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Accueil >> newbb >> Félix Mendelssohn Sa vie/oeuvre [Les Forums - Le coin des Musiciens]

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Félix Mendelssohn Sa vie/oeuvre
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Le 3 Février 1809 Jakob Ludwig Félix Mendelssohn-Bartholdy

naît à Hambourg.

Aujourd'hui si l'on interroge une personne : Connaissez vous Mendelssohn ? celle-ci vous déclarera certainement qu'il ne le connait pas et ne saura nommer aucune de ces oeuvres.
Et pourtant, nous pouvons assurer que tous connaissent Mendelssohn et une majorité d'entre nous à déjà frémit d'émotion, de bonheur en écoutant sa musique.
En effet, ce musicien à signé un "tube" quasi planétaire, puisque Mendelssohn est l'auteur de la marche nuptiale.
Cette musique majestueuse et si festive, cette musique jubilatoire, qui fait éclater les grandes orgues, pour accompagner, à la sortie de l'église, les couples unis, juste mariés.
Cette marche est un mouvement du songe d'une nuit d'été, et fait souvent duo avec la marche des fiançailles de Wagner.
En effet, la marche des fiançailles de Wagner est, elle, souvent jouée pour l’entrée de la mariée dans l’église, elle a été écrite pour l’opéra Lohengrin, et accompagne le moment du mariage entre Elsa et Lohengrin. On peut se poser la question du pourquoi de ce choix de musique dans un mariage puisque dans l’opéra de Lohengrin, le mariage d’Elsa et du personnage principal est un total échec. De plus, cette marche n’est jamais jouée lors des mariages juifs puisque Wagner était connu pour être un antisémite notable.
Alors que pour la sortie de la cérémonie, la coutume veut, que les couples optent en général pour la marche nuptiale de Mendelssohn.
La marche nuptiale de Mendelsshon est connue pour avoir été choisie par la Reine d’Angleterre Victoria, lors de son mariage avec le Prince Frédéric de Prusse. De ce fait, cette marche est l’une des plus utilisées pour les mariages dans le monde entier. Pourtant, à la base, elle a été écrite pour accompagner la pièce de théâtre "Songe d’une nuit d’été" de Shakespeare.
Ainsi cette musique est inscrite dans un coin des mémoires comme un souvenir d'un instant grave et heureux, mélomane ou non, Mendelssohn fait donc bien partie de nos vies.


Sa vie


Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy est un chef d'orchestre, pianiste et compositeur allemand du début de la période romantique, né à Hambourg le 3 février 1809 et mort à Leipzig le 4 novembre 1847.
Il est le fils d'Abraham et Leah Mendelssohn, et le petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn.
Son père était un banquier prospère et sa mère, une artiste et musicienne.
Son père, Abraham, est le fils de l'illustre philosophe juif Moses Mendelssohn, il se décrira modestement plus tard comme "D'abord j'étais le fils de mon père, maintenant je suis le père de mon fils".
Ce grand-père, Moses Mendelssohn, est un des grands philosophes de l'Aufklärung, il a gagné, grâce à sa notoriété, par lettre royale (1787), les droits civils, normalement refusés aux juifs, pour lui et pour sa descendance.
Il s'allie à une famille de banquiers prospères (les Itzig).
Les Mendessohn sont riches mais Moses a connu malgré tout une misère noire dans sa jeunesse.
La famille mendelssohn cultivent sciences et arts, ce qui un moyen efficace d'intégration, comme l'ascension sociale du grand-père peut le montrer.
Les membres de la famille sont attirés par les idées nouvelles, la démocratie, le modernisme. On dirait aujourd'hui que les Mendelssohn sont des progressistes.
Le père du musicien, Abraham Mendelssohn (1776-1835), après avoir travaillé dans une maison de commerce à Paris, revient à Berlin en 1804, où il est associé à son frère Joseph, dans la banque des Frères Mendelssohn (Bankhaus Gebrüder Mendelssohn).
Après son mariage avec Lea Salomon (177-1842), le couple s'installe à Hambourg. Ils ont quatre enfants Fanny Cäcilie Zippora , et Jakob Ludwig Felix, Rebekka, et Paul.
Lorsque Félix était encore tout jeune, la famille déménagea à Berlin où il reçut, en compagnie de sa sœur Fanny, qui possédait un talent comparable au sien, ses premières leçons de piano de la part de leur mère.
Très tôt, ils travaillèrent avec les meilleurs professeurs de musique s'astreignant à une cadence de travail rigoureuse, mise en vigueur par leur père, et qui commençait à 5 heures du matin.
Les deux enfants excellèrent aussi dans leurs études et dans d'autres domaines; Félix était particulièrement doué pour le dessin et la peinture.
Les enfants Mendelssohn reçoivent un enseignement soigné et surveillé de près. Pour la musique, Lea, la mère, pianiste enthousiaste de la musique de Jean-Sébastien Bach, leur donne les premières leçons. Fanny et Félix se révèlent être des enfants prodiges
Lorsqu'il parût évident que la religion de Félix pouvait devenir une barrière pour le futur de sa carrière dans une Allemagne antisémitique, Abraham contraint et prudent, convertit sa famille au protestantisme;
Puis pour distinguer sa branche généalogique, de la branche purement juive, Abraham changea leur nom en Mendelssohn-Bartholdy, un patronyme déjà porté par le frère de Lea, Jakob Salomon Bartholdy (1779-1825), et attaché à des terres, dont les Mendelssohn avaient hérité.
Félix adoptera sans problème l' usage de ce nouveau nom. On ne connaît pas l'effet exact qu'a eu cette décision sur la vie de Félix.


Enfant très précoce

De toutes apparences, Félix a eu une jeunesse émanant presque d'un conte de fée, il fit ses débuts en public en tant que pianiste à l'âge de 9 ans et en tant que compositeur à l'âge de 10 ans. Durant ses études avec le compositeur Karl Zelter, un ami de Goethe, Félix devint un favori du vieux poète et a souvent joué pour lui. Zelter garda son élève constamment sur une diète de Bach, insistant sur l'étude de la fugue.
Félix Mendelssohn est un prodige, il sera un enfant si précoce qu'à l'âge de 12 ans, il a déjà écrit 9 fugues, 5 symphonies pour cordes, 2 opéras et une quantité de petites œuvres.
Dans l'anneé de ses treize ans, son père arrangea une série de fêtes musicales dominicales où les meilleurs musiciens d'Europe y étaient invités pour se produire avec Félix et y jouer ses compositions.
En 1813, suite à l'occupation par les troupes françaises, la famille quitte Hambourg et revient à Berlin, berceau familial. Leur maison devient un des grands lieux culturels de la ville
En 1816 et 1817, le famille est à Paris, où les enfants prennent des leçons de piano avec une pianiste réputée, Marie Bigot (Marie Kiéné Bigot de Morogues, 1786-1820).
En 1818 Félix achève sa scolarité élémentaire. Son père engage l'historien Gustav Adolf Harald Stenzel comme précepteur.
En octobre de la même année, il joue pour la première fois en public avec les cornistes Heinrich et Joseph Gugel, dans un trio de Joseph Wölfl.
Toujours en 1818, il joue de mémoire le concerto "militaire" de Dussek, à la même époque, Fanny qui a 13 ans, interprète de mémoire les 24 Préludes du "Clavier bien tempéré" de J.-S. Bach)
Félix prend des cours de violon avec C. W. Henning, violoniste de la cour, puis plus tard avec Eduard Rietz, en compagnie de Fanny, des cours d'orgues avec August Wilhelm Bach (1796-1869). Suit les répétitions de la " ingakademie", ditigée par Carl Friedrich Zelter, puis y intègre le chœur, comme alto.
À partir de 1819, Zelner devient le professeur de musique de Fanny et de Félix, dont la plus la ancienne composition documentée est son Lied zum Geburtstag meines guten Vaters, créé à Berlin le 11 décembre 1819.

En 1821, En 1821, Félix Mendelssohn, à l'âge de douze ans, compose pour l'anniversaire de son père, son premier opéra, "les Deux Précepteurs", pièce qui ironise sur l'éducation rigoureuse qu'il reçoit.
Cette même année 1821, il rencontre Goethe, qui lui portera une grande admiration, déclarant notamment que ses facultés tenaient du prodige..
Cette même année il crée, dans la maison familiale transformée pour l'occasion en théâtre, un Singspiel (comédie musicale), avec des musiciens de la chapelle royale
Dès lors, il compose régulièrement des œuvres qui sont créées.
Toujours en 1821, le 18 juin, il assiste à Berlin, à la création du Freischütz, opéra manifeste du romantisme musical, de Carl Maria von Weber, il accompagne Zelner à Weimar.

À partir de 1822, les Mendessohn organisent des concerts dans leur maison, qui devient une attraction pour l'élite de la ville. Félix et Fanny y mettent particulièrement leur talent en valeur. La même année, la famille séjourne pour les vacances en Suisse, ce qui est une occasion, en chemin, de rencontrer des acterus de premier plan du monde musical, comme Louis Spohr à Kassel. Félix suit également des cours de dessin avec Johann Gottlob Samuel Rösel.
En 1824, le célèbre pianiste Ignaz Moscheles est à Berlin, il est engagé pour donner des leçons à Fanny et à Félix.
En 1825, Félix accompagne son père à Paris. Ils en profitent pour se frotter à l'élite musicale.
Cherubini, qui dirige le Conservatoire émet un avis favorable sur Félix, plus tard, il presse son père de l'inscrire au Conservatoire de Paris.
Quant à Félix, il observe la vie musicale parisienne avec humour, et pense par exemple que Liszt, qui a 14 ans alors a beaucoup de doigts, mais pas trop d'intelligence.
À l'âge de 16 ans, avec un bagage musical assez considérable pour son âge, il parvient à une pleine maturité avec son extraordinaire Octuor en mi bémol majeur pour cordes, composition qui le distançait considérablement de tout ce qu'avait pu produire, au même âge, un Schubert ou un Mozart.
Puis vint ensuite une œuvre d'une imagination et d'une habilité toute comparable, l'ouverture pour A Midsummer Night's Dream de Shakespeare dont il en dirigea la première en 1826.
En aucune façon la réputation de Mendelssohn ne s'est limitée à la composition.
Alors qu'il était encore adolescent, il était l'un des meilleurs pianistes de son temps mais c'est en temps que chef d'orchestre qu' il allait être célébré.
Il va continuer de jouer avec sa sœur aînée Fanny Mendelssohn, également virtuose du piano, dont il restera très proche pendant toute sa vie.
En 1826, la famille s'installe dans la Leipzigerstrasse à Berlin.
La maison des Mendelssohn continue d' être un important lieu de rencontre de la vie culturelle de Berlin, où se croisent entre autres, Heinrich Heine, Hegel ou Alexander von Humboldt.
Mendelssohn n'a pas fréquenté le gymnasium, mais il a reçu une excellente éducation, très complète avec des précepteurs comme Karl Wilhelm Ludwig Heyse qui lui enseigne la philologie.
Felix traduit et publie en 1825 une comédie de Térence.
Il s'inscrit à l'université de Berlin en 1827.
Il suit les cours de Hegel (Esthétique ou philosophie de l'art), d'Eduard Gans (droit et histoire contemporaine), Carl Ritter (géographie), Leopold von Ranke (histoire), Paul Erman et Martin Lichtenstein (zoologie).
Il terminera ses études au printemps 1829.
Sur le plan musical, il dirige au même moment une exécution de la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach qui fait époque dans le mouvement de redécouverte de la musique ancienne.
En 1829, alors âgé de 20 ans, il a dirigé le Singakademie de Berlin lors de la reprise historique de la Passion selon Saint Mathieu de Johann Sebastian Bach, dont il avait reçu une copie quelques années auparavant de la part de sa grand-mère, Bella Salomon et pièce musical qui fut exécutée pour la première fois depuis l'époque de Bach.
L'impression que laissa cette exécution fut tellement profonde qu'elle allait faire naître l'élan de renouveau pour la musique de Bach au XIX siècle.
Mendelssohn entame une longue série de voyages à l'étranger, qui commence le 21 avril 1829 à Londres, où il apparaît tant comme pianiste, chef d'orchestre et compositeur. Il quitte l'Angleterre en novembre, puis continuera alors une grande tournée en Europe qui allait durer trois ans, suscitant partout l'admiration.
Cette tournée marquera la première de ses dix visites en Angleterre où son étoile brillera toujours de tous ses feux;
Il devint un favori de la reine Victoria, sur ce point, dans une célèbre lettre, Mendelssohn y confie avoir accompagné les chants de la reine au Palais de Buckingham.
Il visita aussi l'Écosse, voyage qui allait inspiré la superbe ouverture Fingal's Cave ou Les Hébrides et la symphonie Scotch.
Tout au long de ses voyages, il pratiqua ses dessins et a écrit des rapports ravissants pour Fanny et ses parents.
Sa personnalité rayonnante et sa belle apparence lui valurent de se faire des amis partout où il allait, principalement parmi les musiciens les plus en vue d'Europe.
Le 1er novembre 1830, il arrive à Rome.
Il s'y lie d'amitié avec Berlioz. Il rencontre Donizetti à Naples, en avril. Visite Capri, Pompéi et le Vésuve, et en compagnie de peintres, dessine des paysages.
Il arrive à Paris le 9 décembre 1831, où il côtoie de nouveau une partie de l'élite musicale parisienne, dont Chopin, Kalkbrenner, Ferdinand Hiller, Meyerbeer, Pierre Baillot, Habeneck, mais aussi Heine.
Il va tomber malade et est atteint de choléra, puis va vite se remettre.
La 22 avril 1832, il est de nouveau en Angleterre. Il est de retour à Berlin à la fin du mois de juin.
En janvier 1833, il n'obtient pas la direction de la "Singakademie" de Berlin et refuse le poste d'assistant.
Il obtient de Düsseldorf, une commande de trois œuvres pour la Société Philharmonique, la direction musicale de la 15e " iederrheinisches Musikfest".
Le 13 mai, il est de nouveau à Londres, où il joue en solo, avec Moscheles ou, en privé, avec Paganini.
Les 26-28 mai, il est à Düsseldorf, pour remplir ses engagements.
Il est engagé comme directeur de la musique à Düsseldorf.
Il va faire encore un voyage à Londres en compagnie de son père, avant de prendre son poste le 1er octobre 1833.
En 1935, alors que sa vie de musicien est en pleine gloire, il a la grande douleur de perdre son père.
Il est aussi Insatisfait de son poste à Düsseldorf.
Mais il aura l'opportunité d'avoir le choix de prendre la direction de l'Opéra de Munich ou de celui de Leipzig, celles de la Gewandhaus et de la Thomasschule.
Il va choisir l'offre de Leipzig
Dans sa vie professsionnelle, on aurait pu croîre que les choses ne pouvaient être meilleures mais, et pourtant, elle le furent.
Car, en 1836, il n'a que 27 ans, quand Mendelssohn devient le directeur du vénérable orchestre du Gewandhaus de Leipzig.
Fidèle à la formule, il allait en faire, sous sa direction, le meilleur orchestre au monde élargissant son répertoire pour y inclure les modernes mais aussi en profondeur vers les anciens.
On lui offre également la direction éditoriale de l'Allgemeine musikalische Zeitungé, édité par la maison Breitkopf et ärtel.
Il organise chaque année 20 concerts, dans lesquels il programme ses propres oeuvres, celles des contemporains, et les classiques viennois.
Toujours en 1836, en mars, il est fait docteur "honoris causa" de l'Université de Leipzig.
Il quitte Leipzig, pour diriger le 18e festival de musique de Düsseldorf.
A Frankfurt, il rencontre Cécile Jeanrenaud, fille d'un pasteur, une charmante beauté de 18 ans, avec laquelle il se mariera le 28 mars 1837.|
Le jeune couple va visiter Freiburg et la Forêt noire, et plus au Sud, les bords du Rhein, à Koblenz et Bingen.
Le 27 août, Félix est à Londres, puis à Birmingham. le 27 septembre il rejoint son épouse à Frankfurt.
Ce mariage sera très heureux , et donnera naissance à quatre enfants.
Quelques années plus tard, Mendelsssohn dirigera l'organisation du nouveau conservatoire de Leipzig où il enseignera le piano et la composition.
Durant tout ce temps, il continua de produire de grandes et de petites œuvres; parmi les œuvres importantes complétées dans la décennie après 1833, on note les symphonies Scotch, et Italian , et le célèbre Concerto pour violon en mi mineur dédié au virtuose et ami Ferdinand David.
À propos de ce concerto, dont certaines parties solo ont été probablement écrites par David lui-même, on peut le qualifier comme étant le meilleur concerto du siècle après Beethoven, bien sûr, les amateurs de Brahms pourront ne pas être d'accord.
Cette œuvre a été en gestation pendant six ans, ce qui illustre bien que, malgré une production prolifique, Mendelssohn était très attentif aux moindres détails d'une œuvre quelle qu'elle fût.
En 1838, il organise une série de "Concerts historiques", où sont honorés les maîtres du passé," d' il y a cent ans à nos jours".
Il a de nombreux engagements comme chef d'orchestre dans diverses grandes villes allemandes.
IL travaille sur un rythme très soutenu, sans se ménager.
En septembre 1841, Il est nommé maître de chapelle du roi Friedrich Wilhelm IV, et reçoit une première commande : les chœurs pour Antigone de Sophocle.
Il est nommé directeur général de la musique et reçoit la charge de superviser la musique religieuse à Berlin.
Il partagera ses activités entre Leipzig, Berlin et l'Angleterre.
Le 12 décembre 1842, Félix Mendelssohn, perd sa mère, ce décès l'affecte fortement. Mais il ne cesse de travailler.
En 1843, Il crée le Conservatoire de musique de Leipzig, qui ouvre ses portes le 3 avril.
Il y enseigne la composition, le chant, les instruments, Moritz Hauptmann, cantor de la Thomasschule, l'harmonie et la composition, Ferdinand David, le violon, Robert Schumann, le piano.
Il a, jusqu'à sa mort, une activité étourdissante. Il est un des plus célèbres musiciens des grandes places ouest-européennes
Toutefois, en 1845, le musicien épuisé par une cadence trop lourde va s'user prématurément.
Mendelssohn ne sut se ménager et le rythme infernal de travail qu'il s'imposait allait hypothéquer sa constitution physique délicate.
En 1946, il ne prit aucun repos et quoique souffrant déjà du surmenage, il insista pour aller en Angleterre, pour y diriger la première de son oratorio, Elijah.
Comme d'habitude, ce fut un triomphe mais le voyage pesera plus encore sur son état d'épuisement;
Il poursuivit ce même rythme d'enfer lors de son retour à Leipzig et retourna en Angleterre l'année suivante.
Admettant finalement qu'il avait besoin de repos, il annula ses tâches de direction et d'enseignement et s'enfuit en vacances vers Frankfort.
Dès son arrivée, il reçut une Nouvelle tragique :
Le 14 Mai 1847 sa sœur bien-aimée, Fanny, était morte. Lorsque survinrent la mort de son père et de sa mère, il avait été bouleversé pendant un certain temps mais ce coup imprévu, alors qu'il était déjà en état de faiblesse, allait vraiment l'anéantir encore, le coup fut terrible: à l'annonce de la nouvelle, il poussa un cri déchirant et alors que se brisaient des vaisseaux sanguins dans sa tête, il tomba inconscient sur le plancher.
Il se remit de cette crise, mais en fut complètement transformé, diminué, sapé de toute vitalité et de bonne humeur.
Les mois qui suivirent furent des mois de dépression, d'accès de douleur et d'un déclin persistant.
La principale œuvre créatrice de cette époque fût le Quatuor pour cordes en fa mineur (op. 80), une œuvre toute empreinte de douleur et de souffrance.
Le 28 Octobre 1847, il est à Leipzig, et souffre de violents maux de tête Quelques jours plus tard, il est victime d’une nouvelle attaque et meurt le 4 Novembre 1847, à l'âge de 38 ans. Le monde musical reçut la nouvelle avec stupéfaction, le jeune âge du musicien ne laissait pas prévoir une mort si prématurée.;
Des services funèbres, et des hommages eurent lieu à travers toute l'Allemagne, en Angleterre ainsi qu'à Paris.
Félix Mendelssohn est enterré à Berlin


Le musicien et son oeuvre


Félix Mendelssohn, était né d'une famille qui avait le savoir et les moyens pour former son talent, arrivé à une maturité créative à un âge plus jeune que tout autre compositeur important, il était devenu à l'âge de 30 ans – après une série quasi consécutive de triomphes – l'un des compositeurs les plus appréciés de son époque. Toutefois, l'histoire de sa vie dégage, qu'en conclusion, une vie parfaite est illusoire parce qu'à la fin, l'inspiration se révèle inégale au talent et lorsque survient la première grande épreuve, elle peut être assez brutale pour entraîner la mort.

Après avoir connu des succès précoces en Allemagne, il voyagera dans l'Europe entière et il sera particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne, où, au cours de ses dix visites, sont créées plusieurs de ses œuvres majeures. Contemporain de Liszt, Wagner et Berlioz, il possède de prodigieux dons musicaux et laisse une œuvre très féconde : symphonies, concerti, oratorios, œuvres pour piano seul, musique de chambre….
Sa notoriété actuelle ne repose néanmoins que sur quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre : Le Songe d’une nuit d’été, ses Symphonies "Ecossaise" et "italienne", son Ouverture "Les Hébrides", son Concerto pour violon et son Octuor à cordes.
On lui doit la redécouverte de la musique baroque et surtout de Johann Sebastian Bach et Georg Friedrich Haendel, quasiment oubliés depuis leur mort. Il est notamment l'un des premiers compositeurs de son temps à renouveler l'art du contrepoint, ce qui lui vaudra parfois d'être considéré comme "le classique des romantiques". Après une longue période de dénigrement relative due à l'évolution des goûts musicaux, l'antisémitisme du XIXe et du XXe siècle et l'interdiction par les nazis de jouer sa musique, il est redécouvert de nos jours et considéré comme un compositeur majeur de l'ère romantique.
Le style musical de Mendelssohn, est à la fois lyrique et très travaillé sur le plan formel, avec l'utilisation fréquente d'ostinato, cédant plus tard la place à l'emploi de dissonances et de contrastes incisifs? Cette écriture fait de lui l'un des compositeurs essentiels du XIXe siècle. Ses sonorités orchestrales sont toujours très colorées et raffinées, il était devenu le maître du scherzo, toujours d'une grande vivacité (octuor, quatuors, trios, Songe d'une nuit d'été, la Première Nuit de Walpurgis, finals des concertos…).
On lui doit les redécouvertes de la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach, de Georg Friedrich Haendel et de la 9e symphonie (dite La Grande) de Franz Schubert dont il dirigea la première exécution au Gewandhaus de Leipzig en 1839. Ses détracteurs lui reprochent parfois d'écrire une musique parfaitement correcte et policée visant avant tout à rester dans le domaine du convenable, en évitant toute prise de risque.
Son exemple n'en atteindra pas moins cependant une rare élégance, tant dans la reconnaissance des talents d'autrui, que dans l'extrême finesse de son style, obtenue par des moyens d'une grande sobriété.


Catalogue des Å“uvres


Œuvres pour piano et violoncelle (édition Grützmacher / Peters) Piano ; violoncelle
Deux pièces pour piano

1729, Und wer nicht richtet sondern fleissig ist, canon à trois voix, dédicacé à B. Müller
1819, Lied zum Geburtstag meines guten Vaters (Ihr Töne schwingt euch), sur un poème du compositeur
1819, Sonate pour deux pianos, en ré majeur
1820 (vers), Allegro, en do majeur, pour violon et piano
1820 (vers), Mouvement, en sol mineur, violon, piano
1820 (vers), Quatre petites pièces pour piano (sol majeur, sol mineur (canon), sol majeur, sol mineur (canon)
1820 (vers), Thème et Variations, en ré majeur, pour piano
1820 (vers), Thème et Variations, en do majeur, violon, piano
1820, Adagio, en ré majeur 1820, , pour piano
1820, Andante (menuet, trio), en fa majeur, pour piano
1820, Andante, en do majeur (inachevé)
1820, Andante, en ré mineur, violon, piano
1820, Ave Maria, pour voix soliste, d'après « The Lady of the Lake », de Walter Scott
1820, Cinq petites pièces, pour orgue (fugue en ré mineur, fugue en sol mineur, fugue en ré mineur, pièce en en ré mineur, pièce en do mineur, prélude en ré mineur)
1820, Deux études pour piano (ré mineur, la mineur)
1820, Deux pièces pour piano (fa mineur, ré mineur)
1820, Die Soldatenliebschaft, Singspiel en 1 acte, sur des poèmes de J. L. Casper
1820, Einst ins Schlaraffenland zogen, 4 voix d'hommes
1820, Étude pour piano, en fa majeur
1820, Fantaisie, en si mineur / ré majeur, pour piano
1820, Fugue en ré mineur, violon, piano
1820, Fugue, ré mineur, pour piano
1820, Ich, J. Mendelssohn …, Lustspiel en 3 scènes, livret de Mendelssohn
1820, In rührend feierlichen Tönen (cantate de mariage), pour chœur mixte et piano
1820, Largo (fugue a 3), en ré mineur, pour piano
1820, Largo-Allegro, do mineur, pour piano
1820, Lieb und Hoffnung, voix d'hommes
1820, Menuet, en sol majeur, violon, piano
1820, Mouvement de sonate, pour deux pianos, en sol mineur (attribué à Mendelssohn)
1820, Pauvre Jeanette, romance, sur un poème de J. P. Claris de Florian
1820, Pièce en do majeur, violon, piano (inachevé)
1820, Pièce pour piano, en mi mineur
1820, Presto en do mineur, pour piano
1820, Quel bonheur pour mon coeur, scène dramatique
1820, Raste Krieger, Krieg ist aus, pour voix soliste, d'après « The Lady of the Lake », de Walter Scott
1820, Recitativo (Largo) en ré mineur, piano, 2 violons, violoncelle, contrebasse
1820, Six petites pièces d'étude, pour piano (Allegro, do majeur ; sol mineur ; Andante, la majeur ; si mineur ; la mineur ; mi mineur)
1820, Sonata, ré mineur, violon, piano
1820, Sonate en fa mineur, pour piano
1820, Sonate en la mineur, pour piano
1820, Sonate en mi mineur, pour piano
1820, Sonate, en fa majeur, violon, piano
1820, Trio en do mineur, violon, alto, piano
1820-1821, Trois Fugues (ré mineur, sol mineur, ré mineur), violon, piano
1821, Allegro en la mineur, pour piano
1821, Canon sur un motif de la Symphonie Jupiter de Mozart
1821, Das Gesetz des Herrn, courte pièce sacrée pour chœur à 6 voix
1821, Deine Rede präge ich meinem Herzen ein, courte pièce sacrée à 4 voix
1821, Der Verlassene (Nacht ist um mich her), pour voix soliste
1821, Die beiden Pädagogen, Singspiel, sur un livret de J. L. Casper, d'après « Les deux précepteurs » d'E. Scribe
1821, Die Nachtigall (Da ging ich hin), poure voix soliste
1821, Die wandernden Komödianten, Singspiel en 1 acte, dur un livret re J. L. Casper
1821, Douze Fugues, pour quatuor cordes (ré mineur, do majeur, ré mineur, ré mineur, do mineur, ré mineur, do mineur, do mineur, en sol mineur, fa majeur (sur le choral « Wie schön leuchtet der Morgenstern »), do mineur, la majeur)
1821, Étude en do majeur, pour piano
1821, Gott, du bist unsre Zuversicht (Psaume XLVI), courte pièce sacrée pour chœur à 5 voix
1821, Ich weiche nicht von deinen Rechten (Psaume CXIX), courte pièce sacrée à 4 voix
1821, Ich will den Herrn nach seiner Gerechtigkeit preisen (Psaume VII)
1821, Largo-Allegro di molto, en do mineur / do majeur, pour piano
1821, L'homme automate, farce, sur des chansons populaires
1821, op. 105, Sonate pour piano, en sol mineur
1821, Quatuor avec piano, en ré mineur
1821, Sinfonia n° 1, pour cordes, en do majeur
1821, Sinfonia n° 2, pour cordes, en ré majeur
1821, Sinfonia n° 3, pour cordes, en mi mineur
1821, Sinfonia n° 4, pour cordes, en do majeur
1821, Sinfonia n° 5, pour cordes, en si bémol majeur
1821, Sinfonia n° 6, pour cordes, en mi bémol majeur
1821, Sonatine en mi majeur, pour piano
1821, Tag für Tag sei Gott gepriesen, courte pièce sacrée à 5 voix
1822, Concerto pour piano et cordes, en la mineur
1822, Concerto, pour violon et cordes, en ré mineur
1822, Gloria, en mi bémol majeur, voix solistes, chœur, orchestre
1822, Jägerlied, « Kein bess're Lust in dieser Zeit », sur un poème de L. Uhland, 4 voix d'hommes
1822, Jube Domine, en do majeur, courte pièce sacrée pour voix solistes, et double chœur
1822, Lob des Weines, « Seht, Freunde, die Gläser », voix d'hommes solistes, chœur d'hommes
1822, Magnificat, en ré majeur, voix solistes, chœur, orchestre
1822, op. 1, Quatuor n° 1, en do mineur, pour piano et cordes (violon, alto, violoncelle)
1822, Psaume LXVI, en do majeur, double chœur de femmes
1822, Sanft weh'n im Hauch der Abendluft, pour voix soliste
1822, Sinfonia n° 7, pour cordes, en ré mineur
1822, Sinfonia n° 8, pour cordes, en ré majeur
1822, Trois fugues pour piano ( ré mineur, ré mineur, si mineur), pour piano
1822, Von allen deinen zarten Gaben, pour voix soliste
1822, Wiegenlied (Schlummre sanft), pour voix soliste
1823, Am Seegestad, pour voix soliste
1823, Andante en ré majeur, pour orgue
1823, Che vuoi mio cor ?, pour mezzo et cordes
1823, Concerto pour deux pianos, en mi majeur
1823, Concerto pour violon, piano et cordes, en ré mineur
1823, Der Wasserfall (Rieselt hernieder), sur un poème de K. Klingemann, poue voix soliste
1823, Die beiden Neffen oder Der Onkel aus Boston, Singspiel en 3 actes sur un livret de J. L. , Casper
1823, Durch Fichten, pour voix soliste
1823, Fantaisie et fugue, sur un sujet de la Sinfonia n° 12, pour pour orgue
1823, Fantasia (Adagio-Allegro), en do mineur / ré majeur, pour piano
1823, Faunenklag (Er ist zerbrochen), pour voix soliste
1823, Fugue (Sinfonia n° 12), pour cordes, en sol mineur
1823, Ich denke dein, sur un poème de F. von Matthisson, pour voix soliste
1823, Kyrie, en do mineur, voix solistes, double chœur
1823, op. 2, Quatuor n° 2, en fa mineur, pour piano et cordes (violon, alto, violoncelle)
1823, Passacaille en do mineur, pour orgue
1823, Quatuor à cordes, en mi bémol majeur
1823, Sicheln schallen, pour vois soliste
1823, Sinfonia n° 10, pour cordes, en si mineur
1823, Sinfonia n° 11, pour cordes, en fa majeur
1823, Sinfonia n° 13, pour cordes en do mineur (seul premier mouvement)
1823, Sinfonia n° 9, « La Suisse », pour cordes, en do majeur
1823, Sonate en si bémol mineur, pour piano
1823, Tanzt dem schönen Mai entgegen, pour voix soliste
1823, Wie gross ist des Allmächt'gen Güte, choral, prélude, 3 variations, pour orgue
1823-1824, Capriccio pour piano, en mi majeur / mi mineur
1824, Allein Gott in der Höh, choral
1824, Concerto pour deux pianos, en la bémol majeur
1824, Fantasia, duo de pianos en ré mineur / ré majeur
1824, Fugue en sol mineur, pour piano
1824, Jesus, meine Zuversicht, courte pièce sacrée en do mineur, pour voix solistes, et chœur à 5 voix
1824, op. 11, Symphonie n° 1, en do mineur (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse)
1824, op. 110, Sextuor, en ré majeur (piano, violon, 2 altos, violoncelle et contrebasse
1824, op. 14, Rondo capriccioso, en mi majeur, pour piano
1824, op. 24, Ouverture, en do majeur, pour vents (piccolo, flûte, 4 clarinettes, 2 hautbois, 2 cors de basset, 2 bassons, contrebasson, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, tambourin, triangle, grosse caisse, cinelli)
1824, Prestissimo en fa mineur, pour piano
1824, Rausche leise, grünes Dach, sur un poème de A. von Schlippenbach, pour voix soliste
1824, Salve regina, en mi bémol majeur, soprano, cordes
1824, Sonate en do mineur, alto, piano
1824, Sonate, en mi bémol majeur, pour clarinette et piano
1824-1825, op. 3, Quatuor n° 3, en si mineur, pour piano et cordes (violon, alto, violoncelle)
1824-1828, op. 8, Gesange, pour voix avec accompagnement de piano [1. Minnelied im Mai (Holder klingt der Vogelsang), en fa majeur, sur un poème de L. Holty ; 2. Das Heimweh (Was ist's das mir den Athem hemmet), en ré mineur, sur un poème de L. Holty, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn ; Italien (Schoner und schoner schmuckt sich), en sol majeur, sur unpoème de F. Grillparzer, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn ; 4. Erntelied (Es ist ein Schnitter, der heisst Tod), en la mineur, sur un texte traditionnel ; 5. Pilgerspruch (Lass dich nur nichts nicht dauern), en fa majeur, sur un poème de Paul Flemming ; 6. Fruhlingslied. In schwab. Mundart (Jetzt kommt der Fruhling), en mi majeur, sur un poèmes de Friederike Robert ; 7. Maienlied (Man soll horen susses Singen), en sol majeur, sure un poème de Jakob von der Warte ; 8. Hexenlied. Andres Maienlied (Die Schwalbe fliegt), en sol mineur, sur un poème de L. Holty ; 9. Abendlied (Das Tagewerk ist abgethan), en mi bémol majeur, sue un poème de J. H. Voss ; 10. Romanze (Einmal aus seinen Blicken), en sol mineur, composé d'abord pour « Die Hochzeit des Camacho » ; 11. Im Grunen (Willkommen im Grunen), en mi majeur, sur un poème de J. H. Voss ; 12. Suleika und Hatem (An des lust'gen Brunnens Randà), en mi majeur, (2 voix), sur un poème de Goethe, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn]
1825, Canon à trois parties
1825, Ch'io t'abbandono, d'après « Achille in Sciro » de P. Metastasio, pour baryton et piano
1825, Gesegnete Mahlzeit, canon à 4 voix
1825, Kyrie, en ré mineur, chœur à 5 voix, orchestre 1986)
1825, Mitleidsworte, Trostesgründe, neue Dornen diesem Herzen, sur un poème de F. Robert, pour voix soliste
1825, op. 10, Die Hochzeit des Camacho, opéra comique en 2 actes (solistes, chœur, piano), sur un livret de Karl Klingemann, d'après « Don Quichotte » de Cervantes - Ouverture
1825, op. 20, Octuor, en mi bémol majeur, pour cordes (4 violons, 2 altos et 2 violoncelles) un conducteur plus lisible, du projet « Mutopia » ; violon 1 ; violon 2 ; violon 3 ; violon 4 ; alto 1 ; alto 2 ; violoncelle 1 ; violoncelle 2.
1825, op. 4, Sonate, en fa mineur, pour violon et piano
1825, op. 5, Cappricio, en fa dièse mineur, pour piano
1825-186, op. 22, Capriccio brillant, en si mineur, pour piano et ensemble instrumental (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse)
1826, Andante et Canon en ré majeur, pour piano
1826, Fugue en do dièse mineur, pour piano
1826, Fugueen mi bémol majeur, pour piano
1826, op. 119, Perpetuum mobile en do majeur, pour piano, dédicacé à Moscheles
1826, op. 101, Ouverture, « Trompette », en do majeur, pour orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse)
1826, op. 21, Ein Sommernachtsraum, ouverture de concert (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, ophicleïde, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse), d'après « A Midsummer Night's Dream » de Shakespeare
1826, op. 6, Sonate, en mi majeur, pour piano
1826, Rätselkanon, à 3 voix
1826, Te Deum, en ré majeur, voix solistes, double chœur, basse continue
1826, Vivace en do mineur, pour piano
1826-1832, op. 18, Quintette n° 1, en la majeur, pour cordes (revu en 1832)
1826-1847, op. 86, Six Songs, avec accompagnement de piano [1. Es lauschte das Laub ( Es lauschte das Laub so dunkelgrun), mi majeur, sur un poème de Karl Klingemann ; 2. Morgenlied (Erwacht in neuer Starke), en ré majeur ; 3. (Die Liebende schreibt (Ein Blick von deinen Augen), mi bémol majeur, sur un poème de Goethe ; 4. Allnachtlich im Traume seh' ich dich (Allnachtlich im Traume seh' ich dich), mi mineur, sur un poème de Heinrich Heine ; 5. Der Mond (Mein Herz ist wie die dunkle Nacht), mi majeur, sur un poème d'Emanuel Geibel ; 6. Altdeutsches Fruhlingslied (Des trube Winter ist vorbei), fa majeur, sur un poème de F. Spee]
1827, Canon à trois parties, dédicacé à F. Hiller
1827, Christe, du Lamm Gottes, en fa majeur, choral cantate, chœur, orchestre
1827, Fugue en mi mineur, pour piano
1827, Kindersymphonie (symphonie d'enfant), dédicacé à Rebekka Mendelssohn (perdu)
1827, Kurzgefasste Ãœbersicht des canonischen Rechts, canon pour 3 violons
1827, op. 106, Sonate pour piano, en si bémol majeur, pour piano
1827, op. 111, Tu es Petrus, antienne, en la majeur, chœur à cinq voix, enesmble orchestral
1827, op. 13, Quatuor n° 2, pour cordes, en la majeur - violon 1 ; violon 2 ; alto ; violoncelle.
1827, op. 15, Fantaisie, en mi majeur, pour piano, sur l'air irlandais « The Last Rose of Summer»
1827, op. 7, Pièces caractéristiques, pour piano [1. Sanft und mit Empfindung, en mi mineur ; 2. Mit heftiger Bewegung, en si mineur ; 3. Kraftig und feurig, en ré majeur ; 4. Schnell und beweglich, en la majeur ; 5. Ernst und mit steigender Lebhaftigkeit, en la majeur ; 6. Sensuchtig, en mi mineur ; 7. Leicht und luftig, en mi majeur]
1827, Was Gott will, das g'scheh allzeit, chœur
1827, Was mein Gott will, choral
1827-1847, op. 81, Quatre pièces pour quatuor à cordes [1. Andante sostenuto, et variations, en mi majeur ; 2. Scherzo, en la mineur ; 3. Capriccio, en mi mineur ; 4. Fugue, en mi bémol majeur] [conducteur ; violon 1 ; violon 2 ; alto ; violoncelle]
1828, Ave maris stella, en mi bémol majeur, pour soprano et orchestre
1828, Begrüssung, cantate dite « Humboldt », voix solistes masculines, chœur d'hommes, vents
1828, Grosse Festmusik zum Dürerfest, sur un poème de K. Levetzow, voix solistes, chœur, orchestre
1828, Jesu, meine Freude, en mi mineur, choral cantate, chœur, cordes
1828, Lasset heut am edlen Ort, sur un poème de Goethe, 4 voix d'hommes
1828, Lied en mi bémol majeur, pour piano
1828, op. 27, Meeresstille und gluckliche Fahrt, Ouverture (piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, contrebasson et serpentin, 2 cors, 3 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse), d'après deux poèmes de Goethe
1828, Pièce en mi mineur, pour piano
1828, Wenn der Abendwind durch die Wipfel zieht, 2 sopraos, ténor
1829, Canon à trois parties, dédicacé à Henriette Sontag
1829, Hora est, en solmineur et la majeur, courte pièce sacrée à 16 voix
1829, op. 12, Quatuor n° 1, pour cordes, en mi bémol majeur ; violon 1 ; violon 2 ; alto ; violoncelle
1829, op. 16, Trois fantaisies ou caprices, pour piano [Fantaisie, en la mineur ; Caprice, en mi mineur ; Fantaisie, en mi majeur, « Am Bache »]
1829, op. 17, Variations concertantes, en ré majeur, pour piano et violoncelle
1829, op. 89, Heimkehr aus der Fremde, Liederspiel en un acte, sur des textes de Karl Klingemann, voix et ensemble instrumental [Ouverture ; Spinnlied ; Man geht und kommt und fragt, duo ; So Mancher zog in's ; Ich bin ein vielgereister ; Wenn die A bendglocken ; O wie verschweig' ich, verberg' ich ; Ihr wollt uns hier ; Es steigt das Geister ; Hort ihr Herrn ; Heraus! Half ! Verrath und Mord, duo ; Nachtmusik ; Die Blumen ; Wir kommen, wir nahen, chœur ; O lasst ihn, Vater! Aller Streiten geht]
1829, Pièce pour orgue, en la majeur, pour le mariage de Fanny Mendelssohn, perdu, réutilisé dans l'opus 65 n° 3
1829, Scherzo en si mineur, pour piano
1829, The Evening Bell, pour harpe et piano
1829, The Garland (Der Blumenkranz), sur un poème de T. Moore, pour voix soliste
1829, The sun is dancing on the cordeseam, sur un poème d'A. Cunningham (pour l'émancipation des esclaves de Ceylan), pour voix soliste
1829, Tutto è silenzio, pour chant solkiste et orchestre (dédicacé à A. Milder)
1829, Wer nur den lieben Gott lässt walten, en lamineur, choral cantate, voix soliste, chœur, cordes
1829-1830, Lieder, avec accompagnement de piano [1. Frage (Ist es wahr ?), en la majeur, sur un poème de Droysen ou Mendelssohn ; 2. Gestandnis (Kennst du nicht das Gluthverlangen), en la majeur, sur un poème d'E. Devrient ; 3. Wartend, Romanze (Sie trung einen Falken), en ré majeur, sur un poème de ; 4. Im Fruhling (Ihr fruhlingstrunknen Blumem), en ré majeur, sur un poème de J. G. Droysen ; 5. Im Herbst (Ach wie schnell die Tage fliehen), en fa dièse mineur, sur un poème de Karl Klingemann ; 6 Scheidend (Wie so gelinde die Fluth bewegt), en mi majeur, sur un poème de J. G. Droysen ; 7. Sehnsucht: Fern und ferner schallt der Reigen, en ré majeur, sur un poème de J. G. Droysen, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn ; 8. Fruhlingsglaube (Das linden Lufte sind erwacht), en mi majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 9. Ferne (In weite Ferne will ich traumen), en mi bémol majeur, sur un poème de J.G.Droysen ; 10. Verlust (Und wussten's die Blumen), en ré mineur, sur un poème de Heinrich Heine, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn ; 11. Entsagung (Herr, zu dir will ich mich retten), en fa majeur, sur un poème de J. G. Droysen ; 12. Die Nonne (Im stillen Klostergarten), en la mineur, sur un poème de Ludwig Uhland, en réalité, musique de Fanny Mendelssohn]
1829-1830, op. 19b, Romances sans paroles, pour piano (I), [Andante con moto, en mi majeur ; Andante espressivo, en la mineur ; « Jagerlied », Molto Allegro e vivace, en la majeur ; Moderato, en la majeur ; Poco agitato, en fa dièse mineur ; Venerianisches Gondellied Andante sostenuto, en sol mineur] Autre édition, plus lisible Romances sans paroles opus 19b
1830, Andante con moto en la majeur, pour piano
1830, Andante en la majeur, pour piano
1830, Canon à trois parties, dédicacé à H. Dorn
1830, Canon à trois parties, dédicacé à W. von Boguslawski
1830, Charlotte to Werter, sur un poème de W. F. Collard, pour voix soliste
1830, Four songs, pour voix soliste
1830, O beata et benedicta (Zum Feste der Dreieinigkeit), courte pièce sacrée pour 3 soprano et orgue
1830, O Haupt voll Blut und Wunden, en do mineur, choral cantate, voix soliste, chœur, orchestre (Madison, WI, 1981)
1830, op. 107, Symphonie n° 5, « Reformation », en ré majeur (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, contrebasson etserpentin, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 2 violons, alto,violoncelle, contrebasse)
1830, op. 23, Drei Kirchenmusiken [1. Aus tiefer Noth schrei' ich zu dir (ténor, chœur, orgue) ; 2. Ave Maria, en la majeur, (8 voix, 2 clarinettes, 2 bassons, violoncelle et contrebasse, orgue, continuo) ; 3. Mitten wir im Leben sind, en do mineur (chœur à 8 voix)]
1830, op. 31, Psaume 115, « Nicht unserm Namen, Herr » (Non nobis, Domine), soliste, chœur et orchestre
1830, op. 39, Trois Motets, pour chœur de femmes, avec orgue ou piano [Veni, Domine, motet, en sol mineur ; Laudate pueri ; Surrexit pastor]
1830, Von schlechtem Lebenswandel, pour voix soliste
1830-1832, op. 26, Die Hebriden, « Fingals Hohle », Ouverture en si mineur (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse) [1ère version, Ouvertüre zur einsamen Insel (11 décembre 2008) ; 2e version, Die Hebriden (16 décembre 1830) ; 3e version, The Isles of Fingal (6 juin 1832), arrangement pour duo depianos (14 juin 1832) ; 4e version, The Hebrides (20 juin 1832)]
1830-1834, op. 19, Sechs Gesänge, avec accompagnement de piano [1. Fruhlingslied (In dem Walde, susse Tone) en ré majeur, sur unpoème d'Ulrich von Lichtenstein ; 2. Das erste Veilchen (Als ich das erste Veilchen erblickt), en fa majeur, sur unpoème d' Egon Ebert ; 3. Winterlied (Mein Sohn, wo willst du hin so spat), en mi mineur, sur un poème suédois ; 4. Neue Liebe (In dem Mondenschein im Walde), en fa dièse mineur, sur un poème de Heinrich Heine ; 5. Gruss (Leise zieht durch mein Gemuth), en ré majeur, sur un poème d'Heinrich Heine ; 6. Reiselied (Bringet des treusten Herzens Grusse), en mi majeur, sur un poème d'Egon Ebert]
1831, Canon à deux parties
1831, Con moto en la majeur, pour piano
1831, Nachspiel en ré majeur, réutilisé pour l'opusz 65 n° 2
1831, op. 25, Concerto n° 1, en sol mineur, pour piano et ensemble instrumental (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse)
1831, Reiselied (Ich reit' ins finstre Land hinein), sur un poème d'Uhland, pour voix soliste
1831, Verleih' uns Frieden, en mi bémol majeur, chœur, orchestre
1831, Vom Himmel hoch, en do majeur, choral cantate, voix solistes, chœur, orchestre
1831, Walzer (ré majeur) et Trio (si bémol majeur), pour piano
1831-1839, op. 84, Drei Lieder, pour basse avec accompagnement de piano [1. Da lieg' ich unter den Baumen (Da lieg' ich unter den Baumen), mi majeur ; 2. Herbstlied (Im Walde rauschen durre Blatter), la mineur, sur un poème de Karl Klingemann ; 3. Jagdlied (Mit Lust that ich ausreiten), d'apès A. von Arnim et C. Brentano, « DesKnaben Wunderhorn », mi majeur]
1831-1843, op. 60, Die erste Walpurgisnacht, ballade pour chœur avec orchestre, sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe (versions 1831 et 1843) [ parties vocales ; transcription pour piano à quatre mains]
1832, Cadence, pour le Concerto pour piano K365/316a de Mozart
1832, Canon à quatre parties, édicacé à F. Chopin [same as canon of 27 Sept 1827]
1832, Canon à trois parties
1832, Weihnachtslied (Auf schicke dich recht feierlich), pour voix soliste (2 versions)
1832, Wohl ihm, canon à 4 voix, dédicacé I. Moscheles
1832-1837, op. 35, Six Préludes et fugues, pour piano [mi mineur ; ré majeur ; si mineur ; la bémol majeur ; fa mineur ; si bémol majeur]
1832-1841, Zwei Gesänge, pour voix soliste [K. Immermann, « Todeslied der Bojaren » ; A. Böttger, « Im Frühling » (Ich hör' ein Vöglein)] pour voix soliste
1833, Andante con moto en sol mineur, pour orgue
1833, Denn ach sie sind Philisten, canon
1833, Der standhafte Prinz, musique de scène pour « El príncipe constante » de A. Calderón de la Barca
1833, Der weise Diogenes, sur un poème de R. Reinick, canon à 4 voix d'hommes
1833, Lord have mercy upon us, courte pièce sacrée poue chœur
1833, Marche de procession, pour ensemble d'harmonie et chœur
1833, Musikantenprügelei, « Seht doch diese Fiedlerbänden », sur un poème de R. Reinick, 4 voix d'hommes
1833, op. 121, Responsorium et Hymnus (Adspice Domine de sede), chant pour les vêpres en la mineur, pour voix d'hommes, violoncelle, basse, orgue [1. Adspice Domine de sede ; 2. Asperi oculos tuos ; 3. Qui regis Israel ; 4. Asperi oculos tuos ; 5. O lux beata]
1833, op. 113, Concertstuck n° 1, en fa mineur, pour clarinette, cor de basset et piano
1833, op. 114, , Concertstuck n° 2, en ré mineur, pour clarinette, cor de basset et piano
1833, op. 115, Deux Chœurs sacrés, pour chœur d'hommes a cappella [Beati mortui (Beati mortui in Domino) ; Periti autem (Periti autem fulgebunt)]
1833, op. 28, Fantaisie, en fa dièse mineur, pour piano, « Sonate écossaise »
1833, op. 32, Das Marchen von der schonen Melusine, Ouverture en fa majeur ((2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 3 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse), d'après Grillparzer
1833, op. 90, Symphonie n° 4, « Italienne », en la majeur
1833, Sohn Schmidt Bendemann, canopn à 4 voix
1833, Trala. A frischer Bua bin i (Schnadahüpferl) et Franzosenmarsch (perdu), musique pour « Andreas Hofer » de K. Immermann
1833, Two Romances, sur des poèmes de Byron, pour voix soliste
1833, Variations brillantes, sur une marche de C. M. von Weber, « Preciosa », en do mineur, pour deux pianos (en collaboration avec Moscheles (opus 87b), version avec orchestre en 1849
1833, Was soll ich schreiben, canon à 3 voix, pour G. Nauenberg
1833-1834, Deux marches, pour ensemble d'harmonie et chœur
1833-1834, op.30, Romances sans paroles, pour piano (II) [Andante espressivo, en mi bémol majeur ; Allegro di molto, en si bémol mineur ; Adagio non troppo, en mi majeur ; Agitato e con fuoco, en si mineur ; Andante grazioso, en ré majeur ; Allegretto tranquillo, en fa dièse mineur, « Venetianisches Gondellied »
1833-1835, op. 33, Trois Caprices, pour piano [la mineur ; mi majeur ; si bémol mineur]
1834, Andres Mailied (Ich weiss mir'n Mädchen), pour voix soliste
1834, op. 29, Rondo brillant, en mi bémol majeur, pour piano et ensemble instrumental (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse)
1834, Warum sind denn die Rosen so blass ?, sur un poème de Heine, pour voix soliste
1834-1836, op. 104b, Trois études, pous piano [si bémol mineur ; fa majeur ; la mineur]
1834-1836, op. 34, Sechs Gesänge, avec accompagnement de piano [1. Minnelied (Leucht't heller als die Sonne), sol majeur, sur un texte en viel allemand ; 2. Auf Flugeln des Gesanges (Auf Flugeln des Gesanges), en la bémol majeur, sur un poème de Heinrich Heine ; 3. Fruhlingslied (Es brechen im schallenden Reigen), en sol majeur, sur un poème de Karl Klingemann ; 4. Suleika (Ach, um deine feuchten Schwingen), en mi mineur, sur un poème de Goethe ; 5. Sonntagslied (Ringsum erschallt in Wald und Flur), en la majeur, sur un poème de Karl Klingemann ; 6. Reiselied (Der Herbstwind rattelt die Baume), en mi mineur, sur un poème de Heinrich Heine
1834-1843, op. 94, Infelice (Ungluckselge! … Rehret wieder) si bémol majeur, pour soprano et orchestre, sur un poème de Victor Hugo [versions 1834 et 1843]
1834-1845, op. 85, Romances sans paroles (VII), pour piano [Andante espressivo, fa majeur ; Allegro agitato, la mineur ; Presto, mi bémol majeur ; Andante sostenuto, ré majeur ; Allegretto, la majeur ; Allegretto con moto, si bémol majeur]
1834-1938, op. 41, Sechs Lieder (Im Freien zu singen), pour voix mixtes a cappella [1. Im Walde (Iht Vogel in den Zweigen schwank), la majeur, sur un poème de A. von Platen ; 2. Entflieh' mit mir (Entflieh' mit mir), mi majeur, sur un poème de Heinrich Heine ; 3. Es fiel ein Rief (Es fiel ein Reif), la mineur, sur un poème de Heinrich Heine ; 4. Auf ihrem Grab (Auf ihrem Grab), mi majeur, sur un poème de Heinrich Heine ; 5. Mailied (Der Schnee zerrinnt), si bémol majeur, sur un poème de L. Holty ; 6. Auf dem See (Und frische Nahrung), do majeur, sur un poème de Goethe ;
1835, Assai tranquillo, en si mineur, violoncelle, piano
1835, Canon à trois parties, dédicacé à C. Künzel
1835, op. 112, Zwei geistliche Lieder, avec accompagnement de piano [Doch der Herr, er leitet die Irrenden rech, arioso, sol majeur ; Der du die Menschen lassest sterben, aria, fa majeur, pour soprano, voir opus 36)
1835, Scherzo a capriccio en fa dièse mineur, pour piano
1835, Two Fugues for the Organ (do majeur, ré majeur)
1835, Und ob du mich züchtigst, canon à 5 voix, pour Fanny Hensel
1835, Zwei Gesänge, pour voix soliste
1836, Canon à trois parties
1836, Canon à trois parties
1836, Canon à trois parties, dédicacé C. Künzel
1836, Canon à trois parties, pour H. von Bülow
1836, Étude (Praeludium) en fa mineur, dans I. Moscheles et F.-J. Fétis « Méthode des méthodes de piano », 1840
1836, Lied en fa dièse mineur, pour piano
1836, op. 117, Allegro en mi mineur, pour piano (Albumblatt)
1836, op. 103, Trauermarsch, en la mineur, vents (flûte, 2 hautbois, 4 clarinettes, 2 cors de basset, 2 bassons, contrebasson, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones) [pour piano à quatre mains]
1836, op. 104a, Trois Préludes, pour piano [si bémol majeur, si mineur, ré majeur
1836, op. 36, Paulus, oratorio sur un poème de J. Schbring d'après les « Actes des Apôtres » (voir opus112) (solistes, chœur, orchestre)
1836-1837, op. 38, Romances sans paroles (III), pour piano [Con moto, en mi bémol majeur ; Allegro non troppo, en do mineur ; Presto e molto vivace, en mi majeur ; Andante, en la majeur ; Agitato, en la mineur ; Andante con moto, en la bémol majeur, « Duetto » ;
1836-1838, Drei Volkslieder, duos vocaux
1836-1845, op. 63, Sechs Lieder, à 2 voix, avec accompagnement de piano [1. Ich wollt' meine Lieb' ergosse sich (Ich wollt' meine Lieb' ergosse sich), en mi majeur, sur un poème de Heinrich Heine ; 2. Abschied der Zugvogel (Wie war so schon doch Wald und Feld !), en sol mineur, sur un poème de Hoffmann von Fallersleben ; 3. Gruss (Wohin ich geh' und schaue), en mi bémol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff ; 4. Herbstlied (Ach, wie so bald verhallet der Reigen), en fa dièse mineur, sur un poème de Karl Klingemann ; 5. Volkslied (O sah' ich auf der Haide dort im Sturme dich), en si bémol majeur, sur un poème de Robert Burns ; 6. Maiglockchen und die Blumelein (Maiglockchen lautet in dem Thal), en sol majeur, sur un poème de Hoffman von Fallersleben]
1836-1847, op. 77, Drei zweistimmige Lieder, (trois romances à deux voix), avec accompagnement de piano [1. Sonntagsmorgen (Das ist der Tag des Herrn), mi bémol majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 2. Das Achrenfeld (Ein leben war's im Aehrenfeld)
la majeur, sur un poème de Hoffmann von Fallersleben; 3. (Lied aus « Ruy Blas » (Wozu der Voglein Chore belauschen fern und nah ?), la majeur, sur un poème de Victor Hugo (existe aussi pour 6 à 8 voix de sopranos avec quatuor à cordes]
1837, Allegretto en la majeur, pour piano
1837, Canon à deux parties
1837, canon à deux parties, pour O. Böhme
1837, Canon à quatre parties, pour Eliza Wesley
1837, Canon à trois parties, en si mineur, et canon à deux parties, en do majeur
1837, Gondellied (Barcarole) en la majeur, pour piano
1837, Im Kahn, sur un poème de Heine, pour voix soliste
1837, Lied der Freundin (Zarter Blumen leicht Gewinde), sur un poème de Willemer, attribué à Goethe, pour voix soliste
1837, op. 118, Capriccio en mi majeur, pour piano
1837, op. 37, Trois Préludes et fugues, pour orgue (do mineur ; sol majeur ; ré mineur)
1837, op. 42, Psaume 42, « Wie der Hirsch schreit », solistes, chœur, orchestre [partition du Psaume 42, piano et chant] [commentaires sur et descritpion du Psaume 42 de Mendelssohn]
1837, op. op. 40, Concerto pour piano et orchestre n° 2, en ré mineur (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse)
1837, Was will die einsame Thräne ?, sur un poème de Heine, pour voix soliste
1837, Worauf kommt es überall an, 4 voix d'hommes
1837-1838, op. 44, Quatuors à cordes n° 3-5 [ré majeur ; mi mineur ; mi bémol majeur] [n° 3 : conducteur ; violon 1 ; violon 2 ; alto ; violoncelle - n° 4 : conducteur ; violon 1 ; violon 2 ; alto ; violoncelle - n° 5 : conducteur]
1837-1840, op. 50, Sechs Lieder, pour voix d'hommes [1. Turkisches Schenkenlied (Setze mir nicht, du Grobian), en sol mineur, sur un poème de Goethe ; 2. Der Jager Abschied (Wer hat dich, du schoner Wald), en mi bémol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff (accompagné par 4 cors, trombone basse) ; 3. Sommerlied (Wie Feld und Au' so blinkend im Thau), en sol majeur, sur un poème de Goethe ; 4. Wasserfahrt (Am fernen Horizonte), en si mineur, sur un poème de Heinrich Heine ; 5. Liebe und Wein (Liebesschmerz. Was qualte dir dein armes Herz), en sol mineur ; 6. Wanderlied (Vom Grund bis zu den Gipfeln), en sol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff]
1837-1843, op. 59, Sechs Lieder (Im Freien zu singen), chœur mixte a cappella [1. Im Grunen (Im Grun erwacht der frische Muth), en la majeur, sur un poème de Helmina von Chézy ; 2. Fruhzeitiger Fruhling (Tage der Wonne, kommt ihr so bald), en sol majeur, sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe ; 3. Abschied vom Wald (O Thaler weit, o Hohen), en mi bémol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff ; 4. Die Nachtigall ( Die Nachtigall, sie war entfernt), en la bémol majeur, sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe ; 5. Ruhetal (Wann im letzten Abendstrahl), en ré majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 6. Jagdlied (Durch schwankende Wipfel), en si mineur, sur un poème de Joseph von Eichendorff]
1837-1847, op. 120, Vier Lieder, pour chœur d'hommes a cappella [1. Jagdlied (Auf, ihr Herrn und Damen schon) ; do majeur, sur un poème de Walter Scott ; 2. Morgengruss des Thuringischen Sangerbundes (Seid gegrusset, traute Bruder) ; fa majeur ; 3. Im Suden (Susse Dufte, milde Lufte), si bémol majeur ; 4. Zigeunerlied (Im Nebelgeriesel, im tiefen Schnee)
sol mineur, sur un poème de Goethe]
1838, Andante cantabile et Presto agitato, en si bémol majeur, pour piano
1838, Canon à deux parties, en do mineur, pour piano
1838, Canon, en do mineur, dédicacé A. Henselt
1838, Festgesang « Möge das Siegeszeichen », voix mixtes
1838, O könnt ich zu dir fliegen, pour voix soliste
1838, op. 43, Sérénade et Allegro giocoso, en si mineur, pour piano et orchestre [réduction piano]
(2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse)
1838, op. 45, Sonate b° 1, pour violoncelle et piano, si bémol majeur
1838, op. 46, Psaume 95 «Kommt, lasst uns an (Come, let us sing), solistes, chœur avec orchestre
1838, So schlaf in Ruh (Hoffmann von Fallersleben), pour voix soliste
1838, Sonate en fa majeur, violon, piano
1838-1839, Symphonie en si majeur (inachevée)
1839, Canon à deux parties
1839, Canon à deux parties, dédicacé à F. Whistling
1839, Canon à deux parties, dédicacé au peintre Kietz
1839, Canon à quate parties, dédicacé à A. Hesse
1839, Canon à trois parties
1839, Canon, dédicacé à A. Heyse
1839, Ersatz für Unbestand, « F. Rückert », 4 voix d'hommes
1839, Fugue en do majeur, pour orgue
1839, Fugue en fa mineur, pour orgue (2 versions, voir op.65 n° 1]
1839, Fugue en mi mineur, pour orgue
1839, op. 47, Sechs Lieder, avec accompagnement de piano [1. Minnelied (Wie der Wuell so lieblich klinget), en la majeur, sur un poème de Ludwig Tieck ; 2. Morgengruss (Ueber die Berge steigt schon die Sonne), en ré majeur, sur un poème de Heinrich Heine ; 3. Fruhlingslied (Durch den Wald, den dunklen, geht), en si bémol majeur, sur un poème de Nikolaus Lenau ; 4. Volkslied (Es ist bestimmt in Gottes Rath), en ré majeur, sur un poème de E. von Feuchtersleben ; 5. Der Blumenstrauss (Sie wandelt im Blumengarten), en la majeur, sur un poème de Karl Klingemann ; 6. Bei der Wiege (Schlummre! Schlummre und traume von kommender Zeit), en si bémol majeur, sur un poème de Karl Klingemann
1839, op. 48, Sechs Lieder (Im Freien zu singen), pour chœur a cappella, [1. Fruhlingsahnung (O sanfter susser Hauch), en mi majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 2. Die Primel (Liebliche Blumeà), sur un poème de en la majeur, sur un poème de Nikolaus Lenau ; 3. Fruhlingsfeier (Susser, goldner Fruhlingstag), len la majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 4. Lerchengesang (Wie lieblicher Klang), canon, en sol majeur ; 5. Morgengebet (O wunderbares tiefes Schweigen), en do majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff ; 6. Herbstlied (Holder Lenz, du bist dahin), en mi mineur, sur un poème de Nikolaus Lenau]
1839, op. 49, Trio n° 1, pour piano, violon et violoncelle, en ré mineur [piano conducteur et parties (Breitkopf) ; Édition Richaud]
1839, op. 51, Psaume 114, « Da Israel aus Aegypten zog » (When Israel out of Egypt came), en sol majeur, pour double chœur à 8 voix avec orchestre
1839, op. 95, Ouverture pour « Ruy Blas » d'après Victor Hugo, do mineur - do majeur, pour orchestre [clarinette ; violon 1 ; violon 2 ; violoncelle et basse]
1839, Psaume V, « Lord hear the voice », chœur
1839, Psaume XXXI « Defend me, Lord », chœur
1839, Ruy Blas, Romance pour vois de femmes et cordes, musique de scène pour la pièce de Victor Hogo [arrangement pou duo, voir opus op.77 n° 3 ; pour orchestre, voir opus op.95)
1839-1841 (vers), Sonate en sol majeur, pour piano
1839-1841, op. 53, Romances sans paroles (IV), pour piano [Andante con moto, en la bémol majeur ; Allegro non troppo, en mi bémol majeur ; Presto agitato, en sol mineur ; Adagio, en fa majeur ; Allegro con fuoco, en la mineur ; Molto Allegro vivace, en la majeur ;
1839-1843, op. 57, Sechs Lieder, avec accompagnement de piano [1. Altdeutsches Lied (Es ist in den Wald gesungen), en mi majeur, sur un poème de Heinrich Schreiber ; 2. Hirtenlied (O Winter, schlimmer Winter), en sol mineur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 3. Suleika (Was bedeutet die Bewegung ?), en mi majeur, sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe ; 4. O Jugend, o schone Rosenzeit ! (Von allen schonen Kindern auf der Welt), en la majeur, sur un chant traditionnel rhénan ; 5. Venetianisches Gondellied (Wenn durch die Piazetta), en si mineur, sur un poème de Thomas Moore ; 6. Wanderlied (Laue Luft kommt blau geflossen), en sol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff]
1839-1844, op. 100, Vier Lieder, pour chœur mixte a cappella, [1. Andenken (Die Baume grunen uberall) ré majeur ; 2. Lob des Fruhlings (Saatengrun, Veilchenduft) la majeur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 3. Fruhlingslied (Berg und Thal will ich durchstreifen) ré majeur ; 4. Im Wald (O Wald, du kuhlender Bronnen) ré majeur]
1839-1844, op. 75, Vier Lieder, pour chœur d'homme a cappella [1. Der frobe Wandersmann (Wem Gott will rechte Gunst erweisen), mi majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff; 2. Abendstandchen (Schlafe, Liebchen, weil's auf Erden), si bémol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff ; 3. Trinklied (So lang man nuchtern ist), mi majeur, sur un poème de Goethe ; 4. Abschiedstafel (So ruckt denn in die Runde), ré majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff
1839-1844, op. 88, Sechs Lieder, pour chœur a c1839, op. 95appella [1. Neujarslied (Mit der Freude zieht der Schmerz), mi bémol majeur, sur un poème de J. P. Hebel ; 2. Der Gluckliche (Ich hab' ein Liebchen), sol majeur, sur un poème de Joseph von Eichendorff ; 3. Hirtenlied (O Winter, schlimmer Winter), sol mineur, sur un poème de Ludwig Uhland ; 4. Die Waldvoglein (Kommt, lasst uns geh'n spazieren), fa majeur, sur un poème de Schutz ; 5. Deutschland (Durch tiefe Nacht ein Brausen zieht), sur un poème d'Emanuel Geibel; 6. Der wandernde Musikant (Durch Feld und Buchenhallen), sur un poème de Joseph von Eichendorff]
1840, Auf Wiedersehen, pour voix soliste
1840, Cadence, pour le Concerto pour piano K365/316a de Mozart
1840, Canon à deux parties
1840, Canon à deux parties
1840, Canon à deux parties
1840, Canon à deux parties, dédicacé à H. C. Andersen
1840, choral prélude en ré mineur, « O Haupt voll Blut und Wunden», pour orgue
1840, Festgesang, pour le Festival Gutenberg, sur un poème d'A. E. Prölss, voix d'hommes, double ensemble de cuivres, timpanon
1840, op. 52, Symphonie n° 2, « Lobgesang », en si bémol majeur, avec chœur [piano à quatre mains]
1840, Warnung vor dem Rhein, sur un poème de C. Simrock, pour voix soliste
1840-1841, Lieben und Schweigen (Ich flocht ein Kränzlein schöner Lieder), sur un poème de K. Tischendorf, pour voix soliste
1840-1843, op. 96, Lass', o Herr, hymne pour alto, chœur, ensemble instrumental
1841, Canon à deux parties
1841, Canon à deux parties
1841, Canon à deux parties, dédicacé à Arthur Lutze
1841, Canon à deux parties, dédicacé à Leon Herz
1841, Canon à deux parties, dédicacé à R. Lepsius ou F. Bunsen
1841, Canon à deux parties, dédicacé à V. Carus
1841, Canon, en mi majeur
1841, op. 82, Variations pour piano, en mi bémol majeur (thème et quatre variations)
1841, op. 83, Variations pour piano, en si bémol majeur (thème et 5 variations)
1841, op. 83a, Andante tranquillo con Variazioni, en si bémol majeur
1841, op. 92, Allegro brillant, en la majeur, pour piano à 4 mains
1841, op. op. 54, Variations sérieuses, en ré mineur, pour piano
1841, op. 55, Antigone, musique se scène pour « Antigone » de Sophocle, chœur d'hommes avec orchestre [Table des matières ; Introduction ; n° 1-5 ; n° 5-7]
1841, Pater peccavi, canon à trois voix, dédicacé à F. Kistner
1841, Prélude en do mineur, pour org, ue
1841; op. 108, Marche, en ré majeur (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse)
1841-1842, op. 56, Symphonie n° 3, « Écossaise » en la mineur (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, timbales, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse) [1. Andante con moto - Allegro un poco agitato ; 2. Vivace non troppo ; 3. Adagio ; 4. Allegro vivacissimo - Allegro maestoso assai ]
http://youtu.be/QT7ysRJBBZE
http://youtu.be/NmYJVJvhGXI concerto pour Violon menuhim
http://www.youtube.com/watch?v=YR2ijq ... g-9BNbJuyyzcg0-FNxbwbh_jy 100 titres
http://youtu.be/tUAmHWVMp-s marche nuptiale
http://youtu.be/3M_pSBaHEnc songe d'une nuit d'été

Posté le : 03/02/2013 12:47

Edité par Loriane sur 05-02-2013 10:28:28
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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