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Re: Les expressions
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« Vieux comme Hérode »


Très ancien, très vieux.


Cette expression s'applique principalement à des choses : "Cette maison est vieille comme Hérode".
Elle est citée par Furetière au XVIIe siècle, mais sa date d'apparition semble inconnue.

Contrairement à Mathusalem qui, lui selon la légende, vécut très vieux soit 969 ans, excusez du peu !, aucun des différents Hérode connus qui faisaient partie d'une dynastie de rois de Judée, n'a eu une extrême longévité.
Si le premier, Hérode Ier le Grand, a quand même vécu 69 ans, ce qui pour l'époque était une durée de vie rare, ce n'était quand même pas suffisant pour qu'il marque les siècles de cette manière.

Alors, soit c'est le cumul des règnes des 6 Hérode, qui se sont succédé de 73 avant J.C. jusqu'en l'an 93, qui a marqué les esprits au point de donner naissance à notre locution, soit il faut simplement la comprendre comme "assez vieux pour remonter au temps d'Hérode".

Parmi les plus connus de ces souverains, on trouve donc Hérode Ier le Grand, qui, selon les Évangiles, fut l'instigateur du massacre des Innocents et Hérode Antipas, un de ses fils qui, d'après la même source, fit mourir Jean-Baptiste.

Une déformation populaire de cette expression est apparue au XXe siècle : "Vieux comme mes robes", reprise par Coluche, probablement utilisée pour désigner des choses vieilles dont on se moquait comme de sa première chemise.

Posté le : 18/12/2013 13:55
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Re: Les expressions
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« Coûter bonbon »


Coûter cher.


Voilà encore une de ces expressions argotiques sur lesquelles, malgré leur jeune âge milieu du XXe siècle, on semble ne pas avoir de certitude quant à l'origine.

Certains auteurs proposent 'bonbon' comme étant ici non pas une sucrerie très mauvaise pour les caries et l'embonpoint, mais un simple redoublement expressif de 'bon' pris avec le sens de 'beaucoup', comme on le trouvait autrefois dans l'expression "coûter bon" qui voulait dire 'cher' ou comme il est encore employé dans des locutions comme "un bon bout de temps" ou bien "un bon nombre de...".

Mais il ne faut pas oublier aussi la valeur sexuelle de notre 'bonbon'.
En effet, on emploie aujourd'hui les expressions "à ras du bonbon" pour parler, par exemple, d'une mini-jupe au ras du sexe, dans le cas d'une femme, ou "casser les bonbons" lorsqu'une personne en agace une autre ou bien "se peler les bonbons", équivalent de "se geler les roubignolles", les 'bonbons' étant ici les testicules.

Dans ce cas, compte tenu de l'importance donnée par leur propriétaire à ces parties anatomiques, notre locution est à rapprocher de "coûter la peau des fesses" : on tient tellement à ces parties que leur valeur en est inestimable.

Posté le : 19/12/2013 11:43
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Re: Les expressions
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« Fumer comme un pompier »


Fumer du tabac, beaucoup.

Les pompiers fument-ils plus que le commun des mortels ? Les statistiques là-dessus sont formelles : ce n'est pas le cas ! Ou alors, ils le font en cachette dans des endroits où personne ne peut aller à leur place.

Peut-être qu'ils réfléchissent tellement lorsqu'ils sont confrontés à un incident ou un incendie quelconque, qu'ils en ont "les oreilles qui fument" ?
A moins qu'il leur arrive, lorsqu'ils se frottent d'un peu trop près aux flammes, d'avoir quelques éléments de leurs vêtements qui commencent à s'enflammer et à dégager de la fumée ?

Vous ne croyez pas si bien lire ! Cette dernière élucubration n'est pas loin de la réalité.
L'origine de l'expression remonte en fait à une époque où les vêtements ignifuges n'existaient pas et où nos valeureux soldats du feu, vêtus de simple coton ou de laine, se faisaient copieusement arroser d'eau avant d'entrer dans un endroit enflammé.
Une fois dans l'enfer, cette eau portée à haute température se transformait en vapeur. Et lorsqu'ils ressortaient, une grande quantité de fumée du lieu et de vapeur d'eau s'échappait de leur tenue.

L'image de ces pompiers qui fumaient a ensuite été transposée à ces fumeurs invétérés, toujours entourés de leur nuage toxique à la fois pour eux, ce qui est leur problème, mais aussi pour leur entourage, ce qui devient un problème de santé publique.

Et on peut certainement s'y fier, même si, selon de récentes statistiques, 90% des statistiques sont fausses ; ce ne sont après tout que des comptes de faits.

J'ai lu quelque part une autre explication qui dit que sur les navires à vapeur, les cheminées s'appelaient aussi des pompiers. Et que, comme ceux-ci fumaient obligatoirement beaucoup, l'amalgame avec le fumeur compulsif a été vite fait. Mais j'attends toujours de trouver une preuve de cette autre appellation de la cheminée d'un navire.

Posté le : 21/12/2013 12:37
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Re: Les expressions
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« Pas folle, la guêpe ! »


Il est malin ! Elle est maligne !

Les guêpes sont vraiment des insectes agaçants ! A la campagne en été, il n'y a pas moyen de se faire tranquillement une tartine de confiture au petit-déjeuner, dehors sous l'auvent, dans la douceur matinale, sans qu'une troupe d'au moins deux ou trois de ces bestioles ne vienne tournoyer autour de la tartine et de son propriétaire, prêtes à y planter leur dard acéré.
Agaçantes, c'est sûr ! Mais sont-elles folles pour autant ? A ma connaissance, aucun psychiatre n'a, pour l'instant, répondu clairement à la question. Et pourtant, de tels travaux seraient certainement récompensés d'un Prix Nobel .

Cette expression s'emploie souvent en guise de satisfecit auto-délivré lorsqu'on a pensé à prendre des précautions adaptées avant de faire quelque chose, ou lorsqu'on a réussi un coup rusé, par exemple.

A l'origine, au milieu du XIXe siècle, on disait "pas bête, la guêpe" ce qui était plus amusant, une guêpe étant bien, selon mes dernières informations, une bête et pas un humain.
Mais en réalité, à la même époque, le mot 'guêpe' désignait une personne maligne, finaude. La raison vient d'un jeu de mot : on peut aussi dire d'une telle personne qu'elle est fine avec le sens de retorse, maligne ou astucieuse. Or, n'est-il pas de notoriété publique que la guêpe a la taille extrêmement fine ?

C'est ainsi que cette 'guêpe'-là, personne maligne donc pas bête, a donné la locution "pas bête la guêpe" qui est devenue "pas folle la guêpe" au XXe siècle.
C'est sous cette dernière forme qu'elle a été popularisée par Arletty en 1939 dans "Circonstances atténuantes".

C'est d'ailleurs pour cela qu'on appelait des 'guêpières' ces gaines que les femmes se mettaient autrefois pour s'affiner la taille. 'Guêpière' n'étant pas, cela va sans dire, le féminin de 'guêpier', même si la guêpe est à l'origine des deux.

Et, à ceux qui, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ont eu l'occasion de chevaucher une Vespa, je rappelle qu'aussi bien en latin qu'en italien, 'vespa' signifie 'guêpe'.

Posté le : 22/12/2013 18:37
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Re: Les expressions
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« Le plancher des vaches »


La terre ferme.


Cette expression date du XVIe siècle où elle se disait d'abord "le plancher aux vaches".

Sur les anciens bateau en bois, les marins marchaient sur un plancher sur lequel les rencontres possibles avec des vaches, animaux des prés, étaient d'une rareté extrême.
C'est par simple opposition avec leur plancher à eux, habituellement situé sur l'eau, sauf lors de travaux particuliers sur le bateau, qu'ils ont pris l'habitude de désigner la terre ferme comme étant ce 'plancher' où les vaches sont nettement plus facile à croiser et où il fait bon revenir après un long séjour en mer.

On disait aussi autrefois : "Il n'est rien tel que le plancher des vaches" pour indiquer qu'il y a beaucoup moins de danger à voyager par la terre que par la mer.

Posté le : 23/12/2013 21:07
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Re: Les expressions
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« Un âge canonique »


1. L'âge requis pour exercer certaines fonctions ecclésiastiques
Un âge respectable
2. Un âge très avancé


Normalement, un prêtre catholique faisant vœu de célibat, et le batifolage étant interdit en dehors des liens sacrés du mariage, l'ecclésiastique doit logiquement renoncer à tremper son biscuit et il doit n'avoir avec autrui que des relations amicales et fraternelles. Mais hélas, le diable veille et les tentations existent, surtout lorsqu'une accorte bougresse passe à portée de soutane.

Et si Oscar Wilde a dit que le meilleur moyen de se débarrasser de la tentation, c'est d'y céder, ce n'est normalement pas le crédo de nos hommes d'église.
C'est pourquoi, lorsqu'à son presbytère, un curé souhaitait se faire aider par une personne de la gent féminine, celle-ci ne pouvait entrer à son service qu'une fois ses quarante ans révolus, un âge où ses charmes quelques peu fanés étaient censés ne pas lui faire frétiller une partie bien précise de son anatomie.
C'est le droit canon, celui qui est conforme aux canons de l'Église, qui définissait cet âge minimum qui, quelle que soit la fonction exercée, suppose également une certaine responsabilité et maturité de la part de la personne choisie pour la fonction.

Par déformation, parce que le sens de canonique n'est souvent pas connu et parce que ce sont régulièrement des personnes âgées qui assistent le prêtre, la locution a également pris le deuxième sens indiqué.

Les canons sont ici les lois ecclésiastiques, les règles ou décrets des conciles en matière de foi et de discipline. Mais plus généralement, les canons sont aussi des normes ou règles ; c'est ainsi qu'on parlera des "canons de la beauté". Certains prétendent que c'est de cette dernière locution que découle l'adjectif canon pour désigner une personne attirante, Elle est canon, mais ce n'est pas l'avis d'autres qui y voient plutôt l'effet choc de l'explosion liée au tir d'un boulet à rapprocher de c'est une bombe ! .

Posté le : 25/12/2013 13:04
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Re: Les expressions
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« Le roi n'est pas son cousin »


Il est plus heureux ou plus fier qu'un roi.


Il est bien connu qu' "être heureux comme un roi", c'est la félicité suprême.
On peut donc comprendre la construction de cette expression de deux manières :
On est si heureux qu'un roi lui-même serait peu digne d'être un parent proche on suppose alors pouvoir être encore plus heureux qu'un roi
On est si heureux qu'être un cousin du roi ne suffit pas, il faudrait au moins en être le frère ou la soeur, afin de s'approcher du niveau de bonheur auquel seul un roi peut prétendre.
Cette expression indique une notion de plénitude, de satisfaction, pour avoir obtenu quelque chose que l'on a souhaité très fort et/ou attendu très longtemps.
Mais elle contient aussi parfois une notion de fierté excessive, proche de la prétention.

Elle s'emploie, par exemple, quand on désigne un père lors de la naissance de son premier enfant, ou un lauréat d'un concours, les deux étant à la fois extrêmement heureux et fiers.

A la fin du XVIe siècle, on disait "le roi n'est pas son ami".
Et Furetière, en 1690, écrit "on dit de celui qui a obtenu une chose qu'il souhaitait fort : maintenant le roi n'est pas son cousin"

Posté le : 26/12/2013 21:51
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Re: Les expressions
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« Prendre la poudre d'escampette »


S'enfuir.


Ah, voilà qui est intéressant !
Donc, il suffirait de cueillir deux ou trois escampettes bien mûres, de les laisser sécher à coeur avant de les réduire en poudre, puis de mélanger cette dernière avec un peu de bave de crapaud et de fiente de cormoran, pour obtenir une mixture capable de permettre à un fuyard de courir bien plus vite ?
Ah mais, que nenni !
D'abord, comme les escampettiers n'existent pas sous nos latitudes, on aurait bien du mal.
Ce qui prouve incontestablement qu'il faut chercher dans une autre direction.

C'est donc en allant plutôt par ici, à peu près vers le nord-nord-est qu'on découvre que l'escampette est un diminutif de 'escampe' qui, au XVIe siècle, désignait la fuite, mot lui-même issu du verbe du XIVe 'escamper' qui voulait dire 'fuir' mais qui était considéré comme un mot vulgaire.
De nos jours, le mot 'escampette' n'est plus utilisé que dans cette locution qui date du XVIIe siècle.

Quant à la poudre, on ne sait pas vraiment s'il s'agit de celle qui, en explosant, provoque la fuite, ou plus probablement de la poussière du chemin que soulève le fuyard en courant.

Posté le : 27/12/2013 18:22
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Re: Les expressions
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« Toucher le pactole »


Toucher une très grosse somme d'argent ou quelque chose ayant beaucoup de valeur


De nos jours, celui qui gagne à l'Euro Millions touche incontestablement un sacré pactole.

Vous avez certainement déjà entendu parler de Crésus, sans forcément savoir qu'il était roi de Lydie au VIe siècle avant J.-C. Il était connu pour avoir été immensément riche c'est pourquoi on dit d'Onc'Picsou qu'il est riche comme Crésus , bien qu'il n'ait pas gagné à l'Euro Millions.
Alors pourquoi cet homme avait-il autant de richesses ?
C'est tout simplement grâce aux sables aurifères, contenant de l'or de la rivière qui traversait son pays et sa capitale Sardes ou Sardis, rivière qui s'appelait le Pactole ou Paktôlos, en grec.
Voilà comment un nom propre est d'abord devenu le symbole d'une très grande richesse depuis la fin du XVIIe siècle, puis s'est transformé en nom commun à partir de 1800.

Maintenant, les esprits curieux pourront se demander par quel miracle ce fleuve était aussi chargé en or.
Eh bien la réponse nous vient de la mythologie grecque et de Midas, roi de Phrygie.
En effet, suite à une bonne action en faveur d'un dieu, il avait pu faire exaucer son vœu le plus cher, à savoir transformer en or tout ce qu'il touchait. Il avait juste oublié que ça allait aussi être le cas pour sa nourriture et sa boisson, et qu'il allait donc mourir de faim et de soif.
Ayant demandé à ce que son vœu soit annulé, il dut se laver dans le Pactole, ce qui explique l'abondance d'or qui, à la fois, fit la richesse de Crésus et provoqua la naissance de notre expression.

Posté le : 28/12/2013 11:49
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Re: Les expressions
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« Se piquer la ruche »


S'enivrer.


Cette expression apparue en 1982 serait due à Pierre Perret, notre chanteur espiègle mais aussi grand amateur d'argot et de bonne cuisine, ce qui n'est pas du tout incompatible.

En argot toujours, et depuis la fin du XIXe siècle, la 'ruche' désigne le nez
Or, il se trouve que depuis la moitié du XIXe, il existe l'expression "se piquer le nez" qui, comme par hasard, voulait aussi dire "s'enivrer".
Son origine viendrait soit du fait que celui qui boit beaucoup a toujours le nez 'piqué' dans son verre, soit du fait que l'alcoolique dans un état d'ébriété très avancé finit par piquer du nez dans sa chope.

Ensuite, compte tenu de la signification argotique de 'ruche', le remplacement du 'nez' a pu se faire tout naturellement.

On dit aussi 'se péter la ruche'.

Ce serait une métaphore venant du fait que le nez d'un enrhumé produit la goutte comme l'abeille produit le miel. Oui, je sais, c'est un peu capillotracté, mais je n'y suis vraiment pour rien. Si, si !

Pour lire (peut-être) un exemple d'utilisation de l'expression du jour, voyez la rubrique 'Exemple' à cette page.

Bien sûr, il ne faut pas confondre "se piquer la ruche" avec "piquer dans la ruche" au risque de se faire piquer devant la ruche par les abeilles .

Posté le : 29/12/2013 14:23
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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