Puisque ce sujet est d'actualité dans ma vie, j'ai décidé de me lancer, et d'en parler...

En effet, depuis tout petit à l'école, on nous parle de "Que veux-tu faire plus tard ?". Bien sûr quand on est petit, on donne pleins d'idées, certaines plus folles que les autres. Pour ma part, quand j'étais petite je voulais être ophtalmologue...
Lorsque je suis arrivée au collège, j'ai voulu devenir professeur de français (Car mon professeur était vraiment très gentil, et que c'est grâce à lui que j'adore tant les livres maintenant).
En seconde on nous a redemandé ce qui nous intéresserait, et à ce moment là j'ai répondu éditrice.
Maintenant que je suis en terminale, on me demande avec beaucoup de sérieux ce que je veux faire plus tard. Mais malheureusement actuellement, la seule réponse que je peux donner c'est : "Euuh.. Je ne sais pas trop..."
Étrangement, lorsque j'interroge mes camarades de classe sur leurs ambitions, seuls 2 ou 3 savent vaguement ce qu'ils aimeraient exercer.

Alors je me demande : Pourquoi nous contraint-on si jeune à choisir ce à quoi va ressembler notre vie pour le restant de nos jours ?

Coucou Loretta,

Moi aussi je suis dans un grand tournant de ma vie. Depuis toujours je sais ce que je veux faire et plus les années ont passé, plus j'ai été convaincu. Donc le problème ne se pose pas pour moi.

Je ne trouve pas que nous sommes contraint de choisir ce à quoi va ressembler notre vie pour le restant de nos jours, car je pense qu'on peut toujours se réorienter, tout abandonner pour recommencer notre vie à zéro.
Enfin, c'est juste mon avis...

Ah que voilà une bonne question, !
Tu me ramènes à des conseils de classe houleux, où je m'opposais avec énervement à tous mes collègues qui "orientaient " les élèves avec autorité.
Si on en croit la science tu devrais vivre 1000 ans, alors au temps te dire que tu ne contenteras pas d'un seul emploi.
C'est une question qui obsède l'éducation Nat, qui exige une réponse comme si nous étions encore en 1970, époque ancienne où l'on faisait carrière dans la même entreprise pour la vie. Aujourd'hui la donne est bien différente, tout le monde ou presque sera amené à changer d'emploi pratiquement à chaque décennies.
Je continue de penser que l'étudiant qui n'a pas encore fait de choix ferme, doit le plus possible ne pas se laisser enfermer, il doit se garder les portes ouvertes (un bac général, une filière ouverte sur d'autres avec des passerelles qui permettent le changement)
Il faut donc éviter les formations courtes qui seront une voie de garage si le choix n'est pas un vrai désir.
Il y a toujours les conseillers d'orientations qui peuvent aider à avoir une idée du paysage de la société future, des emplois à venir, et il faut s'engager, au départ, dans des options larges : administration, recherche, lettres, sciences, droit, médecine, art, sciences sociales ... puis affiner en avançant, il y a toujours un jour une rencontre, une idée, qui fait la différence.
La future société travaillera derrière un écran à 90 %, c'est un élément important à garder en mémoire, que l'on postule à l'ENA ou à une formation de tapissier, ou de carreleur.
Et enfin il faut regarder le futur avec des yeux nouveaux, jeter à la poubelle les conceptions archaïques sur les jobs hommes ou femmes.
2020 sera un autre univers. Alors foncez, il faut oser. Mais ne pas se laisser influencer, la réponse du choix est juste en vous car aller travailler à reculons tous les jours c'est juste insupportable, c'est l'enfer.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi Lucinda, il se trouve que pour se réorienter comme on le souhaite, eh bien il faut avoir les moyens financiers ! Or ce n'est pas donné à tout le monde (A moi en l'occurrence).

Nombreuses sont les personnes qui m'ont dit que "Tu peux te lancer dans n'importe quoi, de toute façon tu peux te réorienter si jamais ça ne va pas"... Comme je l'ai dit : C'est bien d'avoir la possibilité de se réorienter, encore faut-il avoir l'argent pour cela. Alors, me direz-vous, on a mis en place des bourses d'études... Cependant, soit il faut être vraiment en danger financièrement, soit être un élève avec d'impressionnants résultats, autant dire que l'accès à une bourse d'étude est presque impossible.

De plus, ce matin même, deux étudiants en master sont intervenus dans ma classe pour nous parler de l'université présente dans ma ville (Dans laquelle il y a toutes sortes d'études possibles et imaginables). Et autant dire que leur intervention m'a embrouillée encore plus que je ne l'étais. En effet, ils ont vanté les bienfaits des différents cursus, ce qui m'a fait hésiter grandement entre deux d'entre eux, or... << Il n'en restera qu'un >> si je puis dire.

Soit me dirigerais-je vers un cursus uniquement littéraire avec des possibilités d'emplois qui m'intéressent. Soit me dirigerais-je vers un cursus linguistique et culturel, qui serait seulement une occasion de partir étudier 6 mois à l'étranger, et d'obtenir une culture linguistique et culturelle européenne impressionnante (Qui plus est, j'ai la double nationalité Franco-Italienne, alors ça serait tout bénèf pour moi), or cette dernière option serait vraiment "pour le fun". C'est alors que les étudiants nous ont dit "Faites ce qui vous botte", alors, doit-on se diriger vers un cursus qui nous plait, mais avec lequel on n'envisage pas un métier, ou alors, lançons-nous tout de suite dans le vif du sujet pour notre avenir ?