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Nicolas Boileau
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Le 1er novembre 1636 naît à Paris Nicolas Boileau

dit aussi Boileau-Despréaux, ou encore le législateur du Parnasse, poète, écrivain et critique littéraire français du mouvement classicisme, mort à 74 ans le 13 mars 1711 à Paris, ses Œuvres principales L'Art poétique, Le Lutrin, Les Satires.
Si l'on n'y inclut pas une importante collection de Lettres à Brossette et à Racine principalement, l'œuvre en prose est mince et comprend surtout le Traité du sublime, traduit du rhéteur grec Longin 1674, et les Réflexions sur Longin, à quoi s'ajoutent les pièces liminaires, qui introduisent les poèmes et qui sont le plus souvent riches de contenu. L'œuvre en vers, elle, comprend quelques milliers de vers Boileau a mis son orgueil à écrire peu : les douze Satires, discours en vers sur divers sujets, caractérisés par leur ton mordant les neuf premières entre 1666 et 1668, les trois dernières en 1694, 1701 et 1706 ; les douze Épîtres, discours de ton plus neutre, bien que n'excluant pas la raillerie les neuf premières s'échelonnent entre 1669 et 1683 ; les trois dernières paraissent en 1698 ; l'Art poétique 1674, poème didactique en quatre chants, qui expose les préceptes généraux de la doctrine classique ainsi que les règles des principaux genres ; le Lutrin 1674 et 1683, épopée parodique en six chants, narrant en vers héroïques une querelle de préséance entre des chanoines ; deux odes, dont la plus connue, Ode sur la prise de Namur 1694, se voulait une illustration de la manière pindarique et une réplique à Perrault, sont les seules tentatives de Boileau dans la voie du lyrisme.
Bilan d'une carrière


En bref

Après avoir eu dix enfants d'un premier lit, son père, greffier au Parlement, s'était remarié et en avait eu encore six, dont Boileau fut le cinquième. Dans sa famille, on prit de bonne heure l'habitude de l'appeler Despréaux. Son enfance semble avoir été triste. Il perd sa mère à vingt mois. Il fait ses humanités au collège de Beauvais, commence des études de théologie, puis se tourne vers le droit ; il est reçu avocat, mais ne plaide pas. Son frère Gilles, de cinq ans son aîné, s'est fait connaître comme satirique ; il a été élu académicien dès 1659. Comme lui, Despréaux est hostile aux poètes qui flattent les ministres et les gens en place. Les deux frères se brouillent, au moins provisoirement, quand Gilles accepte une pension de Chapelain.
Sa première grande admiration, c'est Molière. Il est à ses côtés dans la querelle de L'École des femmes. Ses rapports avec La Fontaine seront toujours des plus tièdes. Il ne se liera sans doute pas avec Racine avant 1670.
Vers 1663, il commence à réciter ses premières satires et, trois ans plus tard, son dialogue des Héros de roman, au cabaret, en assez libre compagnie. Sa diction très expressive fait valoir les allusions polémiques et parodiques dont il a semé ses vers et sa prose. L'influence de Molière est sensible sur les premières Satires : la deuxième lui est dédiée ; la quatrième est adressée à son meilleur ami, l'abbé Le Vayer ; la cinquième contient un couplet imité d'une tirade de Dom Juan à moins que Molière n'ait mis Boileau en prose ; la troisième renouvelle le thème du « repas ridicule » : ce n'est plus le dîner manqué qui fait rire, mais le gourmand lui-même, qui se plaint d'un mauvais repas comme d'un malheur public ; le début de cette satire a la vivacité et l'imprévu d'une scène d'exposition moliéresque.
Les premières Satires sont d'une langue saine et vigoureuse ; le mouvement en est vif, en général : Boileau est poète de verve. Son vers est bien moins monotone qu'on ne le croit. Il n'observe que rarement pour lui-même la règle fatale de la coupe à l'hémistiche qu'il formulera dans L'Art poétique. Par la variété du rythme, il produit des effets de surprise que ses auditeurs devaient trouver fort plaisants.
On ne saurait du reste sans beaucoup de complaisance tirer de ces Satires des idées originales sur la poésie et sur l'art ; les attaques qu'elles contiennent procèdent moins en général d'une opposition de goûts ou de doctrine que de griefs personnels.
Entre 1668 et 1670, poussé par Molière, Boileau s'en prend à la Sorbonne et à la scolastique. Il fait donc figure de moderne, au moins en matière de philosophie et de sciences. La satire VIII et « L'Arrêt burlesque » sont, à cet égard, des témoignages très frappants.
Gilles Boileau meurt à trente-huit ans, en octobre 1669. Despréaux, qui s'était sans doute réconcilié avec lui, hérite de ses papiers. Il y trouve la matière d'un mince recueil d'œuvres posthumes. Mais il semble avoir gardé par devers lui une traduction du Sublime de Longin qu'il publiera sous son nom (en la retouchant peut-être) en 1674. La Dissertation sur Joconde, que Brossette attribue à Despréaux, est aussi presque entièrement de Gilles.

Sa vie

Quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier de la Grand' Chambre du Parlement de Paris, Nicolas Boileau est, dès son plus jeune âge, destiné au droit. Il a deux frères : Gilles Boileau et Jacques Boileau. Nicolas Boileau est d'abord un enfant de constitution fragile qui doit se faire opérer de la taille à l'âge de onze ans. Il commence ses études au collège d'Harcourt. Ce n'est qu'en troisième, après avoir rejoint le collège de Beauvais pour étudier le droit, qu'il se fait remarquer par sa passion pour la lecture des grands poètes de l'Antiquité.
Boileau, aidé de sa famille, a probablement forgé de toutes pièces une généalogie qui lui accordait un titre de noblesse et qu'il faisait remonter jusqu'au xive siècle, à Jean Boileau, un notaire royal anobli par Charles V. Nicolas Boileau revendiquait un blason dont les armes étaient de gueules à un chevron d'argent accompagné de trois molettes d'or. Cependant, rien dans la condition de Boileau ne laisse à penser qu'il ait pu avoir de véritables titres nobiliaires.
Fils d'un commis au greffe du parlement, il appartient à cette bourgeoisie des offices, cultivée et traditionaliste, d'où sont issus la plupart des écrivains de profession à l'âge classique. Sa carrière est bien significative de la condition de l'homme de lettres au XVIIe s. : l'estime d'un protecteur, l'entrée chez les Grands, la faveur royale, la charge à la Cour, le fauteuil académique sont les étapes exemplaires d'une réussite dont la dépendance est la contrepartie.
Issu de la bourgeoisie de robe, il entre très tôt dans le monde littéraire, grâce à son frère Gilles. Sa vie durant, il est mêlé à toutes les grandes affaires qui remuent la cour et la ville. Pour toutes les questions d'esthétique, de morale, de religion, il a son mot à dire.

La théologie et le Droit

Étant donné que son père le destine à une vie de clerc, il entreprend des études de théologie à la Sorbonne, mais elles ne sont pas couronnées de succès. Boileau se voit cependant attribuer le bénéfice du prieuré de Saint-Paterne, doté de 800 livres de rente, qu'il restitue à la mort de son père en 1657. Celui-ci lui permet de vivre modestement et de se consacrer tout entier à la littérature6. Admis au barreau le 4 septembre 1656, il en est rapidement dégoûté. Après avoir été reçu avocat, il abandonne Cujas et Alciat au grand scandale de sa famille et surtout de son beau-frère Dongois, greffier, qui juge dès lors « qu'il ne sera qu'un sot toute sa vie

Les Satires

Les premiers écrits importants de Boileau sont les Satires composées à partir de 1657 et publiées à partir de 1666, inspirées des Satires d'Horace et de Juvénal. Il y attaque ceux de ses contemporains qu'il estime de mauvais goût, comme Jean Chapelain, Philippe Quinault ou encore Georges de Scudéry. Au contraire, il est un admirateur de Molière et, plus tard, de La Fontaine et de Jean Racine. Sa première satire paraît dans un temps où, malgré les succès de Pierre Corneille et de Molière, Jean Chapelain est encore la principale autorité en littérature. Les sept premières satires, qui paraissent en 1666, obtiennent un succès considérable qu'accroit encore la haine maladroite des auteurs que le jeune poète avait critiqués. Il leur répond dans une nouvelle satire, la neuvième, où se trouvent réunies élégance du style et plaisanterie piquante. Toutes ses Satires sont violemment attaquées par l'abbé Charles Cotin qui lui reproche son manque de tact et de diplomatie face aux autres poètes. Inversement l'abbé Cotin fait partie des cibles les plus fréquentes des Satires.
La douzième satire, Sur l’Équivoque, a été interdite par Louis XIV sur l'intervention du père Le Tellier, confesseur du roi, malgré les démarches contraires du duc de Noailles. Elle circula cependant, après avoir été imprimée clandestinement sur instruction de l'abbé Boileau qui se vengeait ainsi des Jésuites, en même temps que pour venger son frère. François-Marie Arouet le futur Voltaire s'en procura un exemplaire. D'après Roger Peyrefitte Voltaire, p. 63, il sourit du passage sur Socrate, l'honneur de la profane Grèce, – Très équivoque ami du jeune Albiciade et admira les vers qu'il eût voulu avoir écrits :
Quel lion, quel tigre, égale en cruauté
Une injuste fureur qu'anime la Piété ?

Les Épîtres

Parvenu à l'âge de la maturité, il compose ses Épîtres, parues de 1669 à 16953 dans un style peut-être plus mûr et plus serein. Parallèlement, il traduit en 1674 le Traité du sublime du pseudo-Longin. Il commence la même année son Art poétique ainsi que Le Lutrin, œuvre entreprise sur un défi du président de Lamoignon où Boileau fait référence à Accurse. Il définit les différents genres avec précision, et donne les règles du beau en même temps qu'il en offre le modèle.

Représentant de la bourgeoisie

Sous le règne de Louis XIV, la bourgeoisie ne cesse de s'élever. Boileau est, dans l'ordre des lettres, le représentant le plus authentique de cette bourgeoisie. Il est issu d'une longue suite de greffiers, d'avocats et de petits officiers de finance. C'est à peine si, parmi les ascendants de sa grand-mère paternelle, on rencontre quelques magistrats. Il est du Palais et un peu d'Église ; à onze ans, il reçoit des lettres de tonsure, et sera huit ans prieur de Saint-Paterne. Peu dévot, moins encore mystique, il vivra entouré de prêtres, de religieux, même de jésuites, malgré les sympathies que Port-Royal lui inspire et qu'il ne cache pas.
Il est bourgeois par l'entêtement, l'avarice, l'âpreté à réclamer son dû. Mais de la bourgeoisie il a aussi les vertus fortes, en particulier une grande liberté de jugement et de parole, et un sentiment assez fier de sa dignité. Chargé, bien malgré lui, d'écrire l'histoire du roi, il est le contraire d'un flatteur. Reçu à l'Académie en 1684, il n'a pas un mot dans son discours pour célébrer la politique de Louis XIV contre les protestants : aucun de ses confrères n'a eu le même courage. Son jansénisme n'est, en un sens, qu'une forme de son indépendance en face des pouvoirs.
C'est au XVIIIe siècle et surtout au XIXe, lorsque la bourgeoisie devient la classe dirigeante, que le culte de Boileau s'organise en France. Nous avons Boileau dans le sang, écrivait encore Lanson en 1892. L'abdication de la bourgeoisie marquera le déclin de sa gloire.
On a fait de lui l'oracle du bon sens et de la froide raison. Or, il était avant tout homme d'impressions, partial, impulsif, incapable de maîtriser ses fureurs. Mme de Sévigné le montre dans la discussion « criant comme un fou, courant comme un forcené ».
Opéré de la taille à onze ans par un maladroit, il resta pour la vie, comme dit Pradon, « privé des dons de la nature ». Sa haine de toute littérature amoureuse procède peut-être en partie de cette infirmité.

Le théoricien du classicisme

L'influence du Grand Arnauld, rencontré chez le premier président Lamoignon, va entraîner Boileau dans une direction nouvelle. Il renonce pour vingt-cinq ans à la satire et se tourne vers les Épîtres morales. Il se détache de ses amis pyrrhoniens et de ses admirateurs de cabaret. Son épître III, assez faible littérairement, atteste cette évolution. Il prend part aux séances de la docte académie Lamoignon. On l'y invite à composer un art poétique, et on lui propose le sujet du Lutrin. Mme de Montespan étend sa protection sur lui et sur Racine devenu son ami. Boileau est présenté au roi en 1674 ; une pension de deux mille livres lui est accordée.
L'Art poétique paraît pendant l'été de 1674. C'est un résumé de la doctrine classique telle qu'elle avait été élaborée en France dans la première moitié du siècle. L'ouvrage n'a rien, et ne pouvait rien avoir d'original dans son inspiration. Mais ce qui le distingue de tous les traités de ce genre, c'est qu'il est en vers et qu'il cherche à plaire plus qu'à instruire. Composé à l'usage des gens du monde, il obtient auprès d'eux le plus éclatant succès.
Le Lutrin est une parodie un peu longuette du style épique, à propos d'une querelle de chanoines. Certains passages sont d'une verve agréable. D'ailleurs Boileau est ici dans le cadre de toute sa vie : l'action se déroule à la Sainte-Chapelle, au Palais et dans la boutique de Barbin.
La querelle de Phèdre en 1677 voit se dresser contre Racine et Boileau de puissants ennemis. Mme de Montespan, pour mettre les deux poètes à l'abri, obtient du roi qu'ils soient nommés historiographes. Boileau se croit obligé d'accepter, mais s'en repentira amèrement. Tout le fruit de ce travail ingrat disparaîtra en 1726 dans un incendie.

La querelle des Anciens et des Modernes

En 1687, Charles Perrault fait lire à l'Académie un poème où il assure que les lettres et les arts ont au moins autant d'éclat en France, sous le règne de Louis, qu'ils en purent avoir en Grèce et à Rome, aux temps de Périclès et d'Auguste. Tel est alors l'avis à peu près général. Mais Boileau est, de tempérament, ennemi de son siècle. Sous couleur de défendre les Anciens, il attaque surtout ceux de ses contemporains qu'il n'aime pas, et au premier rang desquels figure depuis longtemps Perrault lui-même. Boileau admire sincèrement sans doute quelques poètes latins, mais les raisons qu'il invoque pour démontrer la supériorité d'Homère ou de Pindare sont d'une grande faiblesse. En fait, la question est mal posée par deux adversaires aussi dépourvus l'un que l'autre d'esprit historique. Cette querelle, dont on a démesurément grossi l'importance, montre surtout combien Boileau était isolé en son temps. La Fontaine qui, lui, aime les Anciens avec tendresse plaide aussi pour eux, mais dans une épître qu'il adresse à un ennemi juré de Boileau, Huet, l'évêque de Soissons.
En 1694, Boileau revient à la satire. C'est aux femmes qu'il s'en prend avec une verve rajeunie. Il avait toujours été misogyne, mais il profite surtout des prétextes que lui offre son sujet pour se moquer des modernes et des casuistes.

Le dernier combat : contre les casuistes

C'est contre la casuistique qu'il mènera son dernier combat. Il n'avait jamais masqué sa sympathie pour la logique et la dure morale de Port-Royal, alors persécuté. Les Provinciales lui semblaient le seul ouvrage de son siècle qui pût être comparé aux chefs-d'œuvre des Anciens. Contre la dispense d'aimer Dieu, si libéralement accordée par les Jésuites, contre l'« honneur du monde », contre l'équivoque enfin, il écrit sa dernière épître et ses deux dernières satires. Elles valent par la chaleur de la conviction et par le courage dont elles témoignent.
Seules purent paraître, non sans bien des retouches et des adoucissements, l'épître XII et la satire XI. Pendant sept ans, Boileau s'épuise en démarches pour obtenir le droit de publier la satire XII, la plus importante, celle où il s'en prend à l'Équivoque. Le 3 janvier 1711, Louis XIV lui-même, sur le conseil de son confesseur le Père Le Tellier, interdit qu'elle soit imprimée. Boileau mourut le 13 mars.

Un homme libre

Il ne fut pas plus un grand critique qu'un grand poète. Ni sur Corneille, dont il condamne sommairement les dernières œuvres, ni sur La Fontaine, ni sur Racine dont le vrai génie lui échappe, il n'a jamais formulé un jugement personnel et pénétrant ; mais il a parmi ses contemporains une figure bien à part. Il déteste l'artifice, la fadeur, l'emphase, toutes ces dorures dont on s'émerveille autour de lui. Les modes du jour ne lui en imposent pas. Il a au moins l'intuition d'un sublime à la fois hardi et simple. Il aime le mot juste, fût-il peu académique, le détail pris sur le vif, la vérité telle qu'elle est. Hugo, Flaubert, Claudel prenaient à lire ses vers un plaisir de connaisseurs. Enfin, en un siècle courtisan, ce prétendu « flatteur de Louis » a montré, tout au long de sa vie et de son œuvre, une rare indépendance. Pierre Clarac

Regards sur l'Å“uvre

Il est au XVIIe siècle l'un des principaux théoriciens de l'esthétique classique en littérature, ce qui lui vaudra plus tard le surnom de « législateur du Parnasse »8. Il est l'un des chefs de file du clan des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes, une polémique littéraire et artistique qui agite l'Académie française à la fin du xviie siècle, et qui oppose deux courants antagonistes sur leurs conceptions culturelles9. Comme poète, Boileau entreprend de définir le goût, et cherche à fixer d'une manière claire et précise les lois et les ressources de la poésie classique. Prenant modèle auprès des grands poètes de l'Antiquité, qu'il défend et qu'il admire, il travaille avec une lente rigueur et cherche à ne pas être injuste dans ses satires. Malgré la prévention des philosophes du xviiie siècle, Boileau est aujourd'hui encore souvent pris comme référence scolaire pour la justesse, la solidité et le goût, l'art de conserver à chaque genre la couleur qui lui est propre, l'objectivité dans ses tableaux comme dans ses jugements, l'art de faire valoir les mots par leur arrangement, de relever les petits détails, d'agrandir son sujet, d'enchâsser des pensées fortes et énergiques dans des vers harmonieux mais toujours dominés par la raison.
Mme de Sévigné dit de lui qu’il était tendre en prose et cruel en vers.
Louis Simon Auger fait un éloge de Boileau couronné par l'Institut en 1805.

Å’uvres

Les Satires 1666–1668. Réédition : 2002.
Épîtres 1669-1698. Réédition : 1937.
Poésies diverses avec Amitié Fidéle (1674
Le Lutrin(Poème héroï-comique 1672-1683
L’Art poétique 1674
Longin, Traité du sublime, trad. par Nicolas Boileau, Paris, 1674 : avec introduction et notes par Francis Goyet, Paris, 1995
Dialogue sur les héros de roman 1688. Une analyse de cet ouvrage se trouve dans l'article Réflexions sur le roman au XVIIIe siècle.
Réflexions critiques sur Longin 1694-1710
Lettres à Charles Perrault 1700
Å’uvres de Boileau 1740
Correspondance avec Brossette 1858

Citations les plus fréquentes

De L'Art poétique 1674
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Chant I
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Chant I
Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.
Chant I
Il n'est point de serpent ni de monstre odieux,
Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux,
D'un pinceau délicat l'artifice agréable
Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Chant III
Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli
Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Chant III
Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent.
Chant IV
Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :
Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;
Mais il est des objets que l'art judicieux
Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Chant III
Des Satires 1668-1716
J'appelle un chat un chat, et Rollet un fripon.
Satire I
Du langage français bizarre Hermaphrodite,
De quel genre te faire, équivoque maudite ?
Satire XII



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Posté le : 30/10/2015 19:42
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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