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Giovanni Bellini
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Le 29 novembre 1516 meurt Giovanni Bellini dit Giambellino

né à Venise, entre 1425 et 1433, peintre, enlumineur italien de la Renaissance, considéré comme le précurseur de l'école vénitienne, dont l'œuvre marque la rupture définitive avec le style gothique, par son attachement à la rigueur géométrique, à travers des peintures qui effacent la différence entre monde sacré et profane.
Fils de Iacopo Bellini 1400-1470, Giovanni Bellini incarne avec un talent extraordinaire l’esprit de la Renaissance italienne, mais toujours d’une manière adaptée aux traditions et aux goûts du milieu local. Peinture, enluminure. Son maître est Iacopo Bellini. Ses lèves Giorgione, Titien. Il appartient au mouvement Renaissance. Il est influencé par Andrea Mantegna Il a influencé Le Titien. Son père est Iacopo Bellini, son frère est Gentile Bellini, sa Sœur est Nicolosia Bellini. Parentèle Andrea Mantegna beau-frère. Ses Œuvres les plue réputées, L'Ivresse de Noé, La Clémence de Scipion, Quatre allégories

En bref

La date de naissance de Giovanni Bellini n'est pas établie avec certitude. L'année 1425 semble acceptable. Il travaille vers 1450 dans l'atelier de son père ; à partir de 1460, dans son propre atelier, où il peint de nombreuses œuvres destinées à des congrégations religieuses de Venise. C'est alors qu'il est chargé, avec son frère, de la décoration de la salle du Grand Conseil. En 1475, Antonello de Messine est à Venise ; une légende veut que Giovanni ait alors découvert sur les toiles de ce maître l'importance de l'huile. Puis Giovanni Bellini voyage et se rend à Urbino, où il voit sans doute des toiles de Piero Della Francesca. À Pesaro, il peint un Couronnement de la Vierge. De retour à Venise, sa production s'accroît, il exécute un grand nombre de portraits à caractère officiel. Invité par le sultan, il laisse son frère, Gentile, faire le voyage. En 1507, il achève une œuvre de son frère, qui vient de mourir, puis une autre, commandée à Mantegna, lui aussi disparu. Il mourra en 1516.
La recherche de Giovanni Bellini va tendre de plus en plus vers un équilibre harmonieux entre le personnage et son milieu. Les lignes perdent peu à peu de leur dureté ; à l'arrondi d'une épaule répond la courbe d'une montagne. Cette évolution va se préciser quand les surfaces et les volumes auront des limites de plus en plus floues et imprécises. Alors apparaît son style propre. Voulant placer l'homme, le dieu, le saint, la madone ou le paysan dans un espace réel, il unifie par ce qui est commun aux personnages et au paysage : la lumière. Celle-ci souligne à peine les volumes, elle donne aux paysages un aspect diaphane, elle illumine les façades des édifices, fait jaillir le jour dans les forêts profondes et transforme les lacs en miroirs (Madone des arbres). Cette volonté de tout baigner de lumière écarte définitivement la violence mantégnesque : les nuances de couleurs, les dégradés, la lente montée de l'aube ont remplacé les constructions géométriques. Et pourtant, son œuvre est toujours parcourue par des types mantégnesques, qui resurgissent lors même qu'ils semblent étrangers à son nouvel univers. Mais quand ces types disparaissent, Giovanni crée une lumière et des couleurs qui peupleront désormais les paysages de Giorgione et de Titien. Il aura donc transformé l'humanisme archéologique de Mantegna en une peinture où le paysage ne sera plus qu'un paysage.
De ces influences réciproques est-il né une manière originale ? Peut-on dire que Giovanni Bellini ait utilisé au mieux la perspective de son père et l'humanisme dramatique d'Andrea Mantegna ? A-t-il fondé une peinture véritablement vénitienne ? Ne doit-on pas aussi noter que Gentile a ouvert la voie à une peinture dont Venise en fête sera le thème constant ? Henri Peretz

Sa vie

Giovanni Bellini naît à Venise, ville dans laquelle il révèle petit à petit son art, pour finalement être reconnu comme le plus grand des Bellini.
C’est dans l’atelier paternel que Giovanni apprend son métier de peintre. Il fait par la suite connaissance avec le milieu savant et novateur de Padoue, et ce à travers l’art de son beau-frère Andrea Mantegna, qui épouse sa sœur Nicolosia Bellini en 1453, et qui devait le marquer profondément. Plus tard, le coloris de Giovanni est plus profond, plus homogène et joue déjà un grand rôle dans la représentation du relief. Il y a plus d’humanité dans les sentiments exprimés, tendresse, joie ou douleur. La nature est représentée, ce qui est nouveau : souvent les compositions se détachent sur un fond de paysage où l’on reconnaît la campagne ou les collines de Vénétie.
Les premiers ouvrages sont des petits panneaux peints alors qu’il n’a que 21 ans, telle la Pietà, qui groupe, selon un thème fréquent chez les Bellini, les figures de la Vierge, de Saint Jean l’Évangéliste et du Christ au Tombeau. On peut dater de la même année la Transfiguration et le Christ au mont des Oliviers. C’est à 31 ans que Giovanni commence à multiplier les variations sur un thème qu’il ne cessera d’exploiter : celui de la Vierge à l’Enfant.

Les travaux plus ambitieux

S’étant fait connaître par ces ouvrages, il se voit confier lors de ses 36 ans, des travaux plus ambitieux. Ainsi, le polyptyque de saint Vincent Ferrier est une des grandes entreprises de Giovanni.
C’est entre 1470 et 1475 que Bellini doit se rendre à Rimini pour peindre le retable de San Francesco qui marque un tournant capital dans sa carrière. Les années suivantes donneront à Bellini l’épanouissement de ses moyens. Cette période est celle de l’équilibre entre la forme et les couleurs, plus belles les unes que les autres.
Un climat spirituel se fait ressentir et une certaine poésie émane du paysage. Son importance est primordiale dans plusieurs panneaux peints entre la 46e et 56e année du peintre, tels le Saint François recevant les stigmates et la lumineuse Transfiguration ; plus tardive est l’Allégorie mystique des Offices.

Les grands retables

Vers 1480 et pour une période de 10 ans, Bellini peint pour des églises vénitiennes deux de ses grands retables. Pour exemple, le retable de San Giobbe représente six figures de saints encadrant une Vierge à l’Enfant assise sur un trône au bas duquel jouent trois anges musiciens.
En cette même année, Bellini reprend le thème vénitien de la conversation sacrée avec la Madone des Frari, encore en place à l’église des Frari à Venise, et dans laquelle on retrouve également l’Assomption du Titien.
Vers la fin du siècle, la clientèle de Bellini lui fait peindre de nombreuses madones de petit format. Le thème de la conversation sacrée revient dans plusieurs tableaux.

Le contact avec la jeune génération, Giorgione et Titien

Repoussé à l’idée de réchauffer les formules qui lui avaient assuré le succès, Bellini sait renouveler son inspiration et son langage, tirant profit de ses contacts avec de jeunes peintres tels que Giorgione et Titien. C’est ainsi que le Baptême du Christ lie plus étroitement visages et paysages, les tons chauds prédominent. En 1513 Giovanni Bellini signe le Saint Jérôme lisant avec saint Christophe et saint Louis de Toulouse (Église San Giovanni Grisostomo, Venise), l’influence de Titien s’y affirme, tout comme dans l’Ivresse de Noé.
L’année suivante, Bellini aborde le domaine mythologique avec le Festin des Dieux que Titien a remanié plus tard.
C’est aux dernières années du peintre qu’appartient quelques-uns de ses plus beaux portraits, comme celui du doge de Venise, Leonardo Loredano, et le présumé Pietro de Hampton Court.
Bellini ne fait peut-être pas figure de révolutionnaire, mais le retentissement de son œuvre est capital. Aux autres peintres vénitiens, il enseigne l’épanouissement de la forme, les ressources de la couleur, le goût de la nature et l’expression du sentiment. Dans son atelier, il forme de nombreux élèves, dont certains vont travailler sur la terre ferme (en dehors de Venise). Dans la première moitié du xvie siècle, beaucoup de peintres subiront encore l’attrait de sa manière.

Disciple de Mantegna

On ne peut embrasser d'un regard ou définir d'un mot l'œuvre d'un peintre qui a produit durant soixante ans. Parti de bases bien déterminées, Giovanni Bellini a peu à peu élaboré une manière dont ses élèves profiteront. Très lié aux préoccupations humanistes et archéologiques de Mantegna, il s'en est peu à peu délivré non pour les oublier, mais pour leur donner vie dans un milieu de lumière et de nuances. Giovanni Bellini utilisera toute sa vie la peinture à l'huile sur bois ; ce procédé d'origine flamande était encore peu utilisé en Italie ; il permet un trait plus précis et des couleurs moins tranchées. Son humanisme sera très différent de celui de Mantegna. Ainsi, à part quelques exceptions très remarquables, il n'illustrera que peu de thèmes ou de textes antiques ou d'inspiration antique : l' allégorie païenne est rarement représentée pour elle-même, elle peut figurer comme motif dans une scène d'inspiration chrétienne ; tel est le cas dans le Sang du Rédempteur : des bas-reliefs romains représentant des sacrifices ornent la balustrade qui sépare le Christ du paysage. Giovanni n'est ni un archéologue ni un philologue. Il ne recherche pas de nouvelles humanités. Et pourtant toute son œuvre est remplie de types humanistes en tous points identiques à ceux d'Andrea Mantegna. Car tous deux furent marqués par les préoccupations de l'université de Padoue, devenue Université de Venise au début du XVe siècle. Là se développa l'étude des textes et des monuments de l'Antiquité romaine. Rivale de Florence, Padoue peut s'enorgueillir de compter parmi ses artistes Donatello et Ucello, des exilés de marque comme Philippe Strozzi, auteur d'une histoire naturelle, ou Francesco Barbaro, grand connaisseur de la sculpture païenne. Ainsi, la majeure partie des tableaux de Giovanni Bellini est comme un montage d'éléments codifiés par les peintres et les humanistes de l'époque. En premier lieu, nous retrouvons l'architecture, objet des recherches de Jacopo et de Mantegna. L'architecture romaine n'a pas sa place, si ce n'est allusivement : colonnes ou pilastres corinthiens, arènes de Vérone. C'est surtout l'architecture contemporaine de la terra ferma que l'on découvre : villes entières avec leurs remparts, leurs châteaux forts, leurs ponts, leurs églises. Comme Mantegna, Giovanni mêle sans cesse l'archéologie et l'étude de la terre ; les paysages paraissent usés et travaillés par le temps, les rochers s'entrouvent, la terre laisse apparaître les couches qui la constituent. On pourrait croire que les paysages sont autant d'architectures où l'on lit l'âge de la terre. Cette parenté est renforcée par l'emploi de certaines formes : lignes courbes et très accentuées, chemins tortueux, lacs ovales. De même, les personnages de Giovanni auront pendant longtemps ces visages déchirés, ces expressions pathétiques, ces musculatures nerveuses qui appartiennent aux types mantégnesques. Giovanni Bellini ne serait-il que le continuateur d' Andrea Mantegna ? Certes, la typologie est la même, et les erreurs d'attribution suffisent à montrer combien la différence est parfois difficile à observer. Ainsi Giovanni reprend certaines œuvres de Mantegna. La Prière dans les jardins en est l'exemple le plus saisissant : le thème est le même ; Mantegna utilise son matériel habituel et presque tous ces éléments se retrouvent chez Giovanni Bellini. Un premier signe permet de distinguer les deux œuvres : leur disposition est inverse ; chez Bellini, le Christ est en haut, les apôtres en bas ; chez Mantegna, c'est l'inverse. Et si les éléments sont semblables, la composition diffère. Mantegna surdétermine le fond et accentue le relief ; l'arrière-plan jaillit vers l'avant comme si le peintre voulait faire intervenir l'humanité antique et l'architecture imaginaire au sein du récit chrétien. Au contraire, Giovanni ôte au fond toute valeur rhétorique ; il lui laisse ses composants, mais n'en accentue pas le relief. Ici, la scène se déroule dans un espace qui tend à devenir un milieu naturel plutôt qu'un montage. Au lieu d'être écrasés par ce fond très accentué, les personnages s'avancent vers nous.

Principales Å“uvres

La Madone grecque (1460-1464), huile sur bois, 82 × 62 cm, pinacothèque de Brera, Milan
L'Extase de saint François (1480-1485), huile sur bois, 124,4 × 141 cm, Frick Collection, New York
La Vierge et l'Enfant - La Madone aux deux arbres (1487), huile sur bois, 74 × 58 cm, Gallerie dell' Accademia, Venise
la Vierge et l'Enfant bénissant (1510), huile sur bois, 85 × 118 cm, pinacothèque de Brera, Milan
Jeune Femme à sa toilette (1515), musée d'histoire de l'art, Vienne

À Venise

Montage du retable de San Giobbe. 1487, huile bois, 471 × 258 cm) sur son autel renaissance (1493). Gallerie dell' Accademia 2
La Transfiguration du Christ, 1455, bois, 133 × 90,3 cm, musée Correr, partie supérieure mutilée. Proviendrait de l'église San Giobbe
Le Christ mort soutenu par deux anges, v. 1455-1460, bois, 64,5 × 50 cm, musée Correr
Polyptyque de saint Vincent Ferrier (dominicain espagnol), 1464, en neuf panneaux, basilique Santi Giovanni e Paolo :
Registre central grandes figures : Saint Vincent, Saint Christophe à gauche, Saint Sébastien à droite.
Panneaux supérieurs : le Christ mort porté par les anges, l’Archange Gabriel et la Vierge de l’Annonciation sur les côtés
Prédelle : miracles de saint Vincent : Le saint sauve une femme du fleuve et protège une femme et un enfant d’un effondrement à gauche ; la Prédication de Tolède où le saint ressuscite deux morts pour qu’ils témoignent des vérités qu’il prêche, au centre ; Le saint ressuscite un enfant et libère des prisonniers à droite
Présentation de Jésus au temple, fin années 1470, bois, 80 × 105 cm, Pinacothèque de la Fondation Querini-Stampalia3
Triptyque dei Frari, 1488, église Santa Maria Gloriosa dei Frari
Le Repas des pélerins d'Emmaüs, 1490, toile, 272 × 355 cm, église San Salvador
Le Baptême du Christ, 1500-1502, église San Corona
La Vierge et l'Enfant avec quatre saints, 1505, retable, huile sur bois, reportée sur toile, 402 × 273 cm, église San Zaccaria
Gallerie dell'Accademia
Vierge à l'Enfant debout bénissant, première moitié des années 1480, bois, 60 × 78 cm, offert par Girolamo Contarini.
Vierge aux chérubins rouges, 1485, bois, 77 × 60 cm. Provient de la Scuola della Carità.
Vierge aux arbrisseaux, datée 1487, bois, 71 × 58 cm
Allégories décoratives (meuble de toilette ?), 1490, bois
Mélancolie, bois, 34 × 22 cm,
Prudencce ou Vanité, bois, 34 × 22 cm
Bacchus, bois, 32 × 22 cm, 34 × 22 cm
Envie ?, bois, 34 × 22 cm
Fortuna Inconstans
La Vierge à l'Enfant avec deux saintes, v. 1490-1495, bois, 107 × 58 cm
Retable de saint Job (san Giobbe) ou La Sainte Conversation, v. 1497, huile sur bois, 471 × 259 cm
Vierge à l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et une sainte, dite aussi Sainte Conversation Giovanelli, avt 1504, bois, 54 × 76 cm
Pietà, dite Pietà Donà dalle Rose, début xvie, bois, 63 × 87 cm
Saint Jérôme lisant avec saint Christophe et saint Louis de Toulouse 1513, église San Giovanni Grisostomo.

Ailleurs en Italie

Le Baptême du Christ (1500-1502), huile sur toile, 400 × 263 cm. Santa Corona, Vicenza
Pietà, Pinacothèque vaticane
Jésus Christ mort, entre la Vierge et saint Jean l'évangéliste, v. 1450, Tempera sur bois, 43 × 32 cm, Académie Carrara, Bergame
Pietà (1460), Pinacothèque de Brera, Milan
Saint Jérôme au désert (1480), peinture sur bois, 151 × 113 cm, Galerie Palatine, Florence
Lamentations sur le Christ mort (début des années 1480), peinture sur bois, 74 × 118 cm, musée des Offices, Florence
La Vierge et l'Enfant bénissant dans un paysage, (1510), Pinacothèque de Brera, Milan
La Couronnement de la Vierge dit Retable de Pesaro (1473), musée civique, Pesaro
La Transfiguration (v. 1485), musée de Capodimonte, Naples
Portrait d'un humaniste, (1475)-(1480), Civiche Raccolte d'Arte, Milan
Madone Alzano5, 1488, huile sur panneau, 83 × 66 cm, Académie Carrara, Bergame
Allégorie sacrée 1490-1500, huile sur bois, 73 × 119 cm, musée des Offices, Florence
Portrait d'homme, début xvie siècle, huile sur bois, 31 × 26 cm, musée des Offices, Florence
L'Assomption 1513, église Saint-Pierre-Martyr, Murano

En Europe

Vierge à l'Enfant, musée Fesch, Ajaccio
Le Christ soutenu par un ange, Madrid, musée du Prado
Le Calvaire, 1465-1470, bois, 71 × 63 cm, musée du Louvre
Le Christ aux jardins des oliviers, v. 1465-1470, tempera sur bois, 81 × 127 cm, National Gallery Londres
Deux Vierge à l'Enfant (1465-1470), Rijksmuseum Amsterdam, inv. no SK-A-3287 et SK-A-3379
Le Christ bénissant, 1470, bois, 58 × 46 cm, musée du Louvre, Paris
La Résurrection du Christ, 1475-1479, musées nationaux de Berlin
La Vierge et l'Enfant entre saint Pierre et saint Sébastien, v. 1487, bois, 82 × 58 cm, musée du Louvre, Paris
Le Doge Leonardo Loredano, 1501-1504, huile et tempera sur peuplier, 62 × 45 cm, National Gallery Londres
L'Assassinat de saint Pierre, 1509, huile sur bois, 67,3 × 100,4 cm, Institut Courtauld, Londres
Nunc Dimminitis, v. 1505-1510, bois, 62 × 82,5 cm, musée Thyssen-Bornemisza7, Madrid
La Vierge et l'Enfant, 1510, huile sur bois, 132 × 122 cm, musée Jacquemart-André, Paris
Femme à la toilette, 1515, huile sur bois, 62 × 78 cm, musée d'histoire de l'art, Vienne
L'Ivresse de Noé, vers 1515, musée des beaux-arts et d'archéologie, Besançon
un manuscrit de la Passion de saint Maurice et de ses compagnons par Jacopo Antonio Marcello, en 1453, Paris, Bibliothèque de l'Arsenal Ms.940 4 miniatures attribuées
un manuscrit du De situ orbis geographia de Strabon, vers 1459, Albi, Bibliothèque municipale 2 miniatures, manuscrit ayant appartenu à René d'Anjou)

Aux États-unis

Le Festin des dieux , National Gallery, Washington DC
Le Christ bénissant, au musée d'art Kimbell, Fort Worth, Texas.
Saint François en extase (1480), huile sur bois, 124,4 × 141,9 cm, The Frick Collection, New York.
Le Festin des dieux (1514), National Gallery of Art, Washington.
La Clémence de Scipion (1507-1508), National Gallery of Art, Washington.
Vierge à l'Enfant (fin des années 1480), huile sur bois, 88,9 × 71,1 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.


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Posté le : 28/11/2015 21:23
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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