Chères amies, chers amis,

La culture de la nostalgie aidant, Isté revient, comme à son habitude, avec un poème sous la forme d'une association de haïkus qu'il a appelée "le jardin de l'oubli" :

Je cueille l’oubli.
Par lui, je suis affaibli.
Vient son hallali !

Je ne l’attends point.
Son brin d’air est mon pourpoint.
De lui, je suis oint !

Il est mon hiver.
Il est tout mon univers.
Je suis à l’envers.

Où sont mes roses ?
Remets-les dans mes choses,
Si donc tu l’oses.

Tu dois te taire.
En friches est ta terre.
Tu es solaire.

Sois donc fragile.
Deviens donc mon argile,
Mon évangile.

Jardin de l’espoir,
Je vois tes fleurs se mouvoir.
Laisse-moi m’asseoir.

Oublie les orties.
Livre-toi aux facéties
Des lys en sortie.

Tu es ma survie.
De toi peut naître l’envie
D’un arbre de vie.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Cher Jacques,

Ton texte est émouvant. S'il est des souvenirs qu'il vaut mieux oublier, ce sont bien ceux qui sont mauvais. Et pourtant ils peuvent miner de l'intérieur.
Notre mémoire est sélective et nous voudrions nous rappeler de certains beaux moments mais ils nous échappent.

Merci.

Couscous

Mon Donald,

C'est une nouvelles très rock'n roll, de celles dont tu as le secret. J'étais avec toi dans cette américaine et on mangeait la route en chantant à tue-tête !


Merci

Couscous

Chère Athéna,

Ta réponse est belle et douce, comme une plume... de chouette. Tu as raison, il nous faut parfois nous poser, poser notre plume pour qu'elle retrouve sa légèreté et s'envole à nouveau pour nous charmer.


Un grand merci.

Couscous

Mon Titi,

Ta réponse nostalgique m'a touchée et émue. Tu réveilles des vérités qui sonnent vrai chez les plus de 40 ans. Iste et toi avez les mots justes et évocateurs.


Merci encore pour ce partage.

Couscous qui vous embrasse tous.

Mon Iste,

Les Haïkus sont un mystère pour moi et je te tire mon chapeau.


Ce défi a généré beaucoup de passion !!

Merci à tous.


Couscous

Chère Delphine,

Nos défis sont de grands moments de partage et d'amitié. Et de création humble aussi. Ils sont mon jardin de l'esprit.
Et je ne peux pas les oublier. Sourire!

Bises

Amitiés de Dijon.

Jacques