Oui Luciole, la douleur est une expérience déplaisante.
Bien sûr il y a la souffrance morale et la souffrance physique.
Pour l'une comme pour l'autre, ce que notre expérience et la science nous disent c'est que la perception est différente d'une personne à l'autre., d'un moment de notre vie à l'autre.
Selon notre sensibilité physiologique mais aussi mentale une douleur peut être minorée par notre système nerveux central comme elle peut-être majorée.
Tout comme le bruit des gens que l'on aiment pas, est toujours plus bruyant que celui des autres, la douleur que l'on refuse est la plus insupportable.
Ce qui fait que le même dommage peut-être vécu différemment selon notre disposition mentale.
Cette prise en compte de la douleur -physique et mentale- est récente. très longtemps on a pensé que le meilleur antalgique était la "sacro-sainte volonté". Vive le courage des braves !!
Mais nous combattons depuis peu la douleur, elle semble avoir perdu sa "grande noblesse".
Par exemple les premières tentatives pour soulager la douleur des mères qui accouchent sont récentes et commencèrent par la technique dite "de l'accouchement sans douleur. Ce qui évidemment était très loin d'être le cas, mais l'approche était juste.
Il s'agissait de préparer la femme, en lui expliquant le plus précisément possible ce qui se passait dans son corps, les paliers de douleur et leur finalité, ceci pour lui permettre d'évacuer la charge de peur panique due à l'ignorance et qui faisait de cette expérience une horreur.
On voit avec cette démarche combien notre cerveau interfère sur nos sensations, en plus comme en moins.
Une douleur de niveau moyen qui induit la peur d'une maladie grave sera vécue comme une douleur insupportable, une intervention sans anesthésie que l'on souhaite et qui se fait dans la bonne humeur va nous surprendre ; "j'ai eu mal, mais c'était supportable.
Loretta la deuxième rupture de ligaments que tu as ressenti, t'as moins surprise et ne t'as certainement pas fait aussi peur que la première que tu ne comprenais pas.
Mais en dehors de cette acceptation, je peux te dire que l'on ne s'habitue pas à la douleur.
Une citation que j'aime :
Citation :
" Il faut souffrir pour comprendre la souffrance."
de Albertine Hallé
Et oui on ne comprend vraiment que ce nous avons déjà connu.
Merci les pitchounes