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De Montpellier
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Le 1er novembre 1757 naît Antonio Canova
à Possagno province de Trévise, dans l'État véniten, sculpteur italien formé à l'école santa Marina à Venise, mort à 64 ans le 13 octobre 1822 à Venise. Sculpteur attitré de la papauté et de l'Empire napoléonien, il fut chargé de commandes officielles bustes, tombeaux d'une simplicité monumentale, tandis qu'il multipliait les mythologies aimables pour une riche clientèle privée Amour et Psyché, marbre, Louvre. Le contraste est grand entre ses fougueuses et vivantes esquisses dessinées et la froide perfection des marbres finals. Canova exerça son activité de peintre, qui fut beaucoup moins importante que son activité de sculpteur, entre son premier séjour à Venise et 1800 Complainte du Christ, 1799, Passagno, Tempio et Venise, musée Correr. Dans ses tableaux à sujets mythologiques, il interprète d'une manière " moderne ", adoptant le langage de Batoni et de Mengs, le Classicisme du cinquecento. Certains de ses premiers thèmes picturaux Vénus et Satyre, 1785-1790, Possagno, Gipsoteca Canoviana se retrouveront plus tard développés en sculpture Vénus victorieuse. Ses portraits l'Antiquaire Amedeo Svaier, v. 1777-1779, Venise, musée Correr ; Autoportrait, 1792, Offices ; Portrait de la Giuli, 1798-99, Possagno, Gipsoteca Canoviana, dans lesquels l'influence de la culture vénitienne prévaut sur le goût romain, présentent un plus grand intérêt. Le musée Correr à Venise et celui de Bassano conservent un ensemble de dessins de l'artiste. Une importante rétrospective a été consacrée à Canova, Venise, Musée Correr et Possagno, Gipsoteca Canoviana en 1992.
En bref
Retour à l'antique. Fils d'un artisan, tailleur de pierre dans son enfance, il devint à Rome la figure majeure du néoclassicisme, né à Possagno, dans la province de Trévise, en Italie, Canova perdit tout jeune son père. Son grand-père, Pasino, praticien habile à dégrossir statues et groupes de pierre, le prépara à son métier et obtint pour lui la protection du sénateur vénitien Giovanni Falier. Entré dans l'atelier de Giuseppe II Bernardi-Torretto 1694-1774, qui prolongeait en milieu provincial les formules baroques du XVIIIe siècle, Canova suivit son maître à Venise en 1769. Dès 1776, il expose les statues d'Eurydice et d'Orphée, où le rococo s'associe maladroitement à un réalisme assez trivial. Le groupe de Dédale et Icare affirme son goût du mouvement, des attitudes complexes, d'une vérité familière. Des bustes modelés ou des portraits peints témoignent de l'attachement du jeune artiste à la tradition vénitienne. Admis à l'Académie, Canova se rend à Rome dès l'automne de 1779. Les antiques le laissent d'abord indifférent, alors que son journal révèle une admiration passionnée pour l'art baroque. L'influence de ses amis, Gavin Hamilton, peintre et antiquaire, Volpato, graveur, partisans de l'esthétique néo-classique, s'exerce peu à peu sur lui. Désormais, sa carrière va se dérouler à Rome, et elle sera éclatante. Un Apollon se couronnant, le groupe de Thésée vainqueur du Minotaure indiquent une évolution très nette vers l'imitation des modèles gréco-romains. En 1783, Canova se lie avec Quatremère de Quincy, théoricien du retour à l'antique le plus sévère, qui restera son intime conseiller. Pour atteindre la pureté grecque, il discipline son tempérament primesautier, toujours sensible dans ses bustes, ses esquisses et ses dessins. Les grands monuments funéraires des papes Clément XIV (1783-1787) et Clément XIII (1787-1792) offrent encore un compromis entre la tradition, respectée dans la composition générale, et la nouveauté des figures accessoires, comme le Génie de la mort, imprégnées d'esprit hellénistique. Ses créations profanes sont, par contre, toutes inspirées par la sculpture antique, qu'il interprétera avec une grande liberté. Le groupe de Psyché ranimée par le baiser de l' Amour, d'un maniérisme certain dans l'exécution mais d'une conception lyrique, en demeure l'exemple le plus séduisant. Une aimable Psyché debout, jouant avec le papillon, image de l'âme, se retrouve un peu plus tard associée avec l'Amour et devient le pendant du premier groupe, comme symbole de l'Innocence face à la Volupté. Hébé, dans une course animée qui n'altère pas la sérénité de ses traits, surgit d'un nuage pour verser le nectar. Variantes et suaves répliques se multiplient au gré des collectionneurs européens. Une Sainte Madeleine émeut par son expression douloureuse, sans que Canova se soit résigné à marquer ce corps des stigmates de la pénitence. La beauté des formes jeunes, polies à l'extrême, demeure l'objectif essentiel du sculpteur.
Sa vie
Né dans une famille de tailleurs de pierres depuis des générations, il apprit dès son plus jeune âge l'art de la taille du marbre. En 1768, sur la recommandation du sénateur Giovanni Falieri, il est placé comme apprenti chez le sculpteur Giuseppe Bernardi Torretti, à Pagnano d'Asolo (province de Trévise), puis intègrera plus tard l'école Santa Marina à Venise. Après avoir remporté plusieurs prix à l'Académie des beaux-arts de Venise, il y donna successivement plusieurs ouvrages qui le mirent bientôt au premier rang des sculpteurs modernes, et dans lesquels il sut allier l'imitation de la nature avec les beautés idéales de l'antique. Il étudia l'art antique et sculpta, tout au long de sa vie, diverses statues inspirées des mythologies grecque et romaine, ainsi que des cénotaphes, des bustes et des statues en pied de divers personnages célèbres de l'époque. Il est renommé pour la délicatesse de ses sculptures sur marbre. Son œuvre est considérée comme l'archétype de la sculpture néoclassique et a fait l'objet de plusieurs études de Mario Praz. Il consacra une bonne partie de sa fortune que lui valait son art à des activités de bienfaisance ou de soutien à de jeunes artistes ou d'artistes dans le beso Il pratiqua également la peinture avec succès. Canova avait été appelé plusieurs fois à Paris par Napoléon Bonaparte : il revint en 1815, chargé par le pape de présider à la reconnaissance et à la translation des monuments enlevés à l'Italie et que réclamait le gouvernement pontifical en application des clauses du Congrès de Vienne. Il fut chargé de négocier avec Dominique Vivant Denon la restitution, par la France, des œuvres d'art italien volées par l'armée napoléonienne. Il fut anobli et reçut un certain nombre de distinctions honorifiques. Sa dépouille fut transférée dans sa ville natale.
Après avoir été célébré comme le dernier classique, Antonio Canova fut ravalé au rang des pasticheurs de l'antique et estimé le représentant le plus typique d'une période néfaste de l'art occidental. Les travaux d'E. Bassi lui ont rendu justice, en révélant esquisses, dessins et peintures qui découvrent une personnalité curieuse. Il ne convient cependant pas de séparer ses recherches de ses œuvres achevées. Avec toutefois infiniment plus de talent, il évolua comme la plupart de ses contemporains. Abandonnant la tradition baroque, il se rallia au néo-classicisme archéologique de la pureté grecque, mais il sentit toujours le danger d'une trop grande soumission aux impératifs d'une doctrine discutable. Contrairement aux souhaits de ses conseillers, trop absolus, Canova poursuivit sa démarche propre ; partant d'observations aiguës, de croquis et d'ébauches, il fixa des attitudes maniérées qui correspondent à son attirance profonde pour un monde utopique où la beauté plastique s'allie au bizarre. Il coula ensuite, autant qu'il le put, ses rêves dans le moule antique et parvint ainsi à créer des formes neuves, avant tout féminines, où se mêlent froideur et volupté, grâce et langueur. Les premiers romantiques, Byron, Stendhal, Chateaubriand admiraient, à l'égal des derniers défenseurs du classicisme, son art apparemment détaché des contingences. Le prestige de cet homme généreux, délicat, secret, décidé à préserver son indépendance, s'imposa partout durant le premier quart du XIXe siècle. Si la plupart des maquettes, tableaux, dessins de Canova sont connus, comme ses marbres et leurs principales répliques, nous ne possédons pas le catalogue complet de sa production, que son abondante correspondance inédite, en partie conservée à Bassano, permettrait de dresser avec méthode. Les sources précises de ses œuvres offrent toujours un vaste champ d'étude.
Sculpteur de Napoléon
Cependant, pour lui-même, il dessine des scènes de la rue, peint des portraits intimes, des compositions naïves ou brutales, modèle de fins reliefs où il s'éloigne sciemment des stucs pompéiens ou romains, pris comme exemples. Il développe toute une esthétique de la stèle funéraire dans l'esprit noble et mélancolique des tombeaux attiques. Soucieux de se renouveler, Canova s'attaque en 1795 à un Hercule jetant Lycas à la mer, groupe colossal achevé vers 1810. Les « pugilateurs » Creugas et Damoxène manifestent le même désir d'aborder un art viril, assez éloigné de sa vraie nature. Dès lors, Canova occupe le premier rang en Italie et sans doute en Europe. Il ne résistera pas à Napoléon dont il deviendra le sculpteur préféré. Persée, Hector, Ajax, Pâris ne sont que variations sur des modèles antiques. Thésée luttant contre le Centaure a plus de réelle puissance dans le mouvement et la musculature. Les Trois Danseuses, Terpsychore, la Vénus italique, les Trois Grâces, dans leurs poses apprêtées, reflètent mieux le rêve de féminité gracieuse que son extraordinaire habileté lui permettait d'incarner dans le marbre. Parallèlement, Canova compose d'importants monuments funéraires, dont celui de l'archiduchesse Marie-Christine (1798-1805, Vienne) est le plus émouvant par l'invention d'un cortège recueilli en marche vers la porte du tombeau. De Napoléon, le sculpteur a laissé le buste idéalisé le plus évocateur et une colossale statue où il transforme abusivement son héros en Mars pacificateur nu 1803-1808, Londres. Madame Letizia devient une très noble Agrippine assise (1804-1806), tandis que Pauline Borghèse, en Vénus victorieuse, expose complaisamment un corps superbe, qui contraste avec la froide perfection d'un visage divinisé. Marie-Louise, banale image officielle de la Concorde, trône, mais c'est surtout le buste préparatoire modelé sur nature en 1810 qui retient l'attention par l'acuité sans complaisance de l'observation, tout comme la retient celui de Murat parmi tant d'autres aussi bien venus. Prince de l'académie de Saint-Luc, directeur des Musées romains, Canova, sans avoir d'élèves, jouit d'un prestige extraordinaire que la chute de l'Empire n'amoindrit pas. Un voyage à Londres en 1815 lui révèle les marbres du Parthénon, qui l'enthousiasment, mais il est trop tard pour que son style en soit profondément modifié. Ces bas-reliefs l'incitent à moduler avec plus de réalisme ses dernières statues, Madeleine étendue, Nymphe couchée, Endymion dormant. Toutefois, ses « têtes idéales » s'éloignent des modèles qui les inspirent (Madame Récamier). Pour l'église qu'il fit bâtir à Possagno d'après le Panthéon romain, il conçut des métopes d'une grande simplicité et une Descente de croix, fondue en bronze après sa mort, dont les sources se trouvent dans l'art florentin des XVe et XVIe siècles. Le 13 octobre 1822, Canova s'éteignit à Venise. Son œuvre fut rassemblée dans une galerie construite auprès de sa maison natale. La diffusion de l'art canovien, de saveur tout italienne, imprégné de sensualisme lyrique, trop fin pour exercer une influence déterminante, se trouva contrariée à Rome même par son rival le Danois Thorvaldsen, apôtre d'un néo-classicisme sans nuance, tendant à l'archaïsme. Gérard Hubert
Ses principaux ouvrages sont
Thésée assis sur le Minotaure vaincu au Kunsthistorisches Museum de Vienne ; le mausolée de Clément XIII, dans la Basilique Saint-Pierre, le mausolée de Clément XIV, en marbre, dans la Basilique des Saints-Apôtres, ; Psyché enfant, debout, tenant par les ailes un papillon posé dans sa main ; le mausolée d'Alfieri, dans l'église de Santa Croce à Florence ; Washington, pour le sénat de la Caroline, la Madeleine, Orphée et Eurydice, Dédale et Icare, Adonis et Vénus, Endymion, Vénus Victrix Pauline Bonaparte, Polymnie Élisa Bonaparte, etc. Cet artiste se distingue par la pureté des contours, l'élégance des formes, la sagesse de la composition, l'expression des physionomies, l'habileté à donner au marbre le poli et le moelleux de la nature vivante ; quelques-uns lui refusent la vigueur et l'originalité. Il était associé étranger de l'Institut de France. Son Œuvre a été publiée en 1824 par Étienne Achille Réveil et Henri de Latouche. Antoine Quatremère de Quincy a donné une Étude sur Canova et ses ouvrages, et le comte Leopoldo Cicognara sa Biographie, Venise, 1825. À sa mort en 1822, son cœur est entreposé à l'Église Santa Maria Gloriosa dei Frari à Venise. Le monument funéraire où il est entreposé est de sa propre création, bien qu'il le dédiait originalement au peintre Titien. Le reste de sa dépouille a été déposé à Possagno, dans le Tempio Canoviano (it) où est enterré également son frère.
Portraits sculptés et nus féminins
Il fit de nombreux portraits sculptés, soit en buste Domenico Cimarosa, 1808 ou le pape Pie VII entre 1804 et 1807, mais également en pied où il combine le visage, modelé sur nature, à un corps idéalisé, parfois dénudé et inspiré de l'Antiquité. Son portrait de Napoléon en Mars désarmé et pacificateur, achevé en 1806 où l'empereur figure nu, rappelle effectivement un marbre antique. Il n'a jamais été accepté par son récipiendaire, malgré un entretien qu'eut Canova avec ce dernier en 1810 où il tenta d'expliquer sa démarche esthétique. L'artiste fit cependant plusieurs autres sculptures des proches de Napoléon, dont celui de sa mère Madame Mère, 1807, dans une posture assise proche de celle de l'Agrippine assise du musée du Capitole. L'une de ses œuvres les plus célèbres reste son Pauline Borghèse en Vénus Victrix (1804-1808) où cette dernière est représentée allongée sur un sofa, recouverte juste d'un voile léger ne masquant rien du relief de son torse. La Galatea, pour laquelle aurait aussi posé Pauline, est une statue qui se trouve dans le musée Demidoff à San Martino et une copie dans le jardin des Mulini (Ile d'Elbe). L'intérêt pour le nu féminin aux poses abandonnées est d'ailleurs une constante de son art. Préoccupé par le rendu des chairs et de la carnation, il n'hésitait pas à enduire le marbre d'une fine couche de cire rosée. Il sculptait le corps féminin avec un modelé fin et un souci de délicatesse qui se retrouve dans le drapé, aussi bien de face que de dos.
Les peintures
Se considérant comme un peintre amateur peignant pour son seul plaisir, il s'adonne à cette activité principalement entre 1780 et 1799. Selon l'un de ses biographes, Giuseppe Pavanello, ses peintures de nus féminins lui servaient à mettre au point ses propres canons de la beauté féminine. L'une d'elle, la Vénus au miroir peinte dans le style du Quattrocento vénitien fut vendue par Canova comme une œuvre authentique de la Renaissance1. Une série de vingt-deux toiles monochromes, traitant le thème d'Hercule lançant des flèches sur ses propres enfants, se trouve rassemblée dans sa maison natale à Possagno. Une autre toile traitant le même sujet et conservée au Muséo civico de Bassano fait preuve d'une facture fougueuse et d'un puissant sens dramatique pour traiter le thème de la mort qui tranche avec sa production habituelle, élégiaque et mélancolique.
Influence et postérité
Si Canova refusait d'avoir des élèves, il fut souvent imité de son vivant et après sa mort. Cependant, en tant qu'artiste officiel, il a connu une certaine désaffection liée à l'entreprise de glorification des Napoléonides. Ainsi, contrairement au jugement de Quatremère de Quincy, David d'Angers qui subit son influence dans sa jeunesse, critique la mollesse de ses œuvres et refuse de voir en lui le continuateur des Grecs3. David d'Angers, Rude, Barye ou Daumier n'ont pas suivi Canova, ils en ont pris le contre-pied.
Å’uvre
Hercule et Lichas, sculpture sur marbre. Gipsoteca Canoviana, Possagno. Thésée vainqueur du Minotaure, groupe sculpté sur marbre, 145,5 x 158,7 cm. 1781-1783. Victoria and Albert Museum, Londres. Buste de Napoléon. Château de Fontainebleau. Buste du cardinal Fesch. Musée Napoléonien de l'Hôtel de Ville, Ajaccio. la Paix, sculpture sur marbre. Conservée jusqu'en 1953 à Saint-Pétersbourg. Désormais installée au Musée d'art occidental et oriental à Kiev. Danseuse avec le doigt sur son menton, 1809/1823, statue de marbre, 177 cm, National Gallery of Art, Washington D.C. Naiade, 1815/1823, marbre, 80 x 190 cm, National Gallery of Art, Washington D.C. Persée tenant la tête de Méduse, 1804-1806, musée Pio-Clementino, Vatican
Œuvres datées :
1773-1776 : Orphée et Eurydice. Museo Correr, Venise. 1778 : Dédale et Icare. Museo Correr, Venise. 1781 : Apollon se couronnant lui-même, J. Paul Getty Museum, Los Angeles : voir la statue sur le site du musée getty.edu/art. 787 : Monument du pape Clément XIV, Basilique des Saints-Apôtres, Rome. 1787-1793 : Psyché ranimée par le baiser de l'Amour. Musée du Louvre, Paris. 1793- : Psyché. Kunsthalle, Brême. 1793- : Cupidon et Psyché. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. 1795 : Vénus et Adonis. Musée d'art et d'histoire dépôt de la Ville de Genève, Genève. 1795 : Monument Angelo Emo. Museo Storico Navale, Venise. Monument de l'archiduchesse Marie-Christine. Église des Augustins, Vienne 1798-1800 : Monument de l'archiduchesse Marie-Christine. Église des Augustins, Vienne. 1800 : Persée triomphant. Musei Vaticani, Rome. 1800 : Kreugantes. Musei Vaticani, Rome. 1800-1806 : Damoxène. Musei Vaticani, Rome. 1802-1806- : Napoléon en Mars désarmé et pacificateur. Aspley House (London), une copie à l'Accademia di Brera, Milan. 1803-1806 : Victoire ailée, bronze, National Gallery of Art, Washington D.C. 1804 : Portrait de Pie VII. Musée d'Histoire, Versailles. 1804-1806 : Persée tenant la tête de Méduse, musée Pio-Clementino, Vatican 1804-1810 : Monument de Vittorio Alfieri. Basilica di Santa Croce, Florence. 1804-1812 : Vénus Italique. Galleria Palatina, Florence. 1806- : Monument du sénateur Giovanni Falier. Église San Stefano, Venise. 1806- : Monument du comte Alessandro de Souza Holstein. Église Sant'Antonio dei Portoghesi, Rome. 1806- : Danseuse, sculpture sur marbre (hauteur : 176 cm). Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. 1807 : Monument Giovanni Volpato. Psyché ranimée par le baiser de l'Amour 1793 1808 : Vénus Victrix (Pauline Borghèse). Villa Borghèse, Rome. Basilique des saints apôtres, Rome. -1808 : Portrait de Domenico Cimarosa. Protomoteca Capitolina, Rome. -1808 : Portrait de Letizia Ramolino Bonaparte. Devonshire Collection, Chatsworth. 1808-1812 : Terpsichore. Fondazione Magnani Rocca, Mamiano di Parma. 1812 : Autoportrait, sculpture sur marbre. Temple, Possagno. 1812 : Tête d'Hélène. Palazzo Albrizzi, Venise. 1812 : Polymnia. Kunsthistorisches Museum, Vienne. 1813 : Victoire, Dallas Museum of Art 1813 : Juliette Récamier en Béatrice. musée des beaux-arts, Lyon. 1815 : Hercule et Lycas. Galerie nationale d'art moderne, Rome. 1815-1822 : Mars et Venus. Palais de Buckingham, Londres. 1816 : Hébé. Pinacoteca Comunale, Forlì. 1817-1822 : les Grâces. Victoria and Albert Museum, Londres. 1818-1822 : Danseuse, sculpture sur marbre (hauteur : 172,7 cm). Musée des beaux-arts du Canada,Ottawa4. 1819 : Cénoptaphe des Stuart. Basilique Saint-Pierre, Rome. 1821 : George Washington. Raleigh (Caroline du Nord). 1822 : Ferdinand IV en Minerve. Museo Nazionale, Naples. Il est possible d'attribuer également à Antonio Canova une peinture (huile sur toile) intitulée L'Enlèvement d'Europe (d'après Véronèse), conservée au Musée régional de Rimouski (Québec), sur la base d'une signature restant à authentifier.
Hommages
Maison au Bacino Orseolo à Venise où vécut et mourut Canova Canova joue un rôle dans le roman de Frédéric Vitoux Sérénissime (1990).
Posté le : 30/10/2015 19:18
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