.


A la lecture de celles-ci, j’ai fort envie de postuler à la succession de François, d’autant que je crois savoir que la cave du Vatican est bien fournie en vin béni !!

Imaginez mes amis, nous organiserions sur la place St Pierre, le RV des poètes de L’ORée avec barbecue géant et pinard à volonté !!!


Les messes seraient dites en vers, (mais pas contre tous), le vin de messe serait du Bourgogne de chez Isté, les Ostie, des frites de chez couscous, plus d’harmonium pour accompagner les offices , mais du rock des années 60, cher à Donald, et la chef de la chorale serait loriane dont on sait l’affection qu’elle porte à la chose religieuse…….!!!

Ah, le beau programme, qui ramènerait du monde dans nos chapelles, à l’ instant où nos compatriotes ne croient plus au messie de la gente politique, votez pour Titi Pape, lui aussi, capable de faire des promesses pour demain ou pour l'au delà,…………… sans être certain de pouvoir les tenir !!!

TITI l mérite bien L’ORée… ole !!!!

Posté le : 27/09/2015 09:24
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Titi
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
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Il me semblait bien t avoir aperçu place est Pierre, kijtiti. Clothilde s y rend quelquefois, elle a empoisonné le pape une fois, mais je ne sais par quel miracle il a survécu, ce qui est assez logique finalement, cet homme semble être un saint. Je vais voir quel charivari elle va pouvoir se livrer a Rome. A bientôt les amis.

Posté le : 27/09/2015 10:09
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Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Plume d'Or
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Tu quoque mi fili


Tout commença quand mon supérieur hiérarchique, un nouveau venu bardé de diplômes et fils d’amiral, me convoqua dans son grand bureau.
— Wilkinson, vous êtes bien catholique ?
— C’est ce que raconte ma mère. Je n’ai aucun souvenir de la noyade.
— Vous parlez l’italien ?
— Je l’ai appris avec Monica Belluci.
— Vous déchiffrez le latin ?
— Tu quoque mi fili.
— Vous êtes l’homme qu’il nous faut, Wilkinson !

Rupert Mac Guffin, mon petit chef à plumes, se leva alors et me serra mollement la pince, avec le charisme du robot 6PO.
— Qu’est ce que j’ai gagné, directeur Mac Guffin ?
— Le droit d’accompagner notre nouveau président.
— Au Vatican ?
— On ne peut rien vous cacher, Wilkinson !

Sans connaître le contexte géopolitique de l’époque, tout ceci pourrait sembler innocent, une promenade de santé pour un agent aguerri. Comme je suis beau joueur, je vous livre un cours accéléré en stratégie américaine. D’abord, il est indispensable de bien cerner le personnage en poste à La Maison Blanche. Elu par des Américains un tantinet fatigués des promesses démocrates, Richard Wilson représentait le parfait compromis entre une droite sectaire mais bourrée de fric, et une gauche molle mais pleine de bons sentiments. Richard le parfait gendre, avec son dentier plaqué toc et sa coupe dans le vent, tenait du croisement génétique, un subtil mélange de Ronald Reagan, sans son chapeau et ses colts, et de Jimmy Carter, sans la perruque et les chemises ringardes. Résultat des courses : le nouveau maître du monde libre devait composer entre les fans du Colt 45 et les adeptes du calumet de la paix. Tout un programme, même pour un politicien professionnel.

Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil de Washington, me soufflerait ma relectrice préférée. Presque, à un bémol près : les Etats-Unis n’étaient plus la première puissance économique au monde, même en tenant compte des variations saisonnières. La Chine venait de remporter la médaille d’or, au nez et à la barbe de l’Oncle Sam, dans une compétition où Tokyo et Berlin s’étripaient pour le bronze, tandis que Paris et Londres se crêpaient le chignon au pied du podium. La tendance, annoncée par des générations d’économistes entre deux crises financières et une guerre du Golfe, s’était confirmée après le départ du basketteur démocrate, quand Richard l’évaporé avait confondu le déficit budgétaire et le produit intérieur brut, navigant à la dette, sur une économie démontée.

Pour cette raison, l’Amérique s’était inventée une proximité avec le Vieux Continent, avait tenté de se rapprocher des gouvernants européens, hier fustigés pour leur laxisme migratoire, devenus de véritables alliés de circonstance en face du péril jaune. Richard le souriant avait multiplié les rencontres au sommet, de Buckingham à l’Elysée, vanté les mérites du bretzel et l’héritage commun, celui du Mayflower et de la Bible. Echaudés par des années d’impérialisme yankee, les dirigeants de la Communauté Européenne avaient alors désigné un médiateur, en la personne du Pape François. Depuis, Richard le vertueux s’était découvert une passion pour l’Eglise catholique, un goût pour les vieilles pierres et le vin de messe.

Son voyage secret à Rome, au cœur de la cité papale, devint la mission de l’année, le cauchemar des agences fédérales en trois lettres. Voici pourquoi, moi, Robert Wilkinson, agent de renseignement des services secrets américains, légende des coups fourrés et de la manipulation de masse, je me retrouvai embarqué dans une histoire à dormir debout, à jouer au baby-sitter avec un président perdu loin de son Maryland natal.

Je me souviens de mon dernier briefing avant d’emprunter Air Force One. Richard le conquérant de l’inutile avait réuni ses conseillers et quelques membres du gouvernement. Son éminence grise, un habitué de la diplomatie européenne, nous avait rappelé les fondamentaux à respecter en Italie, les valeurs catholiques et la hiérarchie ecclésiastique. Nous étions fin prêts, du moins sur le papier, malgré mes réticences sur le sujet. D’ailleurs, j’avais été rappelé à l’ordre, en privé, par le Secrétaire d’Etat Orwell, suite à l’une de mes remarques, jugée négative.
— Qu’est-ce que vous avez, Wilkinson, à voir des problèmes là où il n’y en a pas ?
— Nous ne sommes pas dans les meilleures dispositions pour réussir ce challenge, monsieur.
— Pourquoi ça ? Nous avons sélectionné les plus aptes, essentiellement des catholiques, éduqués dans nos meilleures écoles, parlant plusieurs langues, expérimentés dans la négociation avec les Européens.
— Ce n’est pas le sujet.
— Comment ça ?
— Le casting est presque parfait, certes.
— Mais il ne vous suffit pas. Suis-je dans le vrai ?
— Quelque chose me chiffonne mais je ne saurais dire quoi.

Je me revois dans la salle du concile, deux jours après cette pénible discussion. Richard le magnifique avait passé les épreuves religieuses, bien récité sa leçon, en versets et en psaumes, baragouiné son latin de fortune, souri aux objectifs et donné des gages tangibles sur la volonté américaine de jouer collectif avec le reste du monde occidental. La dernière ligne droite s’annonçait facile, conclue par un dîner entre les pontes de Washington et les autorités vaticanes.

En tant que vilain petit canard déclaré, je me retrouvai rapidement à l’écart, grâce aux intrigues de mon nouvel ami, le Secrétaire d’Etat Orwell. « La sécurité sera dorénavant assurée par de vrais patriotes, pas des couilles molles de votre genre » me lança le diplomate en chef, avant de me montrer la porte. Pendant que les grands s’empiffraient au frais du contribuable, je jouai aux cartes avec des gardes suisses, Pietro et Sergio.
— Pourquoi es-tu consigné, Robert ?
— J’ai ouvert ma bouche au mauvais moment, Pietro.
— Je connais ça, répondit Pietro ? N’est-ce pas, Sergio ?
— La mauvaise foi et l’incompétence ne sont pas des exclusivités américaines.
— Je te rejoins pour la mauvaise foi, répliqua Sergio. Par contre, côté incompétence, vous êtes quand même sacrément forts, de vraies références en la matière.
— Tu veux parler du Onze Septembre ?

Mes deux camarades de belote se mirent à rire comme des loutres. J’écarquillai les yeux, tentant de pénétrer les méandres de leur humour. Pietro me regarda à son tour puis rit de plus belle.
— Tu n’as rien vu, apparemment, lâcha-t-il entre deux hoquets.
— Qu’est-ce que je suis censé avoir loupé ?
— Nous ne nous appelons pas Pietro et Sergio.
— Et qu’est-ce que je dois en déduire ? Je m’en fous comme de l’an quarante, si vous vous prénommez Alberto, Mattéo ou même Jacinta.
— Par contre, que penses-tu de Piotr et Serguei ?
— Je dirais que vous auriez pu apporter de la vodka, au lieu de cette imbuvable eau gazeuse.

Piotr arrêta de rire un instant, aussitôt imité par Serguei. Les deux Russes se demandèrent si je bluffais, si j’étais trop cool ou tout bonnement inconscient. Je me posai la même question, surpris de mon sang-froid en face de deux agents du FSB déguisés en gardes suisses. Serguei me tendit la main.
— Robert, je t’aime bien. Peux-tu me donner ton artillerie, sans tenter de jouer les héros ?
— Je sais perdre avec élégance, dis-je en m’exécutant.
— Je n’en attendais pas moins du légendaire Magic Bob.
— La question que je me pose est simple : qu’est-ce que vous foutez ici, en plein sommet secret ?

Serguei et Piotr me dévisagèrent, l’air fou, puis repartirent dans une crise de franche rigolade, à la limite de l’hystérie. Ce spectacle me désola mais je décidai d’en savoir plus.
— J’ai dit une connerie, c’est ça ?
— Je veux, mon neveu, répondit Piotr en parodiant un ancien président américain, le célèbre fils à papa texan, le roi de la gaffe en direct.
— Je n’y crois pas, s’exclama Serguei. Tu penses vraiment avoir rencontré le Pape François ?
— Oui, je l’avoue. Mes collègues de l’Agence ont tout vérifié, normalement.
— Eh bien, ils se sont fait enfumer, vite fait bien fait, m’affirme Pietro.
— Par qui ?
— Par tout le monde, à commencer par le MI6, le BRD et le FSB, avec une aide précieuse des services secrets italiens et français.
— Pourquoi ?
— Pour montrer au reste de la planète à quel point vous êtes des cons, vous les rois de la paranoïa collective, les princes de l’écoute clandestine, les maitres du renseignement. Malgré vos milliards de dollars consacrés à l’espionnage sous toutes ces formes, en dépit de votre technologie supposée supérieure, vous ne savez pas faire la différence entre le leader de la communauté catholique et un vieil acteur espagnol sur le retour. N’importe quel abruti aurait remarqué la supercherie, surtout votre président qui a passé toute la journée à lécher les bottes du prétendu souverain pontife.

La suite, vous l’avez vécue en quatre par trois sur les écrans géants des capitales européennes. La télévision italienne diffusa la nouvelle dans tous les pays, en une trentaine de langues, au grand plaisir de sept milliards de téléspectateurs, ravis de voir Richard le gogo cirer les chaussures d’un théâtral imposteur. Le vrai Pape François lui-même en rit, étonné d’une telle méprise alors qu’il se trouvait au même moment en retraite spirituelle dans les Dolomites. La politique intérieure américaine s’en ressentit durablement : Richard Wilson devint la risée des médias, inspira une nouvelle marionnette au Muppets Show et décida de se retirer des affaires publiques. Les relations extérieures avec les autres pays se transformèrent en long chemin de croix. Le vice-président, devenu calife à la place de Richard le bigleux, adopta la stratégie du roseau devant des Européens hilares, des Russes consternés et des Chinois impassibles. Le reste du monde continua à rire pendant une dizaine d’années puis tout rentra dans l’ordre.

Posté le : 27/09/2015 10:22
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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