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De Montpellier
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La Toussaint, fête religieuse à l'entrée de l'hiver
est une fête instituée par l'église catholique en fait et place des anciennes célébrations paIennes qui annonçaient la disparition de la lumière, la longue nuit de l'hiver assimilée à la mort de la nature, de l'équinoxe d'automnne au solstice d'hiver. Ces fêtes Celtiques, egyptienne, Nordiques...etc donnaient lieu à des réjouissances populaires entre l'équinoxe d'automne, 21 Septembre et le solstice d'hiver, 21 Décembre.
La Toussaint
est une fête instituée par l'église catholique en fait et place des anciennes célébrations païennes qui annonçaient la disparition de la lumière, la longue nuit de l'hiver assimilée à la mort de la nature, elles étaient nombreuses dans la période allant de l'équinoxe d’automne, 21 Septembre au solstice d'hiver, 21 Décembre . Ces fêtes Celtiques, égyptienne Nordiques...etc, donnaient lieu à des réjouissances populaires.
Le 1 Novembre est la fête de tous les saints
La fête de tous les saints, que l'Église catholique célèbre le 1er novembre, est relativement populaire parce qu'elle s'est trouvée liée à la commémoration des défunts, fixée au 2 novembre. Beaucoup de fidèles n'ayant de pratique liturgique que quatre fois l'an, Noël, Pâques — ou les Rameaux —, le 15 août, la Toussaint, cette fête donne lieu à de longs défilés des familles, chrysanthèmes en main, venant rendre sur la tombe des leurs un culte aussi fort qu'obscur. L'origine de cette fête n'est point le souvenir des morts, mais la dédicace de l'ancien temple du Panthéon de Rome par le pape Boniface IV en 607, suivant la pratique de l'Église des premiers siècles qui consistait à transformer en lieux chrétiens les lieux païens de culte. Un autre pape, Grégoire II, en 731, dédia à son tour une chapelle à l'église Saint-Pierre de Rome à tous les saints, qu'on commença alors à célébrer chaque année. Vers 837, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. Pour certains, c’est à l’occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre. Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien. Philippe Walter établit un lien entre la fête des morts, lendemain de la Toussaint, le 2 novembre et la fête celtique de Samain. Cette fête pénétra en France autour de l'année 837. La signification liturgique de la Toussaint peut se résumer ainsi : tous les croyants qui ont été les amis de Dieu, comme disent les textes anciens, même s'ils n'ont pas laissé leur nom dans quelque œuvre sortant de l'ordinaire, sont à commémorer, car ils appartiennent à cette part de l'Église qui, établie déjà dans la gloire, se trouve mystérieusement en communion avec le peuple actuellement dans l'histoire. Cela revient à souligner que les fidèles sont tous appelés à cette sainteté de tous les jours qui consiste à être simplement évangélique. Au lieu d'honorer une personnalité, comme quelqu'un de plus admirable qu'imitable, la conscience chrétienne reconnaît, dans cette fête, la portée et la valeur des gestes quotidiens, le poids de chaque vie humaine, si cachée soit-elle, l'honneur que mérite le plus humble chrétien. Il reste que la religiosité populaire a fait glisser l'orientation de cette fête dans le sens de la prière pour les morts ou d'une réactivation solennelle du deuil causé par leur disparition.
Le 2 Novembre en revanche est la fête des morts.
Le rite universel, est commémorée le 2 novembre par l'ensemble du monde catholique. La célébration de Toussaint fut suivie localement d'un office des morts dès le IXe siècle. En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre, qui entra comme dans la liturgie romaine comme commémoration des fidèles défunts au XIIIe siècle. Le culte des morts resta cependant massivement célébré au 1er novembre. Cette célébration de l'église catholique, nous l'avons vu, a des origines païennes comme la plupart des fêtes religieuses célébrées de nos jours. Un des rituels païens les plus anciens relatif à la fête des morts est Samain. Cette coutume, que nous verrons plus loin, est d'origine celtique. Ce rite, célébrée par les païens rejetant l'autorité divine, commençait par des prières honorant la mémoire des âmes disparues, prises par Dieu. Célébrée dans le monde entier par des peuples aux coutumes différentes, séparés par les océans et les montagnes, mais aussi par les siècles, la fête des morts est universelle. Le culte païen disparu avec l'arrivée des rites druidiques puis fut progressivement réhabilité par l'église catholique pour devenir le culte que nous connaissons. Cette dernière en a définitivement fixé la date au 2 novembre. Ce jour sert donc à saluer les âmes des fidèles défunts et en particulier ceux qui sont décédés dans l'année écoulée. Les premiers chrétiens de l'Antiquité pratiquaient déjà la veillée des morts, à l'image des juifs. Plus tard, des prières et des messes ont été dites en mémoire de l'âme des défunts. En 998, l'abbé Odilon décida pour la première fois d'une journée spécialement dédiée à ces prières pour les morts. Plus tard, au XIIIème siècle, cette journée du 2 novembre deviendra officiellement une fête chrétienne reconnue. La Commémoration des fidèles défunts, voit sa solennité officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint.
Fête d'obligation
En 1484, le pape Sixte IV accrut la solennité de la fête en la dotant d'une octave. En 1914 Pie XI en fit une fête d'obligation. Cette fête ne se fonde pas sur des textes bibliques, ni sur la liturgie de Jérusalem. Elle est dédiée à tous les saints. Selon Mgr Robert Le Gall, cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à -dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. Il s’agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l’exercice de la charité, l’accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté. La Toussaint ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du rouleau des défunts : la mention des frères d’une abbaye, ou d’un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle. Cependant, du fait qu’en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l’usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint, évènement particulièrement bien représenté dans le tableau La Toussaint du peintre Émile Friant ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.
Célébration de la Fête des morts Chez les Catholiques.
Le jour de la fête des morts, une messe solennelle est dédiée à tous les défunts. Au cours de cette messe le prêtre procède à la lecture de textes liturgiques ayant pour thème la mort et la vie éternelle. S'ensuit une prière universelle pour tous les défunts et le salut de leur âme. L'église catholique romaine purifie ce jour les âmes des morts de leurs pêchés pour leur permettre le repos éternel. On confond souvent la fête des morts avec la Toussaint qui est célébrée le 1er novembre. La Toussaint est une fête célébrant tous les Saints du panthéon catholique. En effet cette commémoration n'est pas chrétienne, les protestants ne fêtent pas la Toussaint. L'amalgame entre le 1er novembre et le 2 novembre vient du fait que ce jour étant férié il est plus simple pour les croyants et les non croyants de se rendre au cimetière ce jour là pour fleurir, entretenir les tombes et aussi prier les personnes disparus. La tradition veut que l'on fleurisse les tombes des personnes disparues avec des chrysanthèmes, la fleur la plus achetée en cette période de l'année. Cette fête est l'occasion pour de nombreuses nations de faire la fête tout en respectant les âmes des personnes défuntes. Au Mexique, El dÃa de los Muertos, est un jour de festivité et de joie. Les mexicains profitent de cette commémoration de la fête des morts pour chanter, danser et s'amuser. Les offrandes sont des têtes de morts en sucre, des bonbons et de la tequila. Ce peuple très croyant se réunis ce jour pour montrer aux morts le chemin à suivre vers leur dernière demeure, le paradis, en allumant dans toutes les maisons et les cimetières des petites bougies. Les pays anglo-saxons fêtent aussi à leur manière la fête des morts à travers Halloween. Les enfants sont alors invités à faire du porte à porte en scandant le célèbre trick or treat pour réclamer des offrandes à la population afin d'apaiser l'âme des disparus. Ainsi, la fête des morts est célébrée dans le monde entier de manière plus ou moins festives selon les traditions, les coutumes et les mentalités des peuples. Les rites ne cessent de changer au fil des siècles. Peut être que la fête des morts continuera d'évoluer pour devenir un jour une grande fête mondiale, célébrée de façon homogène par tous les peuples. Les protestants ne pratiquent pas de culte des saints mais certaines églises luthériennes célèbrent néanmoins cette fête. Les orthodoxes célèbrent une fête analogue, le dimanche de tous les Saints, le dimanche suivant la Pentecôte.(voir plus loin)
Histoire Les fêtes des martyrs
Des fêtes honorant tous les martyrs existaient dès le IVe siècle dans les Églises orientales le dimanche après la Pentecôte. De nos jours, c’est toujours à cette date que la Communion des Églises orthodoxes célèbre le dimanche de tous les Saints. À Rome, au Ve siècle également, une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte. Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs, peut-être en aussi référence à une fête célébrée par l'Église de Syrie au IVe siècle. Elle remplaçait la fête païenne des Lemuria de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants.
St Odilon de Cluny Initiateur de la fête de la Toussaint Premiere célébration.
Saint Odilon de Cluny, parfois connu comme Odilon de Mercœur vers 962-1048, fut le cinquième abbé de Cluny. On situe son lieu de naissance, vers 962 au château de Mercœur près de Saint-Cirgues Haute-Loire ou sur la butte de Mercœur près d'Ardes-sur-Couze Puy-de-Dôme. Il est mort le 31 décembre 1048 - on donne aussi les dates du 1er janvier 1049 ou du 2 janvier - au cours d'une visite au prieuré de Souvigny, où il a été enterré. C'est un fils de la famille seigneuriale de Mercœur en Auvergne, branche de la famille des comtes d'Auvergne, dont les terres se trouvaient sur les plateaux situés de part et d'autre de l'Allier entre Brioude et Langeac. Il commence ses études comme chanoine à l'église Saint-Julien de Brioude. En 991, Mayeul, quatrième abbé de Cluny l'attire à l'abbaye où il enseigne les novices. Il devient son coadjuteur peu avant sa mort. Il devient le cinquième abbé de Cluny en 994, à la mort de Mayeul. Il va terminer entre 1002 et 1018 l'église Saint-Pierre-le-Vieil ou Cluny II. En fait, il a été élu abbé vers 990, du vivant de l'abbé Maïolus, Mayeul, en présence de l'archevêque de Lyon, Burchard, de l'évêque de Genève, Hugues et de l'évêque de Grenoble, Isarn. Il est le principal instigateur de l’empire religieux de Cluny, avec ses monastères affiliés. Avec l’appui du pape, il étend l’ordre clunisien au-delà des Pyrénées et du Rhin. Le 5 mai 999, il reçoit des mains d'Hugues de Chalon, comte de Chalon et évêque d'Auxerre le prieuré de Paray-le-Monial, en présence de trois évêques, du roi de France: Robert II de France dit le Pieux, ainsi que du duc de Bourgogne Henri Ier de Bourgogne lors d'une grande cérémonie en l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon Cet accroissement de la puissance de l'ordre de Cluny et le rattachement de l'abbaye directement au Saint-Siège va créer un conflit avec les évêques au moment où Odilon va tenter de rattacher l'abbaye de Vézelay à l'ordre clunisien. Au cours du concile d'Anse en 1025, les évêques rappellent que les abbayes dépendent de l'évêque du diocèse où elles sont situées conformément aux décisions du concile de Chalcédoine. Le pape rappelle sa primauté dans l'église en 1027. Adalbéron de Laon raille le "roi Odilon". Sur les conseils de Guillaume de Volpiano, Odilon a abandonné le rattachement de l'abbaye de Vézelay à celle de Cluny. Finalement ce rattachement a été fait vers 1058 par Hugues de Semur. Le 14 septembre 1025, il fonde avec sa famille le prieuré Sainte-Croix de Lavoûte-Chilhac. En 1027, il est présent au couronnement impérial de Conrad II à Rome. À la mort d'Odilon, l'ordre de Cluny compte environ 70 prieurés et abbayes. On lui attribue des pouvoirs thaumaturges, avec la guérison d’un aveugle, et d'autres miracles comme la transformation de l’eau en vin. Ces miracles suscitent de nombreuses vocations et de nombreux dons, à l'avantage de Cluny. Il est à l’un des promoteurs de la Paix de Dieu et de la Trêve de Dieu ainsi que de la fête des morts, célébrée au lendemain de la fête de la Toussaint, le 2 novembre, cette fête est célébrée pour la première fois le 2 novembre 998. Pour secourir les pauvres, il n'hésite pas à sacrifier une partie du trésor de son ordre, déjà bien pourvu à l'époque. Il refuse en 1031 l’archevêché de Lyon. Sa pensée théologique a laissé, à Cluny, une empreinte importante même après sa mort, en 1049. Hugues de Semur lui succéda à la tête de l'abbaye. Odilon est décrit comme un petit homme maigre et nerveux ... Peu éloquent, aimant l'autorité et ne le cachant pas, jaloux de ses prérogatives, il fut un chef très énergique et un organisateur inégalable. Mais il sut aussi être doux et charitable et il lui arriva souvent de comprendre, mieux que ses contemporains, les problèmes de son époque. Il repose aujourd'hui dans l'église prieurale de Souvigny où il gît aux côtés de saint Maïeul de Cluny, son prédécesseur, quatrième abbé de Cluny, mort en 994. Les sondages et les fouilles archéologiques menés entre novembre 2001 et janvier 2002 ont mis au jour leurs sépultures oubliées depuis les déprédations de la Révolution.
Dictons régionaux sur la météo de début novembre
Ces dictons traditionnels, parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l’hémisphère nord : De Saint Michel à la Toussaint, laboure grand train ou à la Toussaint, sème ton grain, à la Toussaint, manchons au bras, gants aux mains, à la Toussaint blé semé, aussi le fruit enfermé (ou les fruits serrés. À la Toussaint, commence l’été de la Saint-Martin ou au contraire à la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train. S’il neige à la Toussaint, l’hiver sera froid mais s’il fait soleil à la Toussaint, l’hiver sera précoce, s'il fait chaud le jour de la Toussaint, il tombe toujours de la neige le lendemain, tel Toussaint, tel Noël, givre à la Toussaint, Noël malsain, autant d’heures de soleil à la Toussaint, autant de semaines à souffler dans ses mains, suivant le temps de la Toussaint, l’hiver sera ou non malsain. De la Toussaint à la fin de l’Avent, jamais trop de pluie ou de vent ou entre la Toussaint et Noël ne peut trop pleuvoir ni venter, Vent de Toussaint, terreur du marin, le vent souffle les trois quarts de l’année comme il souffle la veille de la Toussaint. La Toussaint venue, laisse ta charrue ou le jour des morts ne remue pas la terre, si tu ne veux sortir les ossements de tes pères
Les fêtes des morts dans le monde
La fête des morts est un rituel pratiqué dans de nombreuses cultures et religions, qui consacrent souvent un ou plusieurs jours fériés à la commémoration des défunts
Traditions bouddhistes en Chine
En Chine, la fête de Qing Ming, Qingmingjie, au début du mois d'avril, est essentiellement consacrée à la visite et au nettoyage des tombes familiales et ceux de la famille de leur familles. La fête des fantômes, Zhongyuanjie, le 15e jour du septième mois lunaire, est pour sa part consacrée aux esprits orphelins et fantômes sauvages, auxquels sont offerts des repas réconfortants et des cérémonies pour leur délivrance.
Népal
Lors de la fête népalaise de Gai Jatra, fête des vaches, chaque famille qui a perdu un de ses membres l'année précédente construit un gai constitué de branches de bambou, de décorations en papier, de vêtements et de portraits du défunt..
Corée
Lors de Chuseok, la fête des récoltes, le quinzième jour du huitième mois du calendrier lunaire coréen, les familles retournent sur la terre de leurs ancêtres et célèbrent une messe anniversaire en leur honneur.
Japon
Le festival O-Bon a lieu du 13 au 15 juillet dans la partie orientale du Japon et du 13 au 15 août dans la partie occidentale.
Traditions chrétiennes catholiques
Pour l'Église catholique romaine, le 2 novembre correspond à la Commémoration des fidèles défunts, célébration des morts par des messes, en particulier pour les défunts de l'année écoulée. La messe a une valeur de purification des péchés véniels pour atteindre la vision béatifique. Ce jour est traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes.
En Europe
En Belgique, en France, au Luxembourg, ce jour est le 2 novembre dans les faits, mais le 2 novembre n'est pas un jour férié, alors que le 1er novembre, jour de la Toussaint en est un. C'est donc plutôt le 1er novembre que les citoyens consacrent à la visite des tombes de leurs proches, d'où une confusion fréquente entre la Toussaint et la Commémoration des fidèles défunts. Il est courant de fleurir la tombe avec un pot de chrysanthèmes, la fleur la plus achetée ce jour-là .
Jour des morts Au Mexique
Au Mexique le 1er novembre jour de la Toussaint DÃa de Todos los Santos est une fête chrétienne durant laquelle sont célébrés tous les saints qui eurent une vie exemplaire ainsi que les enfants défunts. Le 2 novembre lors du jour des morts, DÃa de Muertos, les gens vont dans les cimetières avec des offrandes de nourriture, d'alcools, de friandises, de musique, etc. selon les goûts du défunt qu'ils veulent honorer. Si cet usage est en vogue dans certaines régions surtout centrales du pays, il n'y est pas connu dans son ensemble, cette fête n'est pas considérée par les mexicains et l'Eglise catholique comme étant chrétienne.
Célébration des morts en Russie.
L’église orthodoxe russe distingue les jours de joie qui sont réservés aux visites des églises, Pâques, Pentecôte etc. et les jours de peine qui sont réservés aux visites des cimetières. Il y a plusieurs journées par an destinées à la commémoration des morts. Ces jours sont fixés généralement un samedi, que l'on nomme "samedi parental" qui ont lieu le : - Samedi parental une semaine avant le Grand carême - Samedi parental avant le jour de la Pentecôte orthodoxe - Samedis parentaux la 2-ème, 3-ème et 4-ème semaines du Grand Carême Le jour principal pour la commémoration de tous les morts est Radonitsa mardi ou dimanche après Pâques orthodoxe. Ce jour-là il est conseillé d’aller au cimetière pour partager la joie de de la résurrection de Jésus avec les morts, Radonista probablement venant de "radost" qui signifit joie. En fait le jour choisit pour se rendre en famille au cimetière est la fête de Pâques, alors que ceci est fortement déconseillé par l’Église. Pâques étant une fête joyeuse suppose des prières à l’église mais pas au cimetière. La confusion entre ces fêtes de commémoration et fêtes de réjouissance vient de l’époque soviétique quand les églises ont été fermées. A cette époque le cimetière était le seul endroit où les gens pouvaient se réunir pour fêter Pâques. Ils avaient donc délaissé l’église pour le cimetière. Les familles offrent à leurs défunts, des fleurs et de la nourriture, pain, œufs de Pâques, bonbons, un shot de vodka. L’église considère la coutume de nourriture et d'alcool comme païenne et la blâme. Au moment du décès d'une personne, une commémoration a lieu le 3-ème, le 9-ème et le 40ème jour après la mort.
Origines païennes des rites chrétiens
La fête chrétienne a succédé à des rites païens plus anciens dont le plus célèbre est Samain, une fête celtique célébrée à la même époque de l'année et qui disparut vers la fin de l'Antiquité, avec la religion druidique. Ce rituel païen fut graduellement remplacé par les rituels de l'Église. Les fêtes se déroulaient uniquement dans des emplacements prévus à cet effet. Par exemple, la Plaza del Pais, qui est la place centrale de la ville de Moska, a accueilli plus d'une centaine de fêtes païennes. Ce rituel païen a un rapport avec les mythologies de tous les peuples anciens, elles-mêmes reliées aux évènements du Déluge. Cet évènement est célébré non seulement par des peuples plus ou moins liés entre eux, mais par d'autres qui sont séparés par un océan et par les siècles. Toutes ces nations célèbrent cette fête le jour même où, selon le récit de Moïse, le déluge commença, à savoir le 17e jour du second mois, période qui correspond au début de notre mois de novembre, Genèse, 7 : 11. Cette fête, célébrée par les païens qui rejetaient Dieu, débutait par une cérémonie honorant la mémoire des âmes que Dieu détruisit aux jours de Noé en raison de leur méchanceté.
Fête des fantômes, paganisme et culte des ancêtres.
Gai Jatra Chuseok O-Bon Samain Toussaint et Commémoration des fidèles défunts Jour des Morts Mexique Nuit de Walpurgis Hallowen
Les fêtes païennes anciennes
L'équinoxe d' automne
Il s'agit d'une des fêtes solaires. Le jour et la nuit sont en balance. Le froid commence à venir, le temps des chaleurs est terminé. C'est le moment de la fête de la seconde moisson et des vendanges. Les foins ont fini d'être rentrés. C'est aussi le début de repli sur elle-même de la nature. Les feuilles roussissent et s'apprêtent à tomber. Cependant, les graines aussi se préparent à tomber et donner naissance à de nouvelles générations au retour des beaux jours. Ainsi,selon les localisations, c'était aussi le temps des semailles d'hiver. on honorait Cornucopia, la "corne d'abondance" et Alban Elfed la "lumière de l'eau".
-Jusqu'encore très récemment, les fêtes des vendanges étaient la continuation des fêtes païennes de l'équinoxe. On gardait une petite partie du raisin pour le faire fouler au pied par les jeunes filles à marier, jupes remontées, plutôt que le presser. Il s'agissait d'une fête majeure pour les régions de vins, car de la récolte allait se jouer la prospérité de l'année suivante. Dans la Rome antique, c'était l'occasion de fêter le dieu Liber de la fertilité humaine et Ceres, la déesse des moissons. Les paysans se rendaient à Rome en apportant des raisins de la vendange, pour de grandes fêtes exubérantes mêlant chants, danses et spectacles grotesques. De nombreux débordement pouvaient avoir lieu du fait de la grande consommation de vin, de l'année précedente, le nouveau n'étant que du jus de raisin. Avec le temps, Liber fut assimilé à Dionysos qui devint Bacchus, dieu de l'ivresse mystique, de la vigne et du vin. En cette occasion, de nombreux jeunes hommes citoyens passaient leur passage d'âge, d'enfant à homme, sous ces auspices de fertilité favorables. Ils coupaient ainsi pour la première fois leur duvet d'adolescent. Mabon est un dieu gallois, celui de la fertilité masculine. Mabon ap Modron signifie "le Grand Fils de la "Grande Mère" déesse universelle, de la légende orale celte. Mabon est le Jeune fils, la Jeunesse Divine ou le fils de la lumière. Modron est la Grande Déesse, la terre elle-même. Mabon enlevé trois jours après sa naissance. Sa mère le pleure... Finalement Mabon est sauvé en apprenant de la sagesse et de la mémoire des plus anciens animaux vivants : Le merle, le cerf, l'aigle, le hibou et le saumon, Selon certaines légendes se serait le Roi Arthur lui-même qui l'aurait sauvé, dans d'autres, il s'agirait de Culhwch subissant une épreuve de la part du géant Yspaddaden pour obtenir en mariage sa fille Olwen. Il est éduqué dans les entrailles de Modron, le refuge... Il apporte la lumière à la Mère Terre jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour remporter la bataille contre les ténèbres. La lumière a alors assez de sagesse et de force pour planter une nouvelle graine. Il existe plusieurs versions de l'histoire de Mabon, cependant on trouve quelques constantes. Il a été enlevé très jeune à sa mère, il doit être présent à la chasse du sanglier Twrch Trwyth car il est le seul à avoir prise sur Drutwyn, le chien de Greit ab Eri, indispensable pour l'attraper. Dans la tradition arabe, c'était l'époque du pèlerinage à Muzdalifah, près de la Mecque, pour célébrer Qusah. La ville a une colline au sommet duquel brûle un feu sacré. Qusah est le dieu du tonnerre et il peut tirer la foudre avec son arc. Celui-ci apparaissait du feu sacré situé au sommet de la montagne pour chasser le démon du soleil d'été et mettait fin à son oppression, Sécheresse restrictions de l'eau,... Bien qu'on en garde pas de témoignages précis, il semble que la population l'aidait en lançant des pierres au démon du soleil. Le dieu était aussi invoqué afin qu'il apporte pluie et fertilité après cette période difficile. En arabe, Qusah signifie encore "Arc-en-ciel". Dans la tradition nordique, c'est aussi le signal de rentrer envoyé à ceux qui voyagent loin. Le temps va se dégrader en mer et les tempêtes commencer à apparaître. Les expéditions qui décident de ne pas rentrer doivent préparer leurs camps d'hivers avant qu'il ne soit trop tard. C'est aussi le temps des séparations pour ceux qui laissent leurs enfants pour éducation auprès de leurs parrains. L'équinoxe d'automne donne donc le signal à chacun de commencer à prendre se mettre en place pour l'hiver. L'équinoxe d'automne correspond au mythe hellénique de Perséphone et de sa mère Déméter. Perséphone est la fille de Zeus et de Déméter, également connue sous le nom de Korê, la Jeune Fille. Épouse d'Hadès, le frère de Zeus, elle est à la fois reine des Enfers et déesse de la végétation. Ce mythe, étroitement lié à la germination après le repos de la terre, la mère symbole de la vie et de la mort, donna naissance aux Mystères d'Eleusis. Pour les initiés, le retour sur la terre de la déesse était une promesse de résurrection. Perséphone était très belle, et sa mère Déméter l'élevait dans les bois d'Enna, en Sicile où la jeune fille était en sécurité. Perséphone vivait en compagnie des Océanides. Mais un jour, alors qu'elles cueillaient des fleurs, Perséphone s'écarta du groupe, apercevant un narcisse bleu, produit par Zeus à la demande d'Hadès (qui voulait l'épouser malgré le refus de Déméter). Hadès jaillit du sol sur son char, et l'emmena malgré ses cris. La nymphe Cyané, témoin de l'enlèvement, protesta en vain. Seule la bienveillante Hécate, "celle qui voit au loin", en informa Déméter. Celle-ci parcourut le monde à la recherche de sa fille, jeûnant et une torche à la main, si bien que la terre devint stérile. Au cours de sa quête, Déméter arriva à Éleusis déguisée en vieille femme et reçut l'hospitalité du roi Céléos et de sa femme Métanira. S'occupant de leur fils nouveau-né, on la découvrit un jour alors qu'elle mettait en secret l'enfant dans un feu afin de le rendre immortel. Elle dévoila sa divinité en expliquant son geste, et ordonna que des rites, les mystères d'Éleusis, soient institués en son honneur dans cette cité. Lorsque Déméter sut où se trouvait sa fille, elle obtint son retour, en échange de redonner à la terre sa fertilité, à condition que Perséphone n'eût rien mangé dans la demeure d'Hadès. Toutefois, Ascalaphos, le fils de l'Archéon, Déméter pour cela le changea en hibou, révéla qu'elle avait mangé quelques grains de grenade, et Hadès put ainsi faire valoir ses droits. On en vint cependant à un compromis nécessaire et Hermès conduisit Déméter et Perséphone devant Zeus. Celui-ci décida que la jeune femme passerait six mois près d'Hadès et le reste de l'année sur la terre. Perséphone a accepté ce rôle en accord avec son époux. Ce mythe important, chacun de ces épisodes peut développer une interprétation spécifique a toujours été interprété comme une allégorie des cycles de la nature et de la réincarnation.
Nordique, Blót des nuits d'hiver
La date est variable en fonction de la lune. Cette célébration se situe mi-octobre. Le nom peut être trompeur, mais il faut préciser que la tradition nordique n'a que deux saisons, l'hiver et l'été. Il s'agit de la célébration de l'arrivée des jours sombres. C'est l'occasion d'offrandes aux puissances pour tenir toute la mauvaise saison. Avec le froid, les déplacements sur de longues distances étaient de moins en moins possibles et chacun essayait d'être au foyer pour cette date, avant d'être bloqué ailleurs. Les activités humaines passent donc d'activités extérieures à des activités intérieures. Aussi, c'est le moment de faire des stocks pour l'hiver et le moment de l’abattage des bêtes pour les réserves. C'est ainsi aussi la fête de la dernière moisson. C'est ainsi l'opposé du Sumarblót. De nos jours, les nordisants célèbrent cette fête au moment de Samhain
Samhain ou samanios est la grande fête celtique de l'entré en hiver
Alors que les feuilles des arbres jaunissent, qu'elles tombent à terre, le voile, entre le monde des morts et celui des vivants, est d'une finesse inégalée durant l'année. C'est la rentrée dans l'hiver pour nos ancêtres, la préparation à un long sommeil de plusieurs mois pour la nature. C'est l'heure de Samhain, la fin de l'été. Les feux de cheminées s'allument alors remplaçant petit à petit la lumière et la chaleur du soleil, qui se fait plus rare. Les gens se retrouvent et se racontent des histoires pendant les veillées. Les chemins sont balisés de feux pour guider le retour du bétail mais aussi les âmes des morts, pour qu'à la fin de la nuit ils puissent retrouver leur route jusqu'à leur demeure dans l'autre monde. C'est la période du rassemblement, de la réunion, des hommes, du bétail, des morts avec les vivants... Les festivités pour honorer l'évènement se faisaient dès la tombée du jour. On allumait des grands feux sur les collines, des grands banquets étaient préparés et on laissait des offrandes pour les morts. Aujourd'hui cette fête est la plus connue, cette importante fête celte porte le nom d'Halloween qui vient de All hallow-even signifiant eve of All Saints : la veille de la Toussaint, mais cette fête n'est pas celle des saint catholique mais la fête des morts, des ancêtres, de la longue nuit de la vie symbolisée par l'entrée de l'hiver. C'est une période favorable à l'introspection, au travail sur soi, à la divination et à la communication avec les âmes des morts et leur monde. C'est le moment de la Chasse Sauvage, avec la grande cavalcade des esprits qui parcourent les cieux à la recherche des âmes des morts perdues ou errantes, afin de pouvoir les reconduire chez elles. A la tête, un chasseur illustre dont le nom varie selon les lieux : Gwynn Ap Nudd, Roi des Esprits au pays de Galles, Herne le Chasseur en Angleterre, voire le Roi Arthur lui-même.
Einherjarblót fête nordique située le plus fréquemment le 11 Novembre.
Il ne s'agit pas d'un fête traditionnelle, aussi n'est elle pas célébrée par tous, c'est une fête moderne, du moins dans sa forme et sa date. Les einherjar sont les guerriers morts à la bataille choisis par les valkyries et amenés au Valhalla, le paradis des guerriers. Le choix du jour de l'armistice de la première guerre mondiale, n'est pas un hasard. C'est la première guerre d'une telle amplitude et qui fit tant de morts et de mutilés parmi les vétérans. Ainsi, certains nordisants modernes ont donc décidé de rendre les honneurs en ce jour à l'ensemble des soldats morts en accomplissant leur devoir et ceux qui sont mort en protégeant les leurs. Selon les groupes ou individus, par extension, hommage est aussi rendu à tous ceux qui trouvent la mort à cause des guerres et aux vétérans, quelle que soit leur nationalité. Les Einherjar sing.:einherji sont la moitié des guerriers tombés à la bataille et choisis par les valkyries, ce qui signifie d'ailleurs "celles qui choisissent les morts" pour leurs qualités va à Freya dans sa halle de Sessrumnir à Folkvang, l'autre moitié va à Oðinn à la valhöll/Valhalla, la halle des occis et on nomme ceux-ci einherjar, les guerriers uniques. Tous les matins ils sont réveillés par le coq Gullinkambi et se rendent sur le champ de Idavoll au centre d'Asgard où ils s'entrainent au combat jusqu'au soir. Ceux qui sont de nouveau mort dans la journée réssuscitent et toute la troupe rentre alors à la valhöll pour festoyer jusque tard dans la nuit en mangeant le cochon Saehrimnir "Suie de mer" qui réssuscite aussi tous les jours et en buvant de l'hydromel coulant des pies de la chèvre Heiðrún. La valhöll compte 540 portes qui peuvent chacune laisser sortir 800 guerriers à la fois. Les einherjar seront l'armée accompagnant Oðinn à la bataille lors de Ragnarökr. Ils y disparaitront tous, accomplissant une dernière fois leur devoir de guerriers afin de permettre l'émergence un monde neuf apaisé, le cycle de vie suivant. Cette fête n'est pas traditionnelle et donc pas fixée dans sa forme et les manières de la célébrer sont libres. A cette occasion on peut : se rendre dans des cimetières militaires pour honorer ou fleurir les tombes aller voir les tombes des membres de leur famille morts à la guerre pour leur rendre hommage aller prier à un monument aux morts s’entraîner toute la journée au combat faire un festin funéraire faire un sumbel, rituel consistant à boire à la mémoire ou en l'honneur de quelqu'un pour les einherjar et les autres morts Il ne s'agit pas vraiment d'une fête guerrière en soi. C'est une fête de l'espoir d'un monde meilleur pour lequel certains sont morts. A cette occasion, chacun peut réfléchir à son système de valeurs et s'il est prêt à se battre, voire mourir, pour ce en quoi il croit et ceux à qui il tient, car c'est ça le vrai devoir d'un Guerrier.
Liens
http://youtu.be/9Gqsvx8Pib0 Pourquoi la Toussaint le 1 Novembre http://youtu.be/uVf0K36qlxI Hallween, Toussaint Samain
http://youtu.be/hrg9jeZ-fuI Faire une citrouille pour Halloween
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Posté le : 01/11/2014 18:45
Edité par Loriane sur 02-11-2014 16:25:55
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