Pourquoi l’individu a besoin d’autrui ?

La question en elle-même, comme ça, paraît incompréhensible, mais en lisant la suite peut-être que vous comprendrez où est-ce que je veux en venir et vous m’aiderez à trouver solution à cette question, qui après mûre réflexion est toujours, pour moi, un vrai casse tête.

Pour vous faire comprendre, j’ai prit quelques exemples :
-On a besoin d’un guide, pour ne pas SE perdre.
-On a besoin d’hôtesses, pour SE renseigner.
-On a besoin d’humoriste, pour SE rire.
-On a besoin d’acteurs, pour SE distraire.
-On a besoin de médecin, pour SE soigner.

Là, vous vous dîtes surement, qu’ils sont payer pour faire toutes ses choses, alors je devrais considérer que c’est la bourse qui est responsable. Sauf que j’ai des exemples qui ne sont pas payant :
-On a besoin d’amis, pour SE confier.
-On a besoin de connaissances*, pour S'épanouir.
-On a besoin d’une camarade, pour SE payer moins de travail, en lui demandant les réponses, qu’elle ne peut refuser, car au fond d’elle, elle a trop de convenances pour dire non, qu’elle a été bien élevé…
-On a besoin de voisin, pour laisser la maison sans SE faire de sang d’encre quand on part en vacances.
…

Il y a tellement d’exemples que tous les cités seraient une perte de temps.
En espérant que vous comprenez où je veux en venir, lorsque tout ses « SE » reviennent, en boucle pourrais-je affirmer, et que vous pourrez m’expliquer pourquoi avons-nous un si grand besoin de déprendre des autres ? alors qu’ « on est jamais mieux servi que par soi-même ».


Connaissances = personnes qui nous entour, qu'on ne peut qualifier d'ami.

Petite réponse rapide.
La dépendance est un sujet très vaste, il est concomitant à la grande réflexion sur nos libertés.
Nous avons tous besoin des autres, car nous ne sommes pas auto-suffisants, nous sommes avant tout des mammifères grégaires destinés à vivre en groupe.
L'humanité est une construction communautaire basée sur l'interdépendance. et au sein de laquelle nous contribuons simultanément à notre développement individuel en même temps qu'a celui de la société.
La mondialisation que nous vivons en est l’illustration.
Nous ne sommes chacun qu'une infime cellule d'une immense entité que nous nommons humanité. Lorsque nous nous targuons de notre statut d'homme savant et supérieur c'est au prix de la négation de notre dépendance, car seul nous sommes en perdition.
Pourtant cette tutelle est une notion dépréciative d'où naît l'insatisfaction et qui nous porte à réagir. La réponse peut aller de la volonté de l’apprentissage à un sentiment de haine et de rejet.
La philosophie et aujourd'hui la psychologie étudient la conscience refoulée de cette dépendance qui nous rend inquiets et donc voici pourquoi insatisfaits nous cherchons à nous démarquer de cette subordination qui nous signifie nos limites et nos fragilités.
Nous ne possédons donc pas la connaissance universelle, elle est un bien divisible entre tous, chacun en possédant une minuscule partie et nous nous employons toute notre vie à nous positionner comme l'être le plus accompli.
Mais dans tes exemples, tu abordes la dépendance cognitive qui est le partage du savoir, mais aussi la dépendance affective.
Les deux bien évidemment sont liés et agissent concurremment.
Nous en vivons tous un exemple parfait avec l'adolescent qui par sa nature est réduit à tout recevoir de l'adulte et en conçoit soudain une révolte qui est la manifestation de l'angoisse résultant de la position de dépendance vécu comme insatisfaisante. En fait tout comme la peur ce sentiment d'inconfort nous pousse et nous stimule à plus d'acquisition et nous devons le voir comme un mal nécessaire.
L'individu devra pour acquérir son autonomie s'approprier le savoir et se définir comme "n'ayant pas besoin de ", se détacher mais dans le même temps il devra assumer son besoin d'être reconnu et qui le rend dépendant du regard de l'autre.
Il est alors dans une douloureuse ambivalence : attirance et rejet.
C'est dans le creuset de la connaissance partagée que se joue l’âpre combat pour la domination, c'est là que prend racine le besoin d 'asservissement, le plaisir de la contrainte exercée sur l'autre, le pouvoir de l'amour...
C'est en s'appuyant sur ce besoin d'apporter des réponses à nos questionnements de tout ordre , allié à notre besoin que nous avons de l'autre, c'est sur cette tutelle que se développent les sectes, les dictateurs, les faux prêtres et maîtres à penser, mais aussi les religions qui prônent leur possession du savoir pour diriger les consciences et les vies.
Nous avons un deal d'importance à régler, nous naviguons notre vie durant entre ces deux pôles contraires: l'acquisition vitale, fondamentale de connaissance et qui conditionne notre indépendance et d'autre part l'acception de l'origine de cette connaissance reçue des autres, de notre besoin tout aussi essentiel de l'amour de l'autre, de notre désir de l'autre qui est le corollaire de notre valeur reconnue, de notre insertion dans le groupe humain et de notre existence.
Nous devons donc atteindre l'indépendance, nous developper au mieux pour diriger notre propre véhicule et n'avoir plus à vivre sur le dictât :

Mais nous devrons accepter nos limites pour ne pas nous mettre en danger, pour conserver notre humanité et rester dans notre communauté naturelle et admettre avoir encore ce besoin :

La richesse de nos intelligences, la puissance de notre volonté ne doivent pas nous exclure de notre condition humaine et de notre besoin d'amour.
Tous ceci est si bien imbriqué que nous savons que notre affect est le garant de notre développement intellectuel.
Et pour au final, on peut dire que moins
-On a besoin d’un guide, pour ne pas SE perdre
Plus on dégage de temps, de disponibilités pour se consacrer à :
.
Ce paradoxe est notre défi, il fonctionne en miroir : nous ne sommes rien sans la société, la société n'existe pas sans chacun de nous.
Pou être indépendant nous devons avoir reçu des connaissances, pour être indépendant nous devons passer par les autres.
C'est des autres que nous recevons notre indépendance.

Vois tout ce qui concerne la morale humaine : tous les discours sur la liberté/ la dépendance/le libre arbitre : Kant, Épicure, Descartes, Kant et les déterministes : Spinoza, Nietzsche, Démocrite,


Je ne sais si elle est bien élevée la camarade, mais elle est certes très gentille. A moins qu'elle ait là, l'occasion de montrer son savoir (bénéfice secondaire), et te priver en même temps d'apprendre, car nous n'intégrons pas efficacement lorsque nous ne fournissons pas un effort de concentration.

C'est curieux Loriane tu dis :"Nous ne possédons donc pas la connaissance universelle, elle est un bien divisible entre tous, chacun en possédant une minuscule partie..."
Un temps quand je me suis remis à l'écriture j'avais une idée de celui que l'on nomme "Dieu" c'est un être qui par amour de sa création c'est dupliqué en une partie qui est un miroir il créa un espace où toutes ses particules de lui évolueraient. Comme se disant en lui-même suis-je capable en étant divisé moi le Créateur de trouver mon chemin dans ce monde.
Il y eut une grande partie qu'Il voyait qui furent éparpillé dans différente époque et dans un rêve que j'ai eu le 31décembre 2003 je voyais ses parties faire un mouvement… qui s'est clos par une grande lumière et là mon réveil brusque dans cette étable. Je me suis posé la question étant plus jeune les autres n’auraient pas de peine à vivre sans moi mais moi sans les autres c'est impensable. Mais à travers les années je me rend compte que si nous avons un rôle à jouer là-dedans et que notre place soit à sa place même les textes surplus de OR nous guides… je viens de penser à la même chose que toi sans pour autant me l'oser dire bref tout a une fonction qui est de faire jaillir la lumière qui est connaissance et équilibre.
Et des fois un oiseau à plus d’importance que beaucoup de flirt.
J’ai vécu dans un parc au brésil une rencontre qui m’a touché j’en tremblais un colibri m’a donné un baiser et c’était tout ce que j’avais besoin quelqu’un pour me montrer que j’ai de l’importance…
Car dans ce questionnement beaucoup peuvent se perdre nous avons de l’importance à nous de le faire jaillir cet être hors du commun qu’en nous Il vit.
Maintenant une question si Il (Ou Elle) est infini alors une partie de l’infini dites-moi ce n’est pas toujours l’infini ?
Amicalement Pedro ou astre

Pourquoi avons-nous besoin des autres ?

Cette époque du besoin de communication avec l’autre semble révolue
Le temps du partage pour aider son prochain, lui offrir une place à table, un moment de détente avant de reprendre l’ouvrage est terminé

Aujourd’hui on écoute plus les histoires au coin du feu en se réjouissant d’une tartine de confiture
L’enfant 2012 a son ordinateur, son portable
Il possède ces outils pour filmer la violence qui l’entoure et pas pour savoir si sa famille l’attend à la sortie du collège
Le gamin moderne suit ses films sur Internet, en sait déjà plus sur ce qu’il croit la vie qu’un adulte blasé en retraite !!
« L’animal social » dont parlait Pascal n’existe plus
La nature de l’homme actuel est redevenue sauvage, violente, agressive, son temps est compté
Ses horaires représentent le salaire en fin de mois qui lui permettra de payer ses factures et peut-être arriver à vivre un peu…
Le chemin du travail est la route goudronnée, lieu de tous les dangers, accidents, imprudences, folies en tous genre….Le respect n’existe plus, ils n’ont besoin que de passer…..d’arriver, ils sont pressés !
Ils n’ont besoin que de machine en état de les satisfaire
Que ce soit leur véhicule, leur ordinateur, ou leurs outils de travail.

Cette époque est abominable, plus de sentiment envers quiconque
Les adolescents sont livrés à eux même, au « sirop de la rue » qui ressemble à présent plus à de l’acide qu’au bon sirop des chansons de Renaud !!

Avoir besoin des autres ressemble à avoir besoin de soins
Les pompiers sur les routes dérangés hélas souvent pour rien, puisque la société ne supporte plus rien ni personne !
Avoir besoin de la Police pour calmer ces gens en délire qui tuent violent

Qui a besoin d’un autre ?

parfois pour leur mentir et satisfaire note égo!

C'est vraiment Pascal qui parlait d'animal social ?

Tiens ! je croyais que c'était Rousseau ?

C'est d'abord Aristote qui définit l'humain comme "un animal social et raisonnable".
Rousseau ensuite l'évoque dans l'Emile de l'éducation, il voit l'humain comme un bon sauvage, il rédige alors l'Emile ou de l'éducation , pour lui la société détruit l'homme et le rend méchant (embryon d'idées existentialistes avant l'heure) Puis il rédige le contrat social.
Dans son "Supplément au voyage de Bougainville", Diderot lui marque ses distances vis à vis des thèses rousseauistes. Pour lui, Le bon sauvage n'existe pas . Celui-ci peut être cruel ou doux suivant les conditions naturelles dans lesquelles il vit. C'est ainsi que la vision de Tahiti est contrebalancée par celle de l'île des Lanciers ou la violence règne.
Puis Voltaire lui aussi comme Diderot critique ce fameux mythe rousseauiste du " Bon sauvage.
A ma petite connaissance je ne rappelle pas que Pascal est traité ce sujet, mais je peux me tromper.
L'animal social est aussi un bouquin de David Brooks.(a lire conseillé )

Dans ce monde de la dualité, nous avons la nécessité de quelqu'une Ou de quelqu'un pour recouvrer Sa Connaissance ontologique voire Primordiale!

Rien de plus, le reste n'est que stériles bavardages!

ANTEROS.

Anteros est un marrant....

Rire est primordial!


Ontologiquement votre!

Wild en soleil!