Modérateur 
Inscrit: 03/05/2012 10:18
De Corse
Niveau : 30; EXP : 5 HP : 0 / 726 MP : 395 / 27301
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Je m'étais confortablement niché, durant de longues années, dans le cocon rassurant de mon statut de benjamin, dans ma famille. Et puis voilà -ti pas qu'il m'est arrivé un neveu, suivi d'une armée de nièces, et que tout ce petit monde, sans me concerter, s'est marié et s'est mis à avoir des enfants qui, bien entendu, étaient également plus jeunes que moi ? Fort de cette expèrience, j'aurais bien du me douter qu'en prenant épouse, moi aussi, j'allais fatalement avoir des enfants en bas âge. Alors, depuis, je commence à me résigner. Je me défoule, sournoisement, en laissant mes beaux-fils s'occuper des barbecues. J'ignorais à quel point il est agréable de rester assis pendant que l'esclave, qui a assurer ma relève, transpire en mangeant debout, les rogatons que je veux bien lui laisser dans le plat.Combien il est agréable de dire: - " Oh, il ne fallait pas ! " en ouvrant, surpris, les paquets des cadeaux pour lesquels j'avais fait, prudent , de savantes allusions au cours de l'année. Je fais, depuis longtemps, semblant de ne pas avoir remarqué que les bougies ont été remplacées par des chiffres, non sans souligner, perfidement, que deux chiffres permettent un support en gâteau beaucoup moins volumineux et que, finalement, il n'y a pas de petites économies. N'empêche que, tous les ans, depuis le 02 avril 1942, J'éprouve un grand plaisir à voir les années s'égrener en me disant, égoïstement, que je préfère fêter mon anniversaire chez moi que dans un hopital. Voire pire, si ça ne s'amèliore pas
Posté le : 18/04/2013 19:16
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