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De Montpellier
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Finalisation et promotion du film
Alors que l'animation du film se termine, Walt Disney prend plusieurs semaines de vacances, s'envolant avec sa femme et ses deux filles le 11 juin pour un périple en Angleterre, en Irlande et en France qui dure jusqu'au 29 août 19491. Dès son retour, il visionne les séquences de Cendrillon réalisées sous la direction d'Hamilton Luske et demande quelques changements. Mais dès le 13 octobre 1949, Walt repart à Londres pour trois semaines1, entre autres pour superviser la production de L'Île au trésor 1950. La production du film s'achève donc vers octobre 1949 pour un budget total variant de 2,21 à 2,93 millions d'USD. Peu avant la sortie du film Cendrillon, Roy Oliver Disney frère de Walt et directeur financier mise sur cette prochaine sortie pour engendrer des revenus. Du côté des produits dérivés, les films de compilations des années 1940 n'ont pas permit pas de relancer la machine commerciale qui nécessite un long métrage à succès. En 1949, Roy O. Disney persuade son frère Walt de laisser les principales sociétés sous contrat dans les produits dérivés, les livres et la musique de visionner une version inachevée de Cendrillon afin d'entamer leur production et les campagnes publicitaires au plus tard trois mois avant la sortie du film. Malgré une certaine réticence à présenter une œuvre incomplète, Walt accepte ce qui permet à Western Publishing, sa filiale Golden Press, RCA et d'autres, de voir le film près d'un an avant sa sortie . Roy O. Disney restructure la division commerciale en créant d'un côté la Walt Disney Music Company le 1er octobre 1949 espérant beaucoup des chansons issues du film, d'un autre côté Walt Disney Entreprises fin 1949 pour les produits dérivés et la gestion des licences et enfin Walt Disney Publications en 1950 pour la presse. De nombreuses licences sont accordées et, pour Noël 1949, les magasins proposent des livres, des disques et des jouets dérivés du film qui ne sortira que quelques semaines plus tard. Watts indique que la conjonction entre la sortie des longs métrages d'animation et la promotion de jouets et vêtements associés, est devenue une tradition chez Disney durant la décennie de Cendrillon et La Belle au bois dormant. Les autres productions du studio seront elles aussi associées à des produits dérivés. Les produits dérivés vendent confortablement jusqu'à la sortie du film en février 1950, et encore mieux après. Selon Hollis et Ehrbar, la commercialisation de ces produits avant la sortie a eu un effet positif sur le résultat final du film en créant un engouement. Ce modèle de promotion commerciale a ensuite fortement marqué la société Disney et le reste du secteur. Pour la musique, Tim Hollis et Greg Ehrbar détaillent deux productions caractéristiques. Le label RCA publie une compilation de disques reprenant l'histoire et la bande son originale dans son intégralité, vendue à 750 000 exemplaires, tandis que Little Golden Records édite des singles des chansons du film avec des chanteurs de son écurie et non la distribution originale, vendus à plusieurs millions d'exemplaires au prix de 25 cents l'unité. Les chansons du film furent les premières pour lesquelles un copyright a été déposé par la Walt Disney Music Company. Poursuivant le principe entamé avec Blanche-Neige, le studio a publié l'histoire du film sous la forme de bandes dessinées. Le site INDUCKS recense deux histoires de Cendrillon publiées toutes deux au moment de la sortie du film. La première publication se présente sous la forme d'un livre de 52 pages publié en avril 1950 et dessiné par Dan Gormley comprenant 48 pages de BD et des images du film. La seconde publication est un comic strip dominical, publié entre le 5 mars et le 18 juin 1950, d'après un scénario de Frank Reilly, sur des crayonnés de Manuel Gonzales et un encrage de Dick Moores. Les deux publications n'ont pas le même graphisme, celle en comic strips étant la plus proche du film.
Sortie au cinéma et accueil du public
Le film sort le 15 février 1950 aux États-Unis puis, à partir de la fin de l'été et jusqu'à la fin de l'année, dans la plupart des grands marchés européens. À la sortie du film, Bosley Crowther du New York Times écrit que Cendrillon n'est pas un chef-d'œuvre, mais mérite en raison de l'amour et le travail dépensés pour sa production. John Grant résume l'avis général des critiques lors de la sortie du film à Disney est de retour et il ajoute avec une vengeance. Avec Cendrillon, Disney retrouve le genre du conte de fées, un défi pour l'équipe du studio. Disney retrouve le territoire qu'il a fait sien, celui de la fantaisie classique pour la jeunesse. Beck indique qu'avec ce film, Disney retrouve la gloire dans le domaine du long métrage3. D'après Pierre Lambert, un échec commercial de Cendrillon aurait marqué l'arrêt de la production des longs métrages d'animation pour le studio Disney. D'après Koenig et Gabler, Walt aurait annoncé lors d'une réunion que si Cendrillon ne réussit pas, nous sommes à la rue. Le magazine Life écrit que la magie du film tient surtout dans les animaux qui aident Cendrillon et surtout le duo de souris Jac et Gus. Grant cite à ce sujet le magazine Newsweek : Avec Gus, la souris commando et son rusé ami Jac, Disney possède une paire de héros que l'on n'a pas vus depuis le règne de Mickey. La scène la plus mémorable du film est celle où Gus tente de récupérer la clé de la prison de Cendrillon dans la poche de la belle-mère réprimant un éternuement. Cette scène n'est pas une première pour le studio qui avait utilisé un élément clé similaire dans Mickey et le Haricot magique sorti en 1948 dans la compilation Coquin de printemps. Grant note que la chanson Bibbidi-Bobbidi-Boo a été un véritable succès en partie car elle a été conçue comme telle. Maltin et Grant indiquent tous deux que, malgré de nombreuses critiques, le film a reçu un bon accueil et que le public s'est déplacé en nombre pour regarder le film, générant de coquets revenus à Disney et devenant l'une des plus importantes productions de l'année. Selon Bob Thomas et Richard Schickel, la génération des années 1950 en âge d'avoir une famille retrouve avec Cendrillon le même genre d'euphorie divertissante qu'elle avait connu étant enfant avec Blanche-Neige. Mais pour plusieurs auteurs et membres du studio ayant participé au film, le but fixé n'est pas atteint. Pour Maltin, il est facile de repousser Cendrillon dans les productions Disney non remarquables mais ceux qui le font n'ont pas vu le film récemment, propos repris et dûment attribués par Grant. Grant indique toutefois que Richard Schickel a creusé pour trouver quelques contemporains de la sortie du film ne l'ayant pas aimé. Maltin ajoute que les critiques négatives ont souvent été faites longtemps après la sortie du film. Walt Disney a pris le parti de juger ce film comme à son habitude avec les résultats en salle, et la forte réponse du public l'a convaincu de poursuivre la production de longs métrages d'animation. La seule sortie au cinéma a généré 7,8 millions d'USD, d'après Barrier, répartis entre RKO et Disney soit 4 millions d'USD de revenu pour Disney d'après Maltin. Gabler évoque la somme de 7,9 millions d'USD sans répartition. Les profits du film, en additionnant les revenus records des ventes, de la musique du film, des publications et d'autres produits dérivés, ont fait gagner à Disney assez d'argent pour financer une partie de sa production de films animations et prises de vues réelles, établir sa propre compagnie de distribution, entrer dans la production télévisuelle et commencer à construire le parc Disneyland à Anaheim, en Californie. Pour Charles Salomon, le succès du film Cendrillon a simplement sauvé le studio et marqué son retour dans le genre du conte de fées initié avec Blanche-Neige. Les deux productions prévues pour les années suivantes sont Alice au pays des merveilles 1951 et Peter Pan 1953. Afin d'augmenter ses revenus, le studio a décidé de développer un programme de ressortie au cinéma des longs métrages de manière régulière. Certains films étaient déjà ressortis au début des années 1940. Ainsi Blanche-Neige, sortie initialement en décembre 1937, est ressorti en juillet 1940. Le film Cendrillon est ressorti à plusieurs reprises. En cumulant la sortie initiale et les ressorties de 1957 et 1965, les revenus de Cendrillon ont atteint les 9,25 millions d'USD. La ressortie de Noël 1981 a généré 17 millions d'USD pour les entrées aux États-Unis. Beck estime à 85 millions d'USD le total des revenus du film et des produits dérivés. Au début des années 1990, avec la sortie du film en vidéo, support inexistant lors de la production, et à l'instar de Peggy Lee pour La Belle et le Clochard 1955, les musiciens du film ont poursuivi avec succès le studio pour obtenir des dédommagements sur les revenus de la vente des cassettes.
Analyse du film Un retour aux sources
En 1950, Cendrillon marque le retour très attendu du studio Disney dans la production de longs métrages d'animation d'un seul tenant après plusieurs années de compilations. Jerry Beck, Christopher Finch, John Grant, Leonard Maltin et Janet Wasko rappellent que le précédent film de ce type est Bambi, sorti en 1942. Les productions des années 1940 ont été bien accueillies mais manquaient de la chaleur du substrat artistique et de l'impact des longs métrages du Premier Âge d'or1937-1941. Robin Allan explique que Cendrillon répond par son format et son contenu aux attentes populaires du public. Richard Schickel écrit que Bambi marque la fin d'une période dédiée exclusivement à l'animation et qu'avec Cendrillon le studio en débute une nouvelle dans laquelle l'animation n'est qu'un des éléments de la production. Pour Bob Thomas, avec Cendrillon, c'est la fin de la saison sèche. Cendrillon est avant tout un important succès commercial pour le studio. Neal Gabler associe le succès au besoin de la nation américaine de se rassurer après la Seconde Guerre mondiale et au début de la Guerre froide. Pour Finch, le succès de Cendrillon est dû au respect de l'esprit du conte original amélioré par ce que Disney comprenait mieux que quiconque, c'est-à-dire les attentes du public. Pour Sean Griffin, les raisons du succès commercial sont uniquement dues aux nombreuses économies dont l'usage de la rotoscopie. Grant considère que le succès du film est basé sur trois points : un scénario intemporel issu d'un des contes les plus universels. La précédente adaptation d'un tel conte par le studio Disney était Blanche-Neige qui a obtenu un incroyable succès ; un film réussi. Plusieurs auteurs parlent de chef-d'œuvre ; une formule simple, celle de la lutte entre le Bien et le Mal, le Bien gagnant sur le Mal ce qui plaît au public. Dans une interview accordée en 1975 à A. Eisen de Crimmer's, John Hench détaille les racines du succès du film : les contes de fées... possèdent tous un canevas, souvent un schéma biblique. Dans le cas de Cendrillon, l'héroïne est née de bonne famille mais en raison de certaines circonstances elle est réduite à la condition de femme de ménage. C'est clairement l'image de l'Homme déchu du Jardin d'Éden. À cela s'ajoute un justicier-vengeur, le prince et il y a toujours un petit truc, une clef, un talisman. Pour Blanche-Neige c'est le baiser, pour Cendrillon c'est la pantoufle de verre. Et la personne retrouve son précédent état-statut. Plusieurs auteurs ont comparé les personnages principaux de Cendrillon avec ceux de Blanche-Neige et de La Belle au bois dormant et ont noté de nombreuses similitudes. Brode ajoute que ces trois films possèdent en plus des ressemblances au niveau visuel et musical. Michael Barrier constate que Disney a pu se servir de Blanche-Neige comme modèle pour faire Cendrillon. David Whitley considère le film comme un dérivé de Blanche-Neige. Robin Allan note que les travaux préparatoires d'inspiration pour ce conte d'origine européenne ont été réalisés exclusivement par des artistes américains et non des Européens comme ce fut partiellement le cas pour Blanche-neige, mais aussi Pinocchio. Grant trouve que les personnages sont dépeints de manière excellente et possèdent des voix superbes. Finch ajoute que Lucifer est un superbe méchant et qu'en général les animaux sont excellents. Maltin vante le charme authentique, les personnages et l'histoire réalisés avec art et une musique entrainante. Pour Sébastien Roffat, Cendrillon fait partie des longs métrages d'animation du début des années 1950 avec lesquels Disney retrouve son public.
Une qualité en deçà du Premier Âge d'or
Plusieurs auteurs ne retrouvent pas dans le film la qualité découverte dans les premiers longs métrages de Disney. Eric Smoodin constate que Cendrillon, puis Alice marquent un déclin général du dessin animé parmi les critiques cinématographiques, le studio Disney ayant les années précédentes subit des hauts et des bas en termes d'acceptation. Maltin considère que Cendrillon n'est pas flamboyant car il n'atteint pas le quota d'idées innovantes et que le style graphique est facile, donc moins divertissant. Pour Maltin, le film compte quelques innovations mais moins que les longs métrages précédents. Grant ne retrouve pas dans l'animation la qualité du détail présente dans les précédents longs métrages d'animation du studio. Finch note que l'absence des riches décors produits par entre autres Albert Hurter sur Blanche-Neige et Pinocchio rend ceux de Cendrillon peu distinctifs. Finch ajoute que le film produit un glamour de surface mais s'appuie beaucoup plus sur des routines comiques68. Johnston et Thomas confirment que l'usage des méthodes de réduction de coût appliquées durant la production a fait en sorte d'éliminer les éléments trop expérimentaux ou excessivement fabuleux, potentiellement coûteux. Allan indique que l'introduction de Cendrillon utilise un narrateur alors que Blanche-Neige parvenait à utiliser une narration visuelle. Pour Charles Salomon, Blanche-Neige et les Sept Nains puis Cendrillon et La Belle au bois dormant marquent chacun une étape des capacités des artistes du studio à animer de manière convaincante une jeune femme et une histoire autour d'elle. Pour Beck, le film est moins bien que la somme de ses parties. Pour Whitley, citant Marina Warner, l'aspect du personnage principal est simplement daté. Selon Gabler, Walt aurait dit lors d'une interview à un magazine que Le film n'est pas l'intégralité de ce que nous voulions et lors d'une autre Ce n'est qu'un film. Grant, citant Nelson, indique que le personnage de la fée marraine a été critiqué pour son côté trop acidulé, son caractère jovial et étourdi est trop prononcé, apportant plus d'irritation au spectateur que de divertissement et qu'en comparaison avec la Fée Bleue de Pinocchio, elle a moins d'impact. Barrier cite Frank Thomas et Ollie Johnston à propos de l'usage intensif d'un film avec acteurs en pré-production : L'imagination de chacun pour comment doit être filmée une scène est limitée par la position de la caméra et après qu'une scène a été tournée il est très difficile de passer à un tout autre angle de vue. Johnston poursuit en indiquant que seul Ward Kimball n'a pas eu à pester contre les photostats en animant les souris et Lucifer. Pour Barrier, l'usage de cette technique est la cause des critiques considérant Blanche-Neige et Cendrillon semblables. D'après Beck, cet usage d'acteurs vivants a eu un effet contraire, seules les scènes totalement en animation sont vivantes, principalement celles entre le chat Lucifer et les souris. Allan ajoute que Cendrillon est moins convaincante dans ses mouvements que Blanche-Neige, elle semble gauche, juste bidimensionnelle. Le journal New Statesman considère Cendrillon comme une jolie fille que l'on verrait dans une publicité pour des céréales et l'Observer la trouve tristement rigide. Christopher Finch considère lui que les artistes de Disney sont arrivés à un rendu très acceptable en mixant naturalisme et caricature sans les opposer. Griffin ajoute que cet usage ne diminuera qu'à la fin des années 1980, début des années 1990, avec Aladdin, les personnages masculins perdant leur aspect marionnette en bois. Barrier fait de même avec Wilfred Jackson pour la musique, ce dernier s'interrogeant sur l'utilité d'avoir passé du temps avec les compositeurs et concentré ses efforts pour synchroniser la musique et l'animation. Mark Pinsky qui développe l'impact psychologique du film, le considère comme une pâle copie de Blanche-Neige qui ne parvient pas à atteindre son but en raison du manque de possibilité de s'identifier aux personnages principaux, que ce soit à Cendrillon ou au Prince. L'apparition de la fée marraine, bien que conforme aux règles de Disney, est difficile à appréhender et nécessite, pour Pinsky, la présence d'un adulte pour expliquer la réalité de la vie aux enfants après visionnage du film. Maltin concède au film sa facilté de produire une réponse émotionnelle du public. Le film comporte plus de scènes conçues pour traumatiser le spectateur que les autres productions de Disney61. Maltin note parmi ces scènes : le renvoi du Grand-Duc par la belle-mère, les rebonds de la pantoufle de verre de Cendrillon sur l'escalier laquelle ne se brise pas uniquement par miracle, l'ascension de l'escalier devenu une montagne car placé du point de vue des souris et qui se termine par la face de Lucifer. Grant considère que ce résultat des plus effrayants chez Disney a été obtenu par l'usage d'effets d'échelle. Grant se demande pourquoi les filles de bonne famille déchues en femme de ménage auraient le droit de retrouver leurs richesses passées alors que les autres ne pourraient pas y accéder9. Maltin note aussi la scène où les belles-sœurs déchiquettent la robe de Cendrillon dans une méchanceté terrifiante de réalité qui est selon lui d'une horreur plus élaborée pour les enfants que les vrais films d'horreur. Toutefois Maltin considère que cela apporte aussi au film une continuité en conservant le public en haleine, celui-ci ayant l'impression de prendre part au film, ce que de nombreux cinéastes n'ont pas réussi à faire. Grant considère que le prince du film reste trop en retrait et que le studio Disney ne parviendra à créer un prince acceptable qu'avec le Prince Phillip de La Belle au bois dormant sorti en 1959. Richard Schickel écrit que, dans Cendrillon comme dans La Belle au bois dormant, les détails s'empilent sur les détails, les effets spéciaux s'ajoutent aux effets spéciaux enterrant l'histoire sous ce poids,... à la sensibilité limitée, un style qui œuvre à recréer les mouvements de manière trop réaliste.
Walt Disney engagé dans d'autres projets
Barrier rappelle que les priorités de Walt Disney ont changé peu ou prou avec la production du film Cendrillon. Allan note que la présence de Disney aux réunions de productions se fait rare alors qu'il apparaît de plus en plus en public. Mais ce phénomène n'est pas récent. En 1934, après le départ de Burton Gillett, Ben Sharpsteen a été nommé producteur sur de nombreux films dont la plupart des longs métrages, et Steven Watts lui attribue une part importante dans les différents projets d'évolution des productions du studio durant les années 1940 mais surtout 1950. Mais Walt prend de plus en plus de distance avec la supervision rapprochée de la production comme il avait coutume de le faire durant les premiers longs métrages. Au début des années 1950, il continue d'assister aux réunions de scénario, aux projections tests et aux choix des acteurs vocaux mais délègue les autres étapes de production. Ainsi Walt s'accorde plus de temps pour lui-même, se consacrant à des hobbies, et pour sa famille ; avec un voyage de treize semaines en Europe1 en 1949. Le médecin de famille des Disney conseilla à Walt, dès 1946, de se trouver un passe-temps, ce qui le pousse à s'intéresser aux modèles réduits avec, par exemple, la confection de trains miniatures. Au sein du studio, il participe moins aux productions en animation et s'investit dans les films en prises de vue réelles avec L'Île au trésor 1950. Pour Barrier, Walt adopte de plus en plus l'image traditionnelle du producteur de films. La communication entre Disney et les trois réalisateurs de Cendrillon s'est transformée durant la production du film de réunions régulières en un échange de mémorandums. Gabler indique que Walt laisse aux trois équipes de productions dirigées respectivement par Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske, le soin de finaliser Cendrillon. Pour de nombreux auteurs, la genèse du parc Disneyland remonte à la période de la fin des années 1940 avec à la fois le Carolwood Pacific Railroad achevé fin 1950, au film Danny, le petit mouton noir et au fait que Walt passe ses jours de repos à regarder ses filles jouer dans un parc. Le projet de parc à thème germe petit à petit dans son esprit jusqu'en décembre 1952, année où il lance un vrai développement en créant une société dans ce but, WED Enterprises. Pour Allan, le succès de Cendrillon a donné à Walt Disney assez de confiance pour se lancer dans ce projet de parc de loisirs. La production de L'Île au trésor est le résultat de deux phénomènes. Le premier est la production depuis 1941 de films comportant de plus en plus de scènes puis de séquences en prises de vue réelles. Les Studios Disney de 1941 à 1950 - Les premiers films Disney avec acteur. Le second est purement financier : depuis la Seconde Guerre mondiale, la société Disney possède des actifs qu'elle ne peut convertir en dollars et rapatrier aux États-Unis estimé en 1948 à 8,5 millions d'USD.
Pantoufle de vair ou de verre ?
Controverse sur la composition des pantoufles de Cendrillon. Le film a été l'occasion de relancer la polémique bien connue autour de la pantoufle de Cendrillon. Dans le film, Cendrillon porte une pantoufle en verre (glass slipper. Beaucoup de gens ont alors fait remarquer que le conte parle d'une pantoufle de vair et accusé une erreur de traduction de la part des Américains. En réalité, Perrault parle bien d'une pantoufle de verre et non de vair dans son conte original ; la pantoufle de verre se retrouve d'ailleurs dans d'autres contes provenant de diverses régions comme la Catalogne, l'Irlande ou l'Écosse où l'homonymie française ne peut pas porter à confusion. Ce fut Balzac qui, en 1836, jugea qu'une pantoufle en verre était trop improbable et pensa à tort que Perrault devait originellement avoir écrit vair. Émile Littré était du même avis et popularisa l'orthographe vair dans son Dictionnaire de la langue française de 1861. Cependant, des versions du conte avec la véritable orthographe verre ont persisté et les scénaristes de Walt Disney se sont basés dessus. Un autre point de polémique est lié à la citrouille. Selon la revue de l'Agence Fruits et Légumes Frais, ce film de Walt Disney a alimenté la confusion entre Potiron et Citrouille . Le terme anglais du film est pumpkin mais il désigne la plupart des variétés de courges Cucurbita nord-américaines donc à la fois le genre Cucurbita maxima potiron et le genre Cucurbita pepo courge, courgette, pâtisson, citrouille. Le texte original de Perrault évoque lui une citrouille mais graphiquement la cucurbitacée s'apparente plus au potiron avec sa forme similaire à la variété utilisée pour Halloween.
Impact psychologique
En renouant avec les éléments des contes, le film les revitalise, ce qui, pour plusieurs auteurs, a eu un effet non négligeable sur le public. Maltin note que le film oublie un élément important du conte original : le prix payé par la belle-mère et ses filles pour leur méchanceté, source, selon lui, de nombreuses questions à leur sujet61. Il souhaite ajouter une scène juste avant ou pendant le mariage de Cendrillon et du Prince dans laquelle le trio expie ses fautes, rappelant que chez Grimm leurs yeux sont picorés par des oiseaux. Dans la même ligne d'idée, Brode constate que c'est le chat Lucifer qui récolte ce qu'il a semé. Brode note qu'à l'instar de Blanche-Neige, le film débute par un décès, ici celui du père. Robin Allan développe les sources artistiques du film et apparente le film Cendrillon au genre du film noir avec des films comme Rebecca 1940 d'Alfred Hitchcock pour la relation Cendrillon/Belle-mère mais aussi les mouvements des vêtements, comme Deux mains, la nuit 1945 de Robert Siodmak, pour l'usage des escaliers et des ombres pour renforcer l'image du personnage emprisonné dans un cauchemar.
Images populaires
Mark Pinsky recense plusieurs interprétations popularisées par ce film ayant pour lui influencé les générations, traité aussi par d'autres auteurs. Pour Douglas Brode, Cendrillon, à l'instar de Blanche-Neige et La Belle au bois dormant est un commentaire noir et profond de la vie contemporaine, paraphrasant Robin Wood à propos d'Alfred Hitchcock.
L'élévation sociale
La première est celle de l'élévation sociale : une jeune fille en haillons devient une princesse. Cette vision souvent associée au film est fausse car, comme le rappelle le prologue, Cendrillon est une fille de roi ou d'un riche bourgeois, aimée et élevée dans le luxe et le confort de l'élégant château d'un petit royaume européen mais qui est déchue de cette condition après la mort de sa mère et l'arrivée d'une belle-mère. Après avoir dilapidé la fortune familiale, la belle-mère oblige Cendrillon à devenir la servante de la maisonnée. Malgré cela, l'image reste accrochée au film.
Une image mitigée de jeune fille idéale
Le studio renforce aussi une formule de l'héroïne mêlant esthétisme et absence de véritable défaut, souvent traduit par une jeune fille belle, généreuse ou au cœur pur, faisant ainsi écho aux contes immortalisés au XIXe siècle. Allan ajoute qu'elle est l'image de la féminité passive du XIXe siècle. Brode affirme que Cendrillon est la première blonde de ce qu'il nomme la décennie des blondes, les années 1950 ayant été la période de gloire de plusieurs actrices blondes dont Marilyn Monroe. Brode estime que les années 1950 sont le début d'un certain sex appeal chez les héroïnes de Disney. Cela a toutefois débuté dès les années 1940 dans les séquences des longs métrages de type compilations. Brode décrit le personnage Sweet Sue de la séquence Pecos Bill de Mélodie Cocktail 1948 comme une jeune femme moitié Vénus de Botticelli, moitié Maria Vargas, Ava Gardner dans La Comtesse aux pieds nus, 1954 digne d'un prélude à la page centrale dépliante de Playboy. Le film Cendrillon présente comme Blanche-Neige d'autres images associées à l'héroïne : la jeune fille rêve du bonheur, exprime ses sentiments par le chant, se lie d'amitié avec des animaux souvent de petite taille et prend du temps pour s'occuper d'eux. Dans ces deux adaptations de contes, les héroïnes sont assistées dans leurs tâches ménagères par les animaux. David Whitley rappelle que, dans la version chinoise du conte, Cendrillon est aidée par des poissons. En contrepartie de leur assistance, Cendrillon nourrit les animaux, offrant par là même un aspect de mère protectrice. D'autres éléments sont ajoutés à cette image de la fille parfaite. Le prince tombe amoureux de la jeune fille au premier regard, popularisant le coup de foudre. Brode ajoute que pour les trois princesses, Blanche-Neige, Cendrillon et par la suite Aurore, la jeune fille ne sait pas qu'elle est tombée amoureuse du prince. Pour Janet Wasko, il existe deux modèles d'héroïnes chez Disney, l'ancien avec Blanche-Neige ou Cendrillon et le moderne avec Ariel ou Jasmine mais que les deux modèles conservent la notion d'absence d'au moins un des parents. Elizabeth Bell écrit que le studio a créé un message corporel mitigé en utilisant des danseuses filmées pour créer les personnages de jeune fille de Blanche-Neige, Cendrillon et par la suite Aurore dans La Belle au bois dormant 1959, ce qui leur donne l'aspect dur, strict et discipliné d'une danseuse en plein effort. Bell ajoute que même la démarche est celle d'une danseuse, respectant les conventions du ballet et donnant un aspect de poids mort marqué par une rotation externe du bassin, action qui aurait dû être selon elle retranscrite et non calquée pour animer Cendrillon. À l'opposé, les belles-sœurs sont des antithèses de ce qui est nécessaire pour danser correctement, rejoignant les habitudes de l'opéra où elles sont jouées par des hommes déguisés.
Le stéréotype de la marâtre et du méchant bedonnant
Le studio Disney renforce avec ce film le stéréotype de la marâtre déjà présenté avec Blanche-Neige mais aussi celui du personnage principal sans présence maternelle évoqué dans Pinocchio, Bambi et une moindre mesure Dumbo. Cet aspect de la mère absente est développé par Lynda Haas, Elizabeth Bell et Laura Sells. Whitley constate que comme plus tard dans La Belle au bois dormant 1959, la jeune fille et sa belle-mère ou son substitut n'ont aucune interaction directe aux débuts du film . La formule pour la méchante est aussi confortée dans le film Cendrillon, une beauté froide complétée par la monstruosité et la violence, ainsi la reine de Blanche-Neige se transforme en sorcière et la belle-mère de Cendrillon a enfanté deux filles aux visages et aux cœurs ingrats. Cendrillon développe un autre point aisément imaginable dans Blanche-Neige, la jeune fille accepte sans broncher la longue liste de tâches ménagères et les injustices de sa belle-mère, réalisant même ses tâches en chantant. Pour Grant, c'est une prolongation de la tradition du conte de Perrault. Grant rappelle que dans les productions Disney, un méchant mâle est souvent bedonnant comme Pat Hibulaire et encore plus si c'est l'acolyte du super-vilain. Lucifer rejoint donc Horace et Jasper Badun des 101 Dalmatiens 1961, Crapaud de Taram et le Chaudron magique 1985 ou Lefou de La Belle et la Bête 1991.
Religion, foi et aspiration sociale
Dans un contexte pseudo-religieux, Cendrillon et Pinocchio proposent, lorsque la foi semble abandonner le héros, un miracle, mélange de paganisme et de christianisme avec l'apparition dans le ciel d'une étoile qui se transforme en fée . Rappelons aussi le parallèle fait par Grant entre Cendrillon et l'Homme déchu du Jardin d'Éden. Pour Pinsky, le studio Disney développe une forme de théologie, dont l'un des dogmes est que quand l'on souhaite fermement en quelque chose, les rêves se réalisent. Pour Griffin, un ingrédient de cette recette théologique est la présence d'une chanson de souhait, présente dans Blanche-Neige, Pinocchio comme dans les productions plus récentes, Aladdin 1992. Neal Gabler parle lui de Darwinisme social à ce propos. Whitley indique qu'un élément de la version des Grimm, le recours à un noisetier hébergeant l'âme de la mère de Cendrillon pour obtenir les vêtements de bal, une forme d'animisme, a été remplacé chez Disney par la fée-marraine. Allan ajoute que Disney a eu de nombreuses fois recours au personnage très maternel de la bonne-fée pour compenser des mères absentes ou leur variante non magique de la nourrice-tante. Pour Nelson, le combat entre Lucifer et les souris attire le public et permet à ce dernier de s'identifier aux souris prolétaires, de partager les aspirations féeriques de Cendrillon et d'appréhender ce qu'il nomme la démocratie Disney. Barrier ajoute que c'est uniquement par la victoire des souris sur Lucifer que Cendrillon parvient à vaincre sa belle-mère. Allan brise cette aspiration en écrivant qu'à la fin du film, la romance abandonne l'héroïne en même temps que les couleurs s'estompent pour un gris monochrome.
Les notions classiques de Disney
À partir des nombreux appels à l'imagerie populaire décrits précédemment, Cendrillon permet de confirmer la mise en place d'un formalisme, d'une vision, d'un idéal Disney. Ces éléments partiellement définis avec Blanche-Neige et qui rentrent en résonance avec ceux de Cendrillon permettent d'établir ce que certains nomment la recette Disney ou la formule Disney. Elle comprend des bases religieuses, issues du christianisme essentiellement, de folklore traditionnel, avec la reprise des contes, des aspirations politiques, plusieurs valeurs du rêve américain et une partie de magie pour lier l'ensemble. Thomas indique que le film Cendrillon comporte le même genre de message réconfortant que Blanche-Neige : le Bien triomphe du Mal. Pour Watts, Cendrillon est un exemple du style habituel de Disney, ou classiques Disney, un conte de fée charmant, des dessins luxuriants, des personnages identifiables, des décors richement imaginés, une histoire riche pleine d'humour et de sentiments et une héroïne sympathique. Mais il poursuit en indiquant que les films Disney des années 1950 dépeignent souvent une représentation complexe des forces négatives œuvrant contre la famille. Allan ajoute aussi l'élément récurrent du personnage développant un rapport maternel très fort avec les héros ayant perdus un ou deux parents tel que la bonne fée-marraine dans Cendrillon et la Belle au bois dormant ou la nourrice-tante, variante dépourvue de pouvoir magique dans Tom Sawyer ou les 101 Dalmatiens. Kurtti indique que la plupart de ces personnages maternels ont pour voix Verna Felton. Un autre trait est l'anthropomorphisme des animaux assistant les personnages principaux, rappelant les œuvres de Beatrix Potter. Ce que Watts nomme une Doctrine Disney est basé sur la protection du cocon familial empreinte de Maccarthisme. Whitley cite Watts et s'accorde avec lui sur le fait que parmi les thèmes de Cendrillon on retrouve : la survie en milieu hostile, le travail besogneux et la domestication ou l'esclavage familial. Allan évoque aussi le thème de la survie. Cendrillon a réussi à domestiquer la nature avec les oiseaux et les souris. Cela fait écho aux propos de Pinsky sur l'assistance pour les tâches ménagères. Les aspirations politiques sont elles aussi évoquées par Barrier avec une notion de démocratie à la Disney. Complétant le thème de la survie en milieu hostile, Haas, Bell et Sells mais aussi Pinsky et Barrier évoquent les dures conditions de Cendrillon, la perte de ses parents et une forme d'esclavage. Whitley étudie la présence de la nature chez Disney et considère que Cendrillon reprend les conventions pastorales de Disney, développées dans Blanche-Neige mais s'en éloigne en présentant des animaux capables de coudre ou rembourrer des oreillers. Pour Whitley, Cendrillon modifie la forme pastorale en une version domestique, présentant moins d'images de nature sauvage que l'autre film de conte de fée Disney des années 1950, La Belle au bois dormant.
Complexe de Cendrillon
Plusieurs auteurs ont indiqué que le film popularise une image des rêves de jeunes filles qui aurait renforcé ce qui a été nommé le Complexe de Cendrillon. Cette affection est décrite dès 1982 par Colette Dowling comme une peur féminine d'être indépendante et repris par Lee Ezell sous le nom Syndrome de Cendrillon. D'après Pinsky, la vision de Dowling est empreinte de féminisme tandis que celle d'Ezell est plus religieuse, à relier au Christianisme. Mais comme le fait remarquer Mark I. Pinsky, Cendrillon n'attend pas vraiment que le Prince Charmant vienne la délivrer car elle fait plus que rêver du prince, elle se rend au bal après avoir confectionné une robe, même si un peu de magie est nécessaire pour en créer une nouvelle. Cendrillon n'est donc pas totalement passive au contraire d'autres héroïnes de Disney telles que Blanche-Neige ou la Belle au Bois dormant. Les productions récentes du studio, durant le Second Âge d'or, ont mis en scène des princesses actives. Elizabeth Bell ajoute que l'héroïne Disney, quand elle est modelée d'après une danseuse, est souvent accompagnée d'un partenaire masculin vide, creux. Grant étend ce manque de consistance à la plupart des personnages centraux des longs métrages de Disney, les actions les touchent mais ils ne les provoquent pas, voyant toutefois une exception dans Cendrillon. Maurice Rapf, scénariste des premières versions, s'attribue le développement de cette héroïne rebelle qui se bat pour ce qu'elle veut et se retrouve emprisonnée166. Pinsky, qui le cite, rappelle que Rapf était membre du parti communiste américain.
Adaptations et produits dérivés Cinéma et télévision
Cinderella : A Lesson in Compromise septembre 1981 est un court métrage éducatif expliquant que tenter d'avoir plus que nécessaire provoque des problèmes Cendrillon 2 : Une vie de princesse en 2002 sorti directement en vidéo Le Sortilège de Cendrillon en 2007 sorti directement en vidéo
Bandes dessinées
En dehors des deux publications éditées à la sortie du film, d'autres adaptations ont été publiées par la suite ainsi que des histoires originales reprenant les personnages du film : les deux souris sont apparues aussi dans de nombreuses histoires : centrées sur Gus et Jac dès 1950 où ils vivent dorénavant dans le château comme Gus and Jaq de 1957, avec Grand-Mère Donald aux débuts des années 1950, histoires principalement dessinées par Riley Thompson ; une histoire de Noël avec la belle-mère et les belles-sœurs dessinée par Floyd Gottfredson datée de 1964 ; une adaptation du conte en comic strip datée de 1973 sur le scénario de Frank Reilly mais avec des dessins de Mike Arens ; une autre adaptation du conte intitulée Bibbidi Bobbidi Who? en 1984.
Parcs d'attractions
À la fin des années 1960, pour son second parc à thème, la société Disney décide que le château et emblème du parc Magic Kingdom sera le Château de Cendrillon. Vers 1980, pour le parc japonais de Tokyo Disneyland, Oriental Land Company décide de construire un duplicata du château de Floride. Ainsi les parcs Magic Kingdom et Tokyo Disneyland possèdent comme bâtiment central le château de Cendrillon. Le château possède un aspect, à la base tiré du film mais inspiré du gothique français et inclut des éléments de châteaux tels que Pierrefonds en particulier, mais aussi Chambord, Ussé, Chenonceau et Chaumont-sur-Loire. Ces inspirations sont l'œuvre d'Herbert Ryman qui réalisa des esquisses dès 1967. Comme celui de Disneyland, il est issu des esquisses d'Herb Ryman. Le château du Magic Kingdom comprenait à son ouverture un restaurant intitulé King Stefan's Banquet Hall mais le Roi Stefan est le père d'Aurore, la princesse de La Belle au bois dormant. En 1997, afin de corriger cette erreur, il a été rebaptisé Cinderella Royal Table. En France, le parc Disneyland comporte un restaurant intitulé L'Auberge de Cendrillon à l'est du château de La Belle au bois dormant.
Autres
Dans Dragon Ball Z, il y a trois personnages dont les noms Majin Bibidi, Majin Babidi, et Majin Bu font référence à la transcription en phonétique japonaise du titre de la chanson Bibbidi-Bobbidi-Boo. La série de jeux vidéo Kingdom Hearts, qui permet au joueur de visiter plusieurs mondes Disney, propose un monde inspiré du dessin animé de Cendrillon dans l'épisode Birth by Sleep, monde qui répond au nom de Château des rêves. La musique d'ambiance du monde en question n'est d'ailleurs autre que la mélodie Bibidi bobidi boo. Ven aide les souris à faire une robe de bal pour Cendrillon et doit se battre contre Lucifer, entre autres. Cendrillon faisait déjà une brève apparition dans Kingdom Hearts, premier du nom. Elle fait partie des sept jeunes filles au cœur pur, totalement dénué de ténèbres, appelées les Princesses de cœur. Le 16 octobre 2012, Disney fait évoluer la gamme Disney Princess avec une gamme de produit de beauté Disney Reigning Beauties autour de Cendrillon vendue exclusivement chez Sephora ou sur Internet, et prévoit d'en faire autour avec les autres princesses.
Titre en différentes langues
Allemand : Cinderella ou Aschenputtel Anglais : Cinderella Arabe : سندريلا Synderylā Bosnien : Pepeljuga Chinois : 灰姑娘 Huīgūniang Coréen : 신데렐라 Sinderella Croate : Pepeljuga Danois : Askepot Espagnol : La Cenicienta Espéranto : Cindrulino Estonien : Tuhkatriinu Finnois : Tuhkimo Grec : Σταχτοπούτα Stakhtopúta Hébreu : סינדרלה Synderelah Hongrois : Hamupipőke Islandais : Öskubuska Italien : Cenerentola Japonais : シンデレラ Shinderera Néerlandais : Assepoester Norvégien : Askepott Polonais : Kopciuszek Portugais : Cinderela: A Gata Borralheira Roumain : Cenușăreasa Russe : Золушка Zoluchka Serbe : Pepeljuga Slovaque : Popoluška Suédois : Askungen Tchèque : Popelka Thaï : ซินเดอเรลล่า Turc : Külkedisi Vietnamien : Cô bé Lọ Lem
Posté le : 14/02/2015 14:00
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