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La Pérouse
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Le 23 août 1741 naît Jean François de Galaup, comte de La Pérouse

au château du Gô dans la paroisse de Saint-Julien à deux lieues d'Albi, il a disparu en 1788, à 47 ans à Vanikoro, né au château du Gô, officier de marine et un explorateur français. Il est chef d'escadre des armées navales dans la marine royale française, entre 1756 et 1788, il participe aux conflits de la Guerre de Sept Ans, de la Guerre d'indépendance des États-Unis, il est commandement de L'Amazone, de L'Astrée, de la La Boussole. Ses faits d'armes est la bataille des Cardinaux, il Combat le 21 juillet 1781, il fait l'expédition de la baie d'Hudson, l'expédition de La Pérouse,
Il reçoit les distinctions de Chevalier de Saint-Louis, de l'Ordre de Cincinnatus. Il est Fait comte par Louis XVI. Parmi les Hommagesqui lui sont rendus il ya son nom donné à divers liex : Le détroit de La Pérouse, Une baie de l'île de Pâques, La Perouse, une banlieue de Sydney, Le piton de La Pérouse au centre de l'atoll de la Frégate française, Le lycée Lapérouse à Albi et Nouméa, Plusieurs stèles, statues et mémoriaux, Cinq navires de la Marine nationale française, Plusieurs timbres commémoratifs. Ses armes représentent " De gueules, à l'épervier essorant d'argent, tenant entre ses serres un rameau d'olivier d'or"

Navigateur français, manoir du Gô, près d'Albi, 1741-île de Vanikoro, dans le Pacifique, 1788.
Embarqué à quinze ans c'est lors de son entrée dans les Gardes de la marine qu'il ajoute à son nom celui de Lapérouse, Lapérouse est blessé, à dix-huit ans, dans un combat près de Belle-Île 1759. Il est emmené prisonnier en Grande-Bretagne. La paix revenue, il est promu enseigne de vaisseau en 1764. En 1782, il est chargé de ravager les établissements anglais de la baie d'Hudson.
Une importante expédition scientifiqe au lendemain du traité de Versailles 1783, Louis XVI rédige lui-même les instructions pour une entreprise qui doit parachever l'œuvre de James Cook : Lapérouse dirigera une expédition chargée de reconnaître les parties septentrionales des rivages américain et asiatique. Des astronomes et naturalistes, ainsi que des artistes peintres seront du voyage. Le 1er août 1785, les deux frégates de Lapérouse, la Boussole et l'Astrolabe, quittent la rade de Brest. Le cap Horn est franchi en février 1786.

En bref

Navigateur et chef d'escadre français. Entré dans la marine en 1756, Lapérouse prend part à la guerre de Sept Ans, puis à celle de l'Indépendance américaine au cours de laquelle il s'illustre notamment en 1782 quand il attaque par surprise et détruit les établissements anglais de la baie d'Hudson. La paix rétablie, il propose d'organiser un grand voyage dans le Pacifique, prolongeant ceux de Bougainville et de Cook. Louis XVI participe en personne à la mise au point des instructions lui donnant pour mission de reconnaître les atterrages du nord du Pacifique, de poursuivre l'exploration de l'Océanie et d'étudier les possibilités d'ouvrir la Chine et le Japon au commerce des pelleteries. Au terme de préparatifs minutieux, il dispose de deux bâtiments neufs, la Boussole et l'Astrolabe, aménagés spécialement pour recevoir un important état-major scientifique avec ses livres, collections et instruments. Le corps des officiers se recommande par son haut niveau de connaissances, à l'exemple de Fleuriot de Langle, le savant directeur de l'Académie de marine, qui reçoit le commandement de l'Astrolabe. En cette fin du siècle des Lumières, la navigation cesse d'être une estime pour devenir une science.
Lapérouse quitte Brest le 1er août 1785, explore les côtes nord-ouest de l'Amérique entre l'Alaska et la Californie, fait escale à Macao pour se renseigner sur les possibilités commerciales du marché chinois, puis mène une remarquable campagne hydrographique le long des côtes du Japon, de la Corée et de Sakhaline avant de relâcher à Petropavlovsk où il débarque l'interprète Jean-Baptiste de Lesseps, porteur de son compte rendu de mission. Mettant le cap au sud, il traverse la Micronésie, atteint les îles Samoa où de Langle est massacré par les indigènes 11 déc. 1787 et mouille à Botany Bay en même temps que l'escadre britannique transportant le premier contingent de convicts destinés à peupler l'Australie. Il repart en mars 1788 et disparaît. Plusieurs expéditions partent en vain à sa recherche Marchand, d'Entrecasteaux, Dupetit-Thouars. Ce n'est qu'en 1827 que le capitaine anglais Peter Dillon retrouvera les traces du double naufrage sur les récifs de l'île de Vanikoro Nouvelles-Hébrides, renseignements confirmés et complétés, l'année suivante, par Dumont d'Urville. À la fin du XVIIIe siècle parut une relation de l'expédition, Voyage autour du monde, d'après le journal de bord de Lapérouse. Jean-Marcel Champion.
L'île de Pâques est atteinte le 9 avril, puis, après une longue traversée vers le nord, Lapérouse fait de la découverte à l'envers : il s'agit surtout, en effet, de détruire certains mythes cartographiques hérités des anciens navigateurs espagnols ; plusieurs terres, qui figuraient sur les cartes vers le tropique du Cancer entre les Sandwich Hawaii et la côte américaine, sont rayées des cartes. Après des trocs fructueux aux îles Sandwich, c'est le départ pour la côte de l'Alaska, que l'on aperçoit vers le mont Saint-Élie. Les travaux de Lapérouse permettent de comprendre la complexité du littoral, bordé d'archipels montagneux. Depuis la Californie, une nouvelle traversée de l'océan est entreprise le 24 septembre. La position des Mariannes est rectifiée en décembre. Après des escales à Macao et aux Philippines, la partie la plus profitable de l'expédition commence, entre la Corée et le Japon ; ces régions ont bien été décrites par les jésuites, mais leur cartographie est celle de terriens : tout est à faire pour l'hydrographie marine, ce à quoi s'emploie Lapérouse d'avril à août 1787. Il franchit le détroit auquel son nom est donné, entre Sakhaline et Hokkaido, puis gagne le Kamtchatka. L'expédition repart en octobre pour le sud. Les dernières nouvelles des voyageurs seront envoyées d'Australie : en février 1788, Lapérouse annonce qu'il se propose de gagner, pendant l'été, les îles Tonga, puis les parages de la Nouvelle-Calédonie et de la Nouvelle-Guinée.
Une mystérieuse disparition peu à peu élucidée
Le mystère entourant la disparition de Lapérouse et de ses compagnons 220 hommes est vivement ressenti par l'opinion. L'expédition de Bruni d'Entrecasteaux 1791-1793 ne trouve rien. Peu à peu, cependant, vont s'accumuler les indices d'un naufrage, auquel ont survécu des membres de l'expédition qui ont réussi à gagner la terre. En 1827, le navigateur britannique Peter Dillon localise avec certitude le lieu du naufrage de l'un des bateaux, au large de l'île de Vanikoro, dépendance des îles Salomon, dans le Pacifique Sud, et rapporte en France les premiers objets récupérés de l'expédition. Le 26 février 1828, Dumont d'Urville repère à son tour l'une des épaves qui sera identifiée plus tard comme étant celle del'Astrolabe, dans une fausse passe de la barrière corallienne, et collecte quelques vestiges, mais doit écourter sa mission en raison de l'état sanitaire désastreux d'une grande partie de son équipage. Il faudra attendre ensuite plus d'un siècle pour que d'autres expéditions, réalisées par la Marine nationale ou par des particuliers, permettent de recueillir de nouveaux vestiges dans les fonds sous-marins, tout en poursuivant les recherches à terre. De 1962 à 1964, les recherches menées notamment par le Néo-Zélandais Reece Discombe et l'amiral Brossard aboutissent à la localisation de la seconde épave, celle de la Boussole, sur le site de La Faille. De 1981 à 2008, l'association néo-calédonienne Salomon, créée et présidée par Alain Conan, réalise huit expéditions de plus en plus importantes à Vanikoro. Entre autres résultats, celle de 1999 permet la découverte, à terre, des vestiges du camp où vécurent les membres rescapés de l'expédition de Lapérouse ; celle de 2003, la découverte du squelette presque complet d'un individu européen non identifié, âgé d'environ 32 ans, ayant participé à l'expédition ; enfin, celle de 2005, l'identification formelle de l'épave de la Boussole, grâce à la découverte dans celle-ci d'un sextant répertorié dans l'inventaire du matériel embarqué à bord du navire.

Sa vie

Né dans une famille noble originaire d'Albi, La Pérouse s'engage dans la Marine royale au début de la Guerre de Sept Ans. Il connaît son baptême du feu pendant ce conflit en Amérique du Nord et aux Antilles, sous les ordres du chevalier de Ternay, son mentor. Il est présent au siège de Louisbourg en 1758 et à la bataille des Cardinaux l'année suivante. Blessé au cours de ce combat, il est fait prisonnier en Angleterre avant d'être échangé. À la signature de la paix de Paris, il est affecté à différentes missions d'escortes, notamment à destination de l'Isle de France où il passe cinq ans et rencontre sa future femme.
Rentré en France avant le début de la guerre d'indépendance des États-Unis, il est promu lieutenant de vaisseau et décoré de la croix de Saint-Louis. Lors de la reprise des hostilités, il participe aux combats contre les Britanniques aux Antilles - il est à la prise de la Grenade et aux combats de Saint-Christophe et des Saintes - et il est chargé de conduire une expédition contre les établissements britanniques en baie d'Hudson, où il démontre sa valeur maritime et militaire en capturant deux forts britanniques.
Capitaine de vaisseau à la fin de la guerre, il est choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique. Cette expédition maritime autour du monde, qu'il commandait, disparaît corps et biens à Vanikoro îles Santa Cruz en 1788, trois ans après son départ de Brest.
Une expédition de secours commandée par le vice-amiral d'Entrecasteaux est envoyée dans les années qui suivent le naufrage 1791-1794, sans succès. Le mystère de la disparition de La Pérouse n'est percé qu’en 1826 par Peter Dillon et par Jules-Sébastien-César Dumont d’Urville en 1828, qui retrouvèrent l’épave de L’Astrolabe. Enfin, Reece Discombe identifie celle de La Boussole en 1964.
Jean-François de Galaup naît le 22 ou le 23 août 1741 en Albigeois au manoir du Gô, à deux lieues d'Albi, et il est baptisé le 3 octobre 1741 dans la paroisse de Saint-Julien.
Il est issu d'une famille albigeoise dont la noblesse remonte à 1558. La famille de Galaup s'enrichit et est anoblie à la période faste de la culture et de la commercialisation du pastel. Les de Galaup, à l’origine seigneurs de Brens et d’Orban, non loin d’Albi, vont exercer des charges juridiques et administratives et occuper souvent les fonctions de consuls de la ville d'Albi. La famille possédait un manoir sur les terres du Gô, dans un méandre du Tarn en amont d'Albi, acquis en 1613 par Claude de Galaup, ainsi qu'une terre sur le territoire de l’actuelle commune de Puygouzon : la ferme de Lapeyrouse, La pierreuse.

Naissance

Son père, Victor-Joseph de Galaup 1709-1784 est député aux États particuliers d'Albigeois. Il est le fils de Jean-Antoine de Galaup né en 1677 et de Claire de Metgé. La famille de Galaup est alliée au Taffanel de la Jonquière.
Sa mère est Marguerite de Rességuier, née en 1717 à Sauveterre-de-Rouergue et morte à Albi, le 14 juin 1788, est la fille de Jean-Jacques Rességuier, seigneur du Pouget 1662-1725, ancien commandant du second bataillon de Condé, et de Françoise de Moly 1677-1764. La famille de Rességuier est alliée aux famille de Dalmas, Izarn, Guigard de Motarnal, Genton, Azémar, Flottes et Garrigues de Lagarde.
Le couple se marie le 4 octobre 1740, à Sauveterre-de-Rouergue. Jean-François est l'aîné de onze enfants. L'un de ses frères, Jacques Antoine Victor de Galaup 1749 - Quiberon, 16 juillet 1795, émigré, participe à l'expédition de Quiberon où il trouve la mort lors des premiers combats. Ne survivront à l’âge adulte que le fils aîné Jean-François, sa sœur Jacquette née un an après lui, et une sœur, Victoire, de 18 ans plus jeune.
La Pérouse navigua sur de nombreux vaisseaux en tant qu’enseigne avant d’être attaché, en 1757, au service du chevalier Charles-Henri-Louis d’Arsac de Ternay sous les ordres duquel il participa, à bord du Zéphir, à deux campagnes au Canada au cours de la guerre de Sept Ans. Le chevalier de Ternay éprouva rapidement de l’amitié pour cet enseigne et le prit sous sa protection. Aussi, lorsqu’il fut nommé gouverneur de l’île de France, actuellement l’île Maurice en 1772, La Pérouse, alors âgé de trente et un ans, l’y accompagna. C’est ainsi qu’il séjourna cinq années à l’Ile Maurice ancienne Ile de France de 1772 à 1777. Le futur illustre navigateur avait acheté, avec son ami le lieutenant de vaisseau Charles Mengaud de La Hague, une propriété de 156 arpents à Eau Coulée, donnant sur la Rivière du Mesnil, non loin de l’actuelle ville de Curepipe sur les hauts plateaux de l’île. C’est au cours de ce long séjour à l'île Maurice qu’il fit la connaissance de la famille Broudou qui, elle, habitait Rivière-la-Chaux près de l’actuelle ville de Mahébourg dans le sud. La Pérouse rencontra et fréquenta assidûment Éléonore Broudou 1755-1807, une des filles d’Abraham Broudou et de Françoise Cailliard et en tomba éperdument amoureux. Mais sa famille envisageait pour lui un autre mariage avec mademoiselle de Vésian, issue de la vieille noblesse d’Albi. Malgré ses trente-six ans, La Pérouse se plia aux exigences de son père et c’est la mort dans l’âme qu’il quitta l’Ile de France en 1777. Éléonore rejoignit sa mère à Nantes deux semaines plus tard et, au désespoir, s’attendait à prendre le voile tandis que La Pérouse s’engageait dans la guerre d’Indépendance américaine aux côtés du vice-amiral Charles Henri d’Estaing et rejoignait son escadre aux Antilles. Mais l’amour triompha. Les deux amoureux finirent par se marier à Paris, en 1783, en l’église Sainte-Marguerite. La Pérouse était alors âgé de quarante-deux ans et Éléonore en avait vingt-huit. Le couple ignorait alors que leur bonheur ne durerait que deux ans. On raconte que le ministre de la Marine, Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries, avait finalement donné son accord à cette union à la condition que La Pérouse accepte de prendre la direction d’une expédition scientifique d’envergure autour du monde.
Jean-François de La Pérouse épouse donc en 1783 Louise Éléonore Broudou 1755-1807, sœur de Frédéric Broudou qui prend part également à l'expédition funeste. Le couple n'a pas de postérité.

Jeunesse

La Pérouse passe sa jeunesse entre Albi et le Gô, avec probablement quelques séjours chez sa grand-mère à Sauveterre-de-Rouergue. Il parle occitan et français. Ses études secondaires au collège des Jésuites d'Albi, jusqu'à l’âge de 15 ans, sont dispensées en latin. Il y fait la rencontre d'autres nobles de la ville, futurs officiers de la Marine, tels que le marquis de Rochegude, né la même année que lui, et Charles Jean-Baptiste Mengaud de la Hage 1741-1779, dont les parents, originaires du Gers, habitaient Toulouse. Mengaud de la Hage deviendra l'un des meilleurs amis de La Pérouse. Il meurt noyé en mars 1779, alors que son navire La Charmante heurte un écueil et coule au large de la Chaussée de Sein.

Guerre de Sept Ans 1756-1763

Il entre dans la compagnie des Gardes de la Marine de Brest à quinze ans, le 19 novembre 1756, ayant ajouté au sien le nom de La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père. Il est encouragé par l'un de ses parents, le marquis Clément de Taffanel de La Jonquière. Pendant ses études à Brest, il est engagé dès l'âge de 17 ans dans les conflits maritimes de la guerre de Sept Ans avec la Grande-Bretagne au large de l'Amérique du Nord, notamment à Terre-Neuve et sur le Saint-Laurent avec son cousin Clément puis avec le chevalier de Ternay, qui deviendra son véritable tuteur, ainsi qu'aux Antilles.
Jean-François de Galaup embarque en mars 1757 sur Le Célèbre dans l’escadre commandée par le comte Dubois de La Motte et envoyée au secours de Louisbourg, sur l'île Royale. Il échappe à l’effroyable épidémie qui ravage les vaisseaux et la ville de Brest où il revient le 12 novembre 1757. Le 22 février 1758, il embarque sur la frégate La Zéphyr dans l’escadre envoyée à Louisbourg aux ordres du comte Du Chaffault de Besné. Le 15 août, La Pérouse passe sur Le Cerf puis, le 16 mai 1759, sur le vaisseau Le Formidable dans l’escadre que le comte de Conflans prépare péniblement à Brest pour protéger un éventuel débarquement en Angleterre. Le 20 novembre, cette escadre de vingt-et-un vaisseaux se heurte, à l’entrée de la baie de Quiberon, aux vingt-trois bâtiments britanniques commandés par l'amiral Hawke. Le Formidable, dans l’arrière-garde, doit supporter tout le poids de l’attaque ennemie et offre une belle résistance ; La Pérouse reçoit deux blessures et, fait prisonnier, il est presque aussitôt échangé.
En mai 1762, La Pérouse embarque sur Le Robuste, dans la division commandée par le chevalier de Ternay, qui alla détruire les pêcheries britanniques de Terre-Neuve. En septembre 1763, Bidé de Chézac prend avec lui quelques Gardes de la Marine, dont La Pérouse, pour conduire de Lorient à Brest le vaisseau neuf Les Six Corps9.

Retour à la paix et missions dans l'océan Indien 1764-1778

La Pérouse est promu enseigne de vaisseau le 1er octobre 1764 et, de 1765 à 1769, il est affecté au transport maritime en France. En 1771, il fait campagne à Saint-Domingue actuelle île d’Haïti à bord de la frégate La Belle-Poule.
Au début de l’année suivante, il part pour l’Isle de France en compagnie de son protecteur Arsac de Ternay qui venait d’en être nommé commandant général. De là, il entreprend, en avril 1773, une longue expédition dans les mers de l'Inde. Il retourne à l’Isle de France en mars 1774 et regagne la France en mai 1777 après cinq ans d'éloignement. Promu lieutenant de vaisseau le 4 avril 1777, il est créé chevalier de Saint-Louis le mois suivant pour avoir sauvé Mahé des Indiens. Il est initié à la franc-maçonnerie dans la loge de Brest « l'Heureuse rencontre.
Chargé de deux voyages aux Indes orientales comme commandant de La Seine, il rencontre à l'Isle de France sa future épouse, Éléonore Broudou, fille d'un armateur nantais, devenu administrateur de la marine.
Les quatorze ans de paix de 1764 à 1778 lui permettent de consolider son expérience de la navigation en Atlantique et dans l'océan Indien, en qualité d'abord de simple officier, puis de commandant de plusieurs bâtiments du roi.

La guerre d'indépendance américaine 1778-1783

Lors de la reprise des hostilités en 1778, La Pérouse reçoit le commandement de la frégate L’Amazone qui, incorporée dans la division de La Motte-Piquet, part le 1er mai 1779 pour les Indes Orientales, escortant un convoi vers la Martinique. Ralliant le pavillon du vice-amiral, le comte d'Estaing, La Pérouse participe à la prise de la Grenade et au violent combat contre l’escadre de John Byron les 4, 5 et 6 juillet. Par la suite, à bord de L’Amazone, il est placé en surveillance devant Charleston en Caroline du Sud.

Combats dans les Antilles et en Amérique du Nord

La bataille des Saintes, 12 avril 1782. Promu capitaine de vaisseau le 4 avril 1780, La Pérouse reçoit le 18 décembre suivant le commandement de la frégate L'Astrée. Dès cette époque, une expédition est prévue contre les établissements britanniques de la baie d’Hudson mais divers contretemps provoquent son ajournement. Patrouillant dans les parages de l’île du Cap-Breton, sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre, avec L’Astrée et L’Hermione, commandée par Latouche-Tréville. La Pérouse livre, le 21 juillet 1781, un brillant combat à un convoi britannique composé d'une frégate et de cinq petits bâtiments. Il s’empare de la frégate HMS Ariel et d'un bâtiment, les autres parvenant à fuir.

Combat du 21 juillet 1781.

Il escorte ensuite un convoi vers les Antilles décembre 1781, participa à l’attaque de Saint-Christophe février 1782, aux combats des 9 et 12 avril au large des îles des Saintes contre l’escadre de l’amiral Rodney.

L'expédition de la Baie d'Hudson 1782

La flotte française est vaincue, mais La Pérouse parvient sans encombre au Cap-Français Cap-Haïtien, Haïti où, le 14 mai, il prend le commandement du vaisseau Le Sceptre et appareille, le 31 du même mois, avec les frégates L'Astrée et L'Engageante pour la baie d'Hudson. Il emmène avec lui 250 soldats, 40 artilleurs, quatre pièces de canon et deux mortiers. Malgré une navigation extrêmement difficile, il parvint, à la mi-juillet, dans le détroit d’Hudson et, le 8 août, en vue de l’entrée de la rivière Churchill Manitoba. Le lendemain, il débarque ses troupes et somme l’agent principal Samuel Hearne de se rendre, ce que ce dernier fait aussitôt. Le Fort Prince of Wales est détruit partiellement, les cartes et plans de la Marine britannique, les stocks de vivres et de fourrures sont saisis. Le 24 août, il attaque avec succès York Factory Manitoba. Pressé par le mauvais temps, La Pérouse repart aussitôt après avoir exécuté fidèlement sa mission, sans perdre un homme et tout en traitant ses prisonniers avec la plus grande humanité. Il permet notamment à Samuel Hearne de retourner en Angleterre en échange de la libération de prisonniers français et de la publication de la cartographie britannique qu'il lui a redonnée. Cette expédition lui valut une pension de 800 livres.
Cette expédition resta assez obscure à l'époque, mais elle développa les talents de La Pérouse, et le fait connaître comme un officier capable de diriger une campagne de découvertes. Il venait de parcourir des parages peu connus, et il avait eu à surmonter, dans un espace très restreint, la plupart des dangers que la navigation peut offrir dans toute l'étendue du globe. Cette renommée lui vaudrait le commandement de l'expédition de 1786 autour du monde.
Nommé capitaine de vaisseau à 39 ans pour sa brillante conduite pendant la guerre, il épouse Éléonore Broudou en 1783, malgré quelques objections paternelles, et l'installe à Albi dans une maison achetée rue de l'École Mage13. À cette occasion, La Pérouse est forcé de demander à son père son émancipation par manumission, comme au Moyen Âge, car le droit d'Ancien Régime en fait toujours un mineur incapable de se marier et d'acheter des biens immobiliers14, malgré son âge mûr et sa situation.

L’Expédition autour du monde 1785

Après le traité de Paris, il est choisi par Charles Pierre Claret de Fleurieu alors directeur des ports et arsenaux, chargé de l'organisation de l'expédition, et confirmé par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par Louis XVI, en raison de sa grande expérience et de ses qualités humaines, pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique15. En juillet 1785, peu avant son départ, La Pérouse est promu brigadier des armées navales.
La Boussole et L'Astrolabe, les deux frégates de l’expédition préparée principalement par Charles Pierre Claret de Fleurieu avec le concours de l’Académie des sciences, partent de Brest le 1er août 1785, franchissent facilement le cap Horn et arrivent à la baie de Concepción Chili le 23 février 1786. Le 9 avril, La Pérouse fait escale à l’île de Pâques, et, en mai, aux îles Sandwich Hawaii où il découvre l’île Maui négligée par James Cook. Le 23 juin, les frégates arrivent en vue du mont Saint-Élie sur la frontière de l’Alaska et du Canada. La Pérouse descend ensuite le long de la côte ouest de l’Amérique en multipliant les reconnaissances hydrographiques. Le 14 septembre, il arrive à Monterey Californie où Esteban José Martínez lui vient en aide pour diriger les deux frégates dans le port. Traversant le Pacifique d’est en ouest, il entre à Macao, Chine, le 3 janvier 1787, puis, le 26 février, dans la baie de Manille avant de remonter vers le nord. Premier navigateur européen à pénétrer dans les parages situés entre la Chine et le Japon, La Pérouse découvre le détroit entre Yeso ancien nom de l'île d'Hokkaidō, au Japon et Sakhaline Russie qui porte son nom, avant de faire escale, le 7 septembre, dans la baie d’Avacha Tar’ya sur la côte de la péninsule Kamtchatka. C'est là qu'il reçoit une commission de chef d'escadre, arrivée de France. L’interprète Jean-Baptiste-Barthélemy de Lesseps débarque, avec les rapports et les cartes établis par son chef, pour regagner la France par la Sibérie.

Trajet de La Pérouse en 1787 le long des côtes asiatiques

La Pérouse se dirige alors vers le Pacifique central, débarque le 9 décembre à Maouna Tutuila, îles Samoa, continue sa route vers les îles des Amis îles Tonga, puis arrive le 26 janvier 1788 à Botany Bay, en Australie. Il en repart vers le 15 mars en direction du nord-est. Prises dans un cyclone, les frégates se brisent aux alentours de l’archipel des Îles Santa Cruz au milieu de juin 1788.


Trajet emprunté par l'expédition de La Pérouse jusqu'à Botany Bay

Recherche des traces de l'expédition

L'Expédition d'Entrecasteaux 1791-1794 et rumeurs à la fin du XVIIIe siècle
La Recherche et L'Espérance, par François Roux. Les deux navires de l'expédition envoyée à la recherche de La Pérouse
Une expédition part à sa recherche en septembre 1791. Dirigée par l'amiral d'Entrecasteaux, elle part de Brest le 28 septembre avec deux frégates La Recherche et L'Espérance. Elle atteint l'île des Pins le 16 juin 1792 ; puis le 19 mai 1793, l'expédition découvrit une île nouvelle que d'Entrecasteaux baptisa l'île de La Recherche. Or c'est sur cette île également appelée Vanikoro que les survivants de l'expédition La Pérouse et peut-être La Pérouse lui-même avaient trouvé refuge. L'expédition poursuit sa route vers Surabaya sans jamais l'atteindre.
Plusieurs rumeurs couraient à l'époque. Une des déclarations les plus retentissantes est celle du Britannique George Bowen, capitaine du navire Albemarle, devant les autorités de Morlaix, en 1793. Cet officier prétend avoir vu, dans la nuit du 30 décembre 1791, sur la côte de la Nouvelle-Géorgie, des débris de vaisseau, des filets de main-d'œuvre européenne. Les contradictions de cette déclaration ne permettent pas d'en faire la base d'une tentative sérieuse. Toutefois, malgré le peu de succès des recherches, on avait toujours gardé l'espoir de retrouver une partie de son équipage, ou au moins un indice de leur destin. Divers bruits de cette nature se succédèrent presque d'année en année, mais ils parurent trop peu fondés pour mériter de fixer l'attention.

XIXe siècle
l'expédition Dumont d'Urville et découverte Peter Dillon

Enfin, vers la fin de 1825, un officier britannique affirme savoir d'un capitaine américain, que celui-ci, après avoir découvert un groupe d'îles bien peuplées et entourées de récifs, en avait rencontré les habitants, et vu entre leurs mains une croix de Saint-Louis et des médailles comme celles que la Pérouse avait emmenées. Ces indices pouvaient faire croire que les bâtiments de la Pérouse avaient péri sur ces îles. Mais la position de ces îles restait inconnue. Quoique l'espoir de le retrouver fût presque évanoui, et que le rapport du capitaine américain omît ce renseignement capital, on voulut lancer une nouvelle expédition.
Dumont d'Urville, alors capitaine de frégate, en est vivement frappé. Il prend la tête d'une nouvelle entreprise de circumnavigation qui part de Toulon le 25 avril. Quatre mois après, le 15 août, un vaisseau de la compagnie anglaise des Indes orientales, expédié spécialement à la recherche des traces de La Pérouse, mouille dans la rade de Tonga-Tabou.
En 1828, Dumont d'Urville reconnaît après l'explorateur britannique Peter Dillon, dans l'île de Vanikoro le lieu probable du naufrage et de la mort de Jean-François de La Pérouse. Il retire du corail des ancres, des pierriers ayant appartenu à L'Astrolabe mais toujours pas de trace de La Boussole.

Peter Dillon.


Entre temps, le capitaine marchand Peter Dillon découvre en 1826-1827 les restes du naufrage à Vanikoro, Îles Santa Cruz Îles Salomon, au nord du Vanuatu. Ce dernier découvre la cloche de L'Astrolabe et des pierriers de bronze qui avaient été conservés par les habitants. Quant à La Boussole pas la moindre trace. Il apprend sur l'île de Vanikoro comment deux grands navires s'étaient échoués par une nuit de grande tempête : l'un aurait coulé, l'autre se serait échoué et les survivants auraient pu s'installer sur un point de Vanikoro, nommé Paiou. Cinq ou six mois après, une partie des survivants seraient repartis à bord d'un petit bateau fabriqué avec les débris du grand. L'autre partie resta à Vanikoro, se mêla aux affrontements des indigènes. Le dernier des survivants serait mort peu avant la venue de Peter Dillon.
Dans les années qui suivirent, deux autres explorateurs français passent par Vanikoro : Legoarant de Tromelin retrouve les ancres et les canons qui sont déposés, depuis 1884, au pied du monument dressé en l'honneur de La Pérouse par la ville d'Albi.

Années 1960-2000 : exploration des épaves

En juin 1962, un plongeur néo-zélandais fixé à Port Vila accompagne Pierre Anthonioz dans son expédition. Reece Discombe prospecte le récif de part et d'autre du gisement de L'Astrolabe et repère rapidement, par 15 mètres de fond, des formes d'ancres et de canons pris dans le corail. Il remonte un plomb de sonde qu'il pense être de La Boussole.
En février 1964, Reece Discombe revient sur les lieux et il remonte des pierriers, une poulie de bronze. En mars, avec l'amiral de Brossard de la Marine Nationale, il retrouve beaucoup d'objets dont une partie est exposée au musée d'Albi, dont une cloche attribuée à La Boussole.
Depuis le début des années 1980, des plongeurs de l'association Salomon organisent des campagnes de fouilles et d'archéologie sous-marine sur les lieux du naufrage, permettant de remonter un grand nombre d'objets ayant appartenu aux membres de l'Expédition de La Pérouse.

Jugement par ses contemporains et les historiens

Extrait des Mémoires d'outre-tombe. François-René de Chateaubriand doit être reçu par le comte d'Hector en préalable à son entrée aux gardes de la marine.
Lorsque le comte de Boisteilleul me conduisait chez M. Hector, j'entendais les jeunes et les vieux marins raconter leurs campagnes, et causer des pays qu'ils avaient parcourus : l'un arrivait de l'Inde, l'autre de l'Amérique ; celui-là devait appareiller pour faire le tour du monde, celui-ci allait rejoindre la station de la Méditerranée, visiter les côtes de la Grèce. Mon oncle me montra La Pérouse dans la foule, nouveau Cook dont la mort est le secret des tempêtes. J'écoutais tout, je regardais tout, sans dire une parole ; mais la nuit suivante, plus de sommeil : je la passais à livrer en imagination des combats, ou à découvrir des terres inconnues… »
L'historien et spécialiste de la Marine Étienne Taillemite dit de lui :
Lapérouse représente le type le plus accompli du marin du XVIIIe siècle. Excellent navigateur, brillant combattant, chef très humain, esprit ouvert à toutes les sciences de son temps, il sut toujours habilement combiner prudence et audace, expérience et théorie. Aussi habile qu’infatigable, aussi aimable que ferme, il savait se faire aimer de tous.

Honneurs et postérité Citation

Les dernières paroles de Louis XVI avant de quitter sa prison le jour de son exécution auraient été, selon certains chroniqueurs :
A-t-on des nouvelles de monsieur de La Pérouse ?

Lieux nommés d'après La Pérouse

Jean-François Galaup de La Pérouse a laissé son nom :
au détroit entre les îles de Hokkaido et de Sakhaline,
à une baie de l'île de Pâques,
à une localité de la banlieue de Sydney près de l'endroit où il aborda en 1788 voir La Perouse,
à un îlot nommé piton de La Pérouse au centre de l'atoll de la Frégate française French Frigate Shoals dans l'archipel d'Hawaï,
à la pointe du sud de l'île de Maui archipel d'Hawaï appelée La Pérouse Bay.
à des lycées à Albi lycée Lapérouse, Nouméa et San Francisco.
à un cratère lunaire, La Pérouse, attribué par l'Union astronomique internationale en 1935.
à une rue du 16e arrondissement de Paris : la rue La Pérouse.
à une rue de Nantes : rue La Pérouse.
à une rue de Reims dans le quartier des Chatillons ; la Rue La Pérouse.
à une place de Bompas Pyrénées orientales.
à une rue de Rochefort en Charente-maritime berceau de l'Hermione: rue La Pérouse.
à un lycée de Brest renommé Lapérouse-Kerichen en 2014
Une école maternelle La Pérouse à Reims

Statues, stèles, mémoriaux

En 1825 à l'initiative de Hyacinthe de Bougainville, commandant La Thétis, une colonne a été élevée à Botany Bay (Australie).
En 1843 un monument a été érigé, à l'initiative de la France, après autorisation du Tsar, à Petropavlosk (Russie). Détruit en 1854, il a été restauré en 1882 aux frais du savant polonais Dybowski.
En 1853, la ville d'Albi, patrie du navigateur, lui a élevé une statue de bronze œuvre du sculpteur Raggi.
En 1887 aux Samoa un mémorial a été élevé par la Marine Nationale à la mémoire du capitaine de vaisseau de Langle tué en septembre 1787.
En 1947 une plaque a été apposée près de l'église de San Carlos de Borromeo à Carmel USA.
En 1952 une plaque du souvenir faisant mention de la prise du fort Prince of Wales Canada a été apposée par Historical Sites and Monuments Board of Canada.
En 1985 dépôt d'une plaque du souvenir sur l'île du Cénotaphe à Lituya Bay Alaska-USA. Disparue depuis.
En 1997 un monument est érigé à Ternei Russie à l'initiative des autorités de la ville qui porte le nom emprunté à un toponyme donné par Lapérouse quand il aborda sur les côtes de la Manche de Tartarie : Ternay.
Le 30 mai 1994, une plaque commémorative est inaugurée par The friends of La Pérouse, en souvenir de l'arrivée le 30 mai 1786 de l'Amiral Jean-François Galaup, comte de La Pérouse, au lieu-dit Keone'O'Iu, ou La Pérouse Bay, à Maui archipel des Îles Hawaï.
Le 5 mai 2006 était inauguré à Tomari-Penzenskoi Ile Sakhaline-Russie une stèle à Lapérouse grâce à l'action de Jacques Bodin et des autorités locales.
Le 27 octobre 2007 a été érigé au cap Soya Hokkaïdo-Japon un monument commémorant le passage de Lapérouse dans le détroit qui porte son nom. Ce monument a été élevé grâce aux initiatives de MM. Jacques Bodin et Shunzo Tagami avec les aides de la municipalité de Wakkanaï et de l'association Lapérouse d'Albi.
Le 29 juin 2011 est inaugurée une stèle sous laquelle repose l'inconnu de Vanikoro à la mémoire de l'expédition La Pérouse. Elle est située dans la cour d'honneur de la préfecture maritime de Brest18.
En 2013 un monument est érigé grâce aux autorités locales en Baie de Kastri Russie en un lieu nommé par Lapérouse en l'honneur du ministre de la Marine de Castries les Russes ignoraient que l'on prononce "Castres".

Navires

Cinq navires de la Marine nationale française ont aussi porté son nom.
La Pérouse : croiseur de 1re classe, mis sur cale à Brest en 1875, lancé en 1877. Il fait naufrage à Madagascar le 31 juillet 1898.
Un bâtiment hydrographique, mis sur cale à Penhoët en 1938, saisi sur cale par les Allemands en juin 1940 qui le rebaptisèrent SG4 Merkur. Il est récupéré en 1945 à Saint-Nazaire. En 1946, il prend le nom de La Pérouse. Désigné comme aviso de 1re classe F 750, il est cependant principalement déployé en océan Indien, basé à Diego Suarez, et effectua des missions hydrographiques aux Terres australes et antarctiques françaises TAAF
Un bâtiment hydrographique du type éponyme.
Un navire porte-conteneur de 13800 EVP, le CMA CGM Laperouse, de la compagnie française CMA CGM
À Anvers en Belgique, un bateau restaurant porte son nom.

Philatélie

De nombreux timbres commémoratifs ont été dessinés en mémoire de l'expédition de La Pérouse, certains ayant été diffusé en 1988 à l'occasion du bicentenaire de la disparition du navigateur et de son équipage.

Centenaire de la mort de La Pérouse

Le centenaire de la mort de La Pérouse est célébré le 20 avril 1888 en séance solennelle dans le grand amphithéâtre à La Sorbonne, par la société de géographie, sous la présidence de Ferdinand de Lesseps, de l'Institut ; le contre-amiral vicomte Fleuriot de Langle et Norbert de Barthès de Lapérouse, commissaire de la Marine en retraite et petit-neveu de l'illustre navigateur, étaient membres du Comité d'organisation. Ce dernier avait réuni pour l'occasion une importante collection d'objets lettres, portraits, ouvrages, etc. en tout 173 articles dont plus de cent provenaient de sa collection personnelle.

Expositions

Deux expositions lui ont été consacrées au Musée national de la Marine à Paris. La première intitulée La généreuse et tragique expédition de La Pérouse a eu lieu du 13 juin 1985 au 23 septembre 1985. La seconde Le mystère Lapérouse, enquête dans le Pacifique sud a eu lieu quant à elle du 19 mars 2008 au 20 octobre 2008.

Œuvres sur de La Pérouse

Jean-François de La Pérouse, Voyage autour du monde sur l’Astrolabe et la Boussole, Paris, La Découverte,‎ 2005, poche Voyage Round the World; Performed in the Years 1785, 1786, 1787, and 1788, by the Boussole and Astrolabe chapitres VI à XII - Volume 2 chapitre XVI
Carte D'Une Partie Du Grand Océan à l'E et S.E. de la Nouvelle Guinée pour l'intelligence du Voyage de la Frégate Espagnole la Princesa commandée par D. Francisco Antonio Maurelle en 1781 Paris 1789
Carte du Grand Océan ou Mer du Sud dressée pour la relation du voyage de decouvertes faites par les frégates françaises la Boussole et l'Astrolabe dans les années 1785, 86, 87 et 88

Iconographie Sources et bibliographie

Des journaux de navigation de Jean-François de La Pérouse sont conservés aux Archives nationales sous la cote 489AP. Ils sont consultables sous forme de microfilms.
Jean-François de La Pérouse, dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition,‎ 1843-1865 détail de l’édition
Bruno de Dinechin, Duhamel du Monceau : un savant exemplaire au siècle des Lumières, Luxembourg, Connaissance et mémoires européennes,‎ 1999, 442 p.
Œuvres anciennes sur La Pérouse
Jean-Baptiste de Lesseps oncle de Ferdinand de Lesseps, qui avait fait une partie de la campagne de La Pérouse, s'en était séparé au Kamtchatka et était revenu en France par terre, avec tous les journaux et cartes qui ont été publiés. Son récit de voyage entre le port de St-Pierre et St-Paul et Okhotsk puis Saint-Pétersbourg est imprimé en 1790.




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Posté le : 21/08/2015 17:22

Edité par Loriane sur 22-08-2015 14:02:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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