Bonjour à tous,

Je reviens de quelques jours en Hollande (rien à voir avec le président de mes amis français). Cela m'a donc donné l'idée d'un petit défi pour cette semaine. Imaginez que le roi Willem-Alexander, en personne, vous embauche pour une mission de grande envergure : redonner du peps au tourisme dans son beau pays, attirer les foules vers les Pays-Bas. Je vois laisse les rênes et attends de vous lire.

Gros bisous


Couscous

Tu nous laisse les rennes ?
Qui va les nourrir ?
C'est trop petit chez moi pour accueillir des bêtes à cornes !
Au secours !

Zut, je me pensais encore à Noël....

J'aurais aussi bien pu évoquer les "reines" car il y en a eu au Pays-Bas.

Merci Donald pour la correction.

Pour ma part, mon cher Donald, je fais fi des rennes et des reines, d'ou quelles soient, puisque nous avons,au sein de l'Orée, la seule, l'unique l’irremplaçable :

La reine Delphine, qui règne sur le royaume du Défi

et auprès de qui nous avons fait allégeance.


ceci que je déclare et affirme!!!!!

Je les sais envieux de notre belle France;
Ces pays qu’on dit Bas, (quelle énorme gourance!!!)
Envient notre tenue, notre capacité,
A jamais plus haut que le cul vouloir péter.

Dés lors je veux admettre, la volonté farouche,
Des Bataves d’insister et remettre une couche,
A la reine Delphine, en voyage princier,
En rappelant l’idée, d’avec nous, s’associer.

On ferait un pays que l’on pourrait nommer
‘’La France-Pays d’en bas ‘‘mais j’entends s’exclamer
Déjà, les pisses-froids, gueulant :’’ c’est scandaleux
Pour être en bas, jamais, n’avons eu besoin d’eux !!’’

Comme disent aisément les Belges qui nous aiment :
Les Français sont les seuls à avoir comme emblème,
Un coq ayant les pieds plantés dans le purin,
Qui même dans la merde, caquette avec entrain !!!

Etant en la matière, très largement servi,
Nous pourrions leur donner, nous en serions ravis,
Un peu de nos impôts, le partage est un don
Dés lors, just’après Pâques soyons digne!, d’un!, don!...( oui je sais c’est un peu cloche… !!!.)

Et puisque la fumette est là bas fort admise
Il faudrait qu’elle soit en douce France, permise,
Voir fortement requise auprès des députés
Qui voteraient dés los que des débilités. (Quoique, même sans cela !!!)

Alors quel intérêt, auraient donc ces gens là
A prendre les avis de ce peuple Gaulois
Qui gueule, vocifère, en tout lieu, tout endroit,
Avant que de savoir, le comment du pourquoi.

Notre drapeau serait bleu, blanc, rouge et orange
Ce qui amènerait cette remarque étrange :
Il n’y aurait dessus que le bleu, c’est bizarre
Qu’on n’absorberait pas, et ça me désempare

Pourtant c’est mon pays et pour rien d’autre au monde
Je n’irai vivre ailleurs, j’aime trop cette fronde
Qui fait lever ce peuple au cri de Liberté,
Alors que de pauvres erres voudraient nous en priver.

Mon Titi,

Tu dégaines les défis plus vite que Lucky Luke !!!

Je sens une petit pointe de patriotisme dans ton texte et cela t'honore. Ton effet sur les cloches est bien sonné. Tu as raison pour le partage, je veux bien aussi partager nos diverses taxes.

Il est drôle de constater que ce pays dit "bas", se trouve en haut de la carte...

Je te remercie pour cette élévation sociale au rang de reine. C'est un honneur et j'en suis touchée.

Je t'embrasse avant de reprendre ma valse des lessives au retour de vacances.

Couscous

Y’a des hauts et des Pays-Bas

Omar Kletting était assis dans son fauteuil Louis XVI en train de siroter son verre de Chimay Bleue. Il contemplait la couleur ambrée de ce célèbre breuvage fabriqué dans son pays. La sonnerie du téléphone le tira de ses rêveries épicuriennes. Il adressa un « Allô » plutôt absent à son interlocuteur.

– Monsieur Kletting ?
– En personne !
– Cabinet de son altesse Willem-Alexander, roi des Pays-Bas.
– C’est une blague ?
– Non, Monsieur. Je suis très sérieux.
– Ne seriez-vous pas en relation avec mon vieil ami Eugène ? Il adore me faire des blagues.
– Non, je vous prie de croire en mes propos.
– Bon… je vous accorde le bénéfice du doute. Et que me vaut cet honneur ?
– Son altesse a eu vent de votre savoir-faire exceptionnel en matière de promotion de n’importe quel produit.
– En matière de vent, vous êtes plutôt servis. Je ne peux en effet réfuter cette rumeur bel et bien fondée. Mais quel produit son altesse souhaite-t-elle promouvoir ? Lancerait-elle une marque de cosmétiques à base d’extraits de tulipes ? Ou encore des caravanes en croûtes de Gouda ?
– On m’avait aussi parlé de votre humour caustique. Hé bien, notre souverain souhaite relancer le tourisme au Pays-Bas. Nous remarquons une baisse chaque année du nombre de touristes étrangers dans notre beau pays.
– Beau… tout est relatif. Il est aussi plat qu’une femme sans sein ni fesses. Cela ne donne pas trop envie.
– Seriez-vous libre pour étudier le problème ?
– Oui, je viens juste de mettre fin à un contrat pour la France. Il fallait s’occuper de la seconde campagne de l’actuel président. Mais cette mission était vouée à l’échec. Je passerai donc d’un Hollande à une autre.
– Parfait ! Je vous envoie les billets d’avion par la poste.
– Ecoutez, envoyez-moi l’adresse du rendez-vous par mail et je prendrai ma voiture. Votre pays n’est ni inaccessible ni loin. Même si le vôtre est bas, vous êtes en haut du mien. On va gagner du temps.

Omar se présenta donc le lendemain devant le Palais Royal à Amsterdam. Un garde lui demanda de décliner son identité complète.

– Omar Saint Jacques Kettling de La Moule Frite. J’ai un rendez-vous avec votre seigneur et maître.
– Dieu n’habite pas ici, Monsieur.
– Vous faites un bon chrétien mais considérez-vous plutôt en bon néerlandais. Je parlais de votre roi.

Le garde passa un coup de fil et invita notre belge à le suivre. Omar découvrit des salles immenses décorées de tableaux anciens représentant les rois et reines qui avaient dirigé ce royaume. Il fut introduit dans un large bureau où un homme moustachu l’attendait.

– Asseyez-vous, je vous prie.
– Merci. Depuis notre conversation téléphonique, j’ai effectué quelques recherches afin de déterminer si cette mission avait une quelconque chance de réussite.
– Et quel est votre verdict ?
– Votre pays a du potentiel mais il est trop axé sur ce que vous aimez, sans trop vous préoccuper des desideratas des touristes étrangers. J’ai donc couché sur papier quelques idées. Mais j’aimerais d’abord discuter de mes honoraires.
– Cela va de soi qu’ils seront en conséquence des résultats.
– Mais ces derniers ne pourront être évalués qu’après quelques années. Je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche en attendant que vos caisses royales se remplissent.
– Je comprends. Voici une enveloppe avec le montant proposé par notre souverain.

Omar ouvrit des yeux étonnés en lisant le chiffre sur le morceau de papier.

– La rumeur de votre radinerie n’est donc pas surfaite. Il me faut au moins trois fois ce montant.
– Oh ! Mais pouvez-vous nous garantir des résultats ?
– Je ne suis pas vendeur d’électroménager. Fiez-vous à ma solide expérience en la matière.

L’homme sortit de la pièce et revint quelques minutes plus tard.

– C’est arrangé. Le montant que vous réclamez vous sera payé au terme de la mise en place de vos idées avec un acompte d’un tiers.
– Parfait ! Je commence dès que j’aurai reçu mon chèque. Je vais d’abord faire un tour dans votre pays pour le découvrir d’un peu plus près.

Ainsi, Monsieur Kettling proposa plusieurs solutions pour rendre ces Pays-Bas plus attractifs. Tout d’abord, les tulipes sont très belles mais elles ne sentent pas. Il demanda à un horticulteur de renom de créer une version hybride qui aurait le parfum des roses. Trouvant le gouda un peu fade, il proposa d’y ajouter des variantes contenant de l’ail, du piment, du gingembre ou d’autres saveurs parfois exotiques. L’offre de séjours était majoritairement des campings, très prisés par les autochtones mais un peu moins par les autres nationalités. De nombreux moulins étant désaffectés et relégués au plan de simples décorations, Omar les fit transformer en maisons d’hôtes ou en hôtels pour les plus grands. Ces derniers assurèrent un sommeil aussi profond que celui du meunier de la chanson enfantine. Versace se pencha sur les traditionnels sabots de bois afin de les relooker et de les rendre très tendance. Les fameux Coffee shop proposèrent des massages pour parfaire le sentiment de détente après quelques bouffées de canabis. Afin de rendre le pays moins plats, les autorités achetèrent, après d’âpres négociations, des monts à la Chine.
Toutes ces transformations et une campagne publicitaire de grande envergure attisèrent la curiosité des touristes de tous horizons. L’objectif fut donc atteint et Omar fut reçu par le roi Willem-Alexander en personne afin d’être félicité et d’être promu citoyen d’honneur des Pays-Bas. Le belge aurait préféré une rallonge à ses honoraires mais s’il y avait bien une chose qu’il n’avait pas su changer, c’était bien l’avarice de ces gens du Nord.

Ma chère Delphine ton monsieur Kettling aurait dû restait au service de notre Hollande à nous, sachant que nous sommes très souvent contradictoire, il n’est pas interdit de penser que sa mission aurait été dés lors, couronné de succès en 2017 !!!!!


'''– Beau… tout est relatif. Il est aussi plat qu’une femme sans sein ni fesses. Cela ne donne pas trop envie''

Cette déclaration sera retenue contre toi, à l’instant du procès contre la misogynie, il est en effet temps de reconnaître que……………….. même avec des fesses et des seins les femmes ne donnent pas toujours envie !!!!!!!!!!(J’aurai peut être dû m’éviter cette remarque…..)

Je constate qu’à l’instar de mes compatriotes, qui ont des aprioris sur nos divers voisins (Belges et, ou Suisses) vous n’êtes pas en retrait pour émettre un regard critique sur vos voisins bataves !!!La radinerie dis tu ???

Finalement cela nous rassure !!!!

Bravo pour ton récit de vacances chère Delphine, qui m’a bien fait marrer, mais fais en sorte qu’il ne soit pas éditer en Hollande ou tu risques, dés lors, d’être interdite de séjour !!!

Bon Dimanche à toi et aux tiens.

Chère Delphine,
Chères Loréennes et chers Loréens,

Je ne suis pas Lucky Luke. Je ne suis que Don Quichotte qui veut rendre service aux femmes et aux hommes du Pays d'en bas, pardon des Pays Bas d'en haut.
Tout cela pour vous dire que je vais vous narrer les aventures de Don Quichotte aux Pays Bas, en réponse au défi de Delphine.

Je m’en vais loin de ma pampa, cahin-caha
Dans ce pays d’en haut qui est dit-on bien bas
Et je m’y rends penaud sur mon cheval de bât,
Moi Don Quichotte, ils vont m’avoir sur les bras!

J’y vais car mon cousin Willem Alexander
Voudrait bien m’en faire voir de toutes les couleurs,
En me demandant de vouloir faire l’impossible,
A faire venir des gens dans ces lieux terribles.

Il désire à tout prix que je fasse la guerre
A des vieux moulins de l’esprit imaginaires
Qui éloignent les visiteurs de cette terre,
Sujets à son égard à des pensées de pierre.

Avec les nombreux moulins qui sont dans ma tête
Je suis, me dit-il, l’homme utile à cette quête.
Mais ce sont de drôles d’oiseaux tous ces bataves
Qui mettent à mes futures conquêtes des entraves.

Imaginez une terre pleine de digues
Où les bonnes gens du cru contre l’eau se liguent.
Ce pays reconstruit son sol sur des polders,
Qui faisant ainsi ne manque vraiment pas d’air.

Que de grands dangers dans cette terre lointaine,
Si elles venaient à rompre la digue dondaine,
Y aller ne serait pas une belle aubaine.
Nenni, elles ne cèderont pas assurément
Car on vous évitera ce désagrément.

De l’agriculture, ils sont de vrais fantassins.
De tous les jardins ils vous font un Aventin.
Et s’il vous prenait l’idée d’en être voisin,
Ils seront déjà partis dans leurs magasins.
Comment voulez vous faire avec ces spadassins ?

Ils sont tout de même curieux ces gens d’en bas
Qui sont en haut de la région des Hauts de France.
Mon sens de l’orientation est dans l’embarras.
Je préfère aller en bas où mon cœur balance,
En Estrémadure, ma terre de jouissances.

Moi Don Quichotte, en vérité je vous le dis,
Celle ou celui qui se rendra dans ce pays,
Gagnera, je vous l’assure, le paradis.
Et il l’aura fait sûrement sans parti pris.

Vous devez me trouver ici un peu bohème
A courir de nouveaux moulins dans ce poème.
Il reste un grand détail qui fait force de loi.
De vrais moulins existent en Hollande, j’en fais foi.
J’en appelle à mes amis Belges et à sa reine.
Delphine, dulcinée des défis, si sereine,
Fait accourir autour de toi Gaulois et Goths,
Et les nobles gens de derrière les fagots*,
Pour les conduire avec ta cour aux Pays Bas,
Terre des beaux moulins toujours en contrebas.

* Habituellement, c’est plutôt un grand vin de Touraine – Iste s’est converti- que je vous sortirais de derrière les fagots, mais vous comprendrez l’exigence de la rime !

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Bel éloge mon cher Jacques envers ces gens d’en bas, qui vont en être tout retournés et seront du coup ……………..les gens d’en haut ???

La preuve évidente que ce monde ne tourne pas rond, comme il n’y a pas de haut sans bas, et que celui qui monte plus haut qu'il ne doit, descend plus bas qu'il ne voudroit …………….. ???

Merci à toi, cher jacques, Don Quichotte de la Bourgogne, qui malgré ce temps maussade et froid, réussi tout de même à réfléchir sur ce défi !!!!!, et ainsi que tu, sans chaud pensas…..(P...in j’ai souffert pour en arriver là !!! et finalement je n’en suis pas fier !!!)


Bravo jacques l’idée du Don Quichotte était bien venue et comme le talent de l’écrit à suivi, c’était une fois encore, un joli défi !!!

Amitiés, et j’espère que t’as repris le boulot !!! un retraité de Touraine compte sur toi pour ses indemnités mensuelles !!!!


Bonne journée et à bientôt.


Serge.