Ha j'oubliai, Donaldo. Je ne te ferai pas de bobos, car je suis un grand fan de ton cousin daffy duck et de tes charmants neveux, riri, fifi, loulou...

Rassure-toi, Donaldo, il m'arrive les mêmes mésaventures sans n'avoir rien fêté la veille.
Comme toi, je me surprends en train de revendiquer mon tour dans la queue, mais mon avantage sur toi est que je me fais toujours entendre. Peut-être une question de puissance vocale ?
Par contre, je t'envie fort pour les multiples attentions dont tu fais l'objet. Profites-en bien tant que tu es jeune.
Viendra un âge où tu ne seras plus dorloté de la sorte .Tes doux anges en bleu, te faisant léviter en douceur se transformeront en brancardiers béotiens qui t'emmèneront sans ménagement et sur trois notes de musique.
Tu auras le droit, pendant ton voyage en shaker, à une conversation entre eux sur le dernier match de foot. Tu sais quoi ? pendant ce voyage, tu auras la grisante impression d'être totalement invisible à leurs yeux !
Chouette bafouille que tu nous as ligotée, comme on disait dans ta capitale.
Amicalement Bacchus

Hola, Maurizio ! invisible, invisible...c'est à voir .
En tous cas, je donne ma langue au chat: c'est quoi ce mauvais esprit qui rôde et ne fait pas peur aux oiseaux ?
Amitiés Bacchus

Merci Maurizio, super idée le courant d'air ! Très joli poème, tu es très doué.

Maurizio et son courant d'air m'ont ramenée à la maison, ouf !

Un beau jour le Bon Dieu
De forte bonne humeur
Annonce malicieux
A ses adorateurs

Une bonne nouvelle :
‘’Je vais par mes pouvoirs
Donner à ceux et celles
Qui croient en mon savoir

La possibilité
Pour tous d’être invisible
Pour les formalités
Notez ce qui va suivre’’

Dés lors tout un chacun
Envieux de la faveur
De louer le pékin
Appelé le seigneur

Comme on n’a rien sans rien,
Annonça le prêcheur,
Il faudra que chacun
Y mette un peu du leur

Et pour le candidat
Qui souhaite être invisible
Le mensonge sera
A jamais indicible

Bof, ce n’est qu’un serment
Pensèrent tous les hommes
Une fois transparent
Ce vœu je m’en tamponne

C’est ainsi qu’à ce jour
Sur la belle planète
De nuit comme de jour
Les hommes sont en quête

D'Invisibilité
On se demande pourquoi
Alors que des cités
Jusqu’aux quartiers bourgeois

Dédaignant leurs prochains
Qu’ils jugent négligeables
Les hommes cristallins
Ne voient plus leurs semblables

Le poète kjtiti a frappé fort.
Excellent !
Et tu rejoins la vision sociale du premier texte.
Bravo, j'ai adoré.
Merci !
Donald

Kjtiti, j'aime. Tu commences comme une sorte de recette ou de formule magique et tu finis par nous rappeler la réalité de notre société.

Merci pour cette belle participation et ta fidélité à nos défis. Tu y déposes toujours un peu de malice et ton talent.

Amitiés

Couscous

C'est tellement vrai Kijtiti, merci pour ce poème engagé.

Bien le bonjour Arielleffe, merci et heureux d'avoir pu te rendre service, en te ramenant à ta maison
Amitiés