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Re: Les expressions
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« Un pied-noir »


Un français d'Algérie


Ceci n'est pas vraiment une expression, mais une appellation qui a fait couler beaucoup d'encre quant à son origine.
Les explications sont en effet variées, et en voici quelques-unes :
Ce nom aurait été donné par les autochtones aux soldats et colons français qui sont arrivés en Algérie en 1830, portant des bottes noires ;
Les pieds des colons qui défrichaient les zones marécageuses ou qui foulaient le raisin devenaient noirs ;
La mentalité de cow-boys des premiers colons français les aurait fait comparer à la tribu indienne des Pieds-Noirs ;
Le nom viendrait d'un certain Jean-Baptiste Piednoir, soldat venu de la Mayenne et débarqué en Algérie le 14 juin 1830 ;
Les soutiers, ceux qui travaillaient dans la soute à charbon des bateaux qui allaient vers l'Algérie travaillaient pieds nus et avaient donc les pieds noirs ;
Mais, comme le détaille Guy Pervillé dans un long exposé très argumenté datant de 2004 (, il semble que ces origines soient plutôt fantaisistes et que la réalité soit ailleurs. Je vais ici simplement en évoquer les principaux points, à charge pour les curieux de lire l'intégralité du document.

Primo, une chose semble claire, c'est que cette dénomination a d'abord désigné les Algériens eux-mêmes, que ce soient ceux qui marchaient pieds nus dans le bled, ceux qui travaillaient et non les Français dans les soutes à charbons ou ceux qui bataillaient pour la France dans les tranchées vers la fin de la guerre de 14-18. Pied noir était d'ailleurs, comme 'bicot', par exemple, une injure raciste anti-Arabe.

Secundo, pendant et autour de la seconde guerre mondiale, aussi bien au Maroc qu'en Algérie, ce même terme a désigné les blancs venus de n'importe où en Europe ou même d'Afrique noire et qui débarquaient dans ces pays.

Nous avons donc là deux usages différents de ce mot qui désignait soit des indigènes, soit des nouveaux arrivants non indigènes.
Comment en est-il venu à désigner principalement les Français établis en Algérie ?

Guy Pervillé fait remonter l'origine de l'affectation de cette appellation aux colons français en Afrique du Nord au début des années 50, une période agitée au Maroc, où le nom aurait eu une publicité inattendue grâce un quotidien qui titrait en une "Les Pieds-noirs passent à l’attaque !" en parlant de jeunes émeutiers français opposés à l'indépendance et issus du quartier du Maârif à Casablanca, où ce nom était déjà attesté depuis 1937.
D'après un témoignage d'un certain Eric Guerrier, "ces 'Pieds-noirs' étaient une bande de jeunes, celle du quartier populaire du Maârif, 'la plus nombreuse, la mieux organisée et très remuante pour ne pas dire plus'. Elle aurait emprunté son nom aux Indiens Pieds-noirs, popularisés par les westerns qui avaient beaucoup de succès à l’époque".
Ce qui rejoint involontairement une des explications supposées fantaisistes listées précédemment.
De là, un peu par défi, le terme aurait rapidement été adopté par les jeunes des autres quartiers, puis repris par la presse métropolitaine avant de se répandre dans tout le Maghreb dans les années qui ont suivi.

S'il a été vu comme péjoratif par les Français de France, il était porté avec fierté par les colons d'Algérie pour lesquels il venait au bon moment remplacer le terme d'Algériens qu'ils se donnaient auparavant, par opposition aux 'indigènes', ceux d'origine Arabe, que ces derniers commençaient à revendiquer pour eux.
Puis, au moment du rapatriement des colons en France, ce mot a également permis de cataloguer ou différencier nettement les Français de souche de ces Français d'ailleurs.
.

Posté le : 23/07/2014 12:45
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Re: Les expressions
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« Tirer ses grègues »


S'enfuir rapidement.


Voilà une expression ancienne, autrefois familière mais pratiquement plus utilisée de nos jours.
Tirer a ici le sens de 'aller vers, s'en aller', toujours utilisé en argot comme dans "se tirer ailleurs".

Les grègues, étaient au XVIe et XVIIe siècles des hauts-de-chausses ou culottes dites "à la grecque".
Ce nom vient du provençal "grega" qui signifiait "grecque".

Celui qui "tirait ses grègues" au sens propre, les relevait. Au sens figuré, il les retroussait pour pouvoir courir plus vite.

Et bien entendu, c'est encore notre ami Jean de la Fontaine qui utilise cette expression dans sa fable "Le coq et le renard" .

Posté le : 24/07/2014 11:03
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Re: Les expressions
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« Epée de Damoclès »


Péril imminent et constant.
Danger qui plane sur quelqu'un.

Bien que l'histoire qui en est à l'origine ait été racontée par Horace et Cicéron, cette expression n'est employée qu'à partir du début du XIXe siècle.

A la fin du Ve siècle avant J.C., Damoclès était un courtisan de Denys l'Ancien , tyran de Syracuse .
Au cours d'un banquet, alors que Damoclès lui disait combien il enviait son pouvoir et sa richesse, Denys chercha à le convaincre que la vie d'un tyran n'était pas aussi agréable qu'il le croyait.
Il faut bien reconnaître qu'entre les comploteurs et empoisonneuses prêts à l'envoyer ad patres à tout bout de champ, les épouses, concubines et maîtresses qu'il fallait satisfaire, l'argent volé aux pauvres qu'il fallait dépenser..., la vie d'un tyran n'était finalement pas bien rose.

Bien entendu Damoclès n'en crut pas un mot.
Denys le fit alors s'asseoir sur son trône, prit son épée, arracha un crin de la queue de son cheval, y attacha l'épée et la suspendit la pointe en bas au-dessus de la tête de Damoclès en lui disant : "Profite bien maintenant de ce banquet et amuse-toi ! Tu vas rester à ma place jusqu'à sa fin et je te garantis que tu ne verras plus les choses de la même manière".

Effectivement, Damoclès, dont la vie ne tenait plus qu'à un crin, eut un peu de mal à bien profiter de la suite du banquet. Un petit quelque chose l'empêchait d'être suffisamment serein pour apprécier pleinement sa nouvelle situation.

Posté le : 25/07/2014 11:02
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Re: Les expressions
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« Avoir la tête dans le cul »


Être très mal réveillé.
Ne pas se sentir bien, un lendemain de veille ou de fête.


Voilà une expression d'une rare finesse, Ce qui veut dire que l'explication ne pourra pas vraiment faire dans la délicatesse. Si vous êtes un temps soit peu coincé ou que vous êtes choqué par certains détails de l'anatomie humaine, merci de vous cacher les yeux avant de la lire.

Cette expression est très récente. Elle serait apparue à la fin du siècle dernier sans que sa source semble vraiment connue.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, il n'est pas question d'aller mettre sa tête dans l'arrière-train du voisin, même si le résultat serait identique quant à la perception de l'entourage. Sans compter que, pour commencer, il faudrait trouver un voisin consentant, ce qui est peu probable.

Non, ce qui est évoqué ici, c'est bien une auto-intromission impossible car elle nécessite à la fois une souplesse rare et une extrême capacité de dilatation de l'orifice visé.

Une chose semble sûre c'est qu'une fois la tête là-bas dedans, la vue doit être 'légèrement' brouillée et la perception des sons plutôt étouffée et déformée, exactement comme quand on a du mal à refaire surface, ce qui suffit à expliquer pleinement la métaphore.

Mais, plus simplement, peut-être n'y a-t-il dans cette expression qu'une allusion à ces animaux qui, lorsqu'ils sont endormis, sont en boule, la tête dans le cul ?

Pour ceux qui sont claustrophobes, il y a la variante "avoir la tête dans le gaz" et on peut aussi dire "avoir la tête dans le pâté".

Posté le : 26/07/2014 14:05
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Re: Les expressions
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« Le haut du pavé »


Une situation sociale, hiérarchique...élevée.


Bien avant l'apparition du tout-à-l'égout et des trottoirs, les rues et ruelles qui étaient pavées, n'étaient pas plates. Elles avaient une forme en creux, le haut du pavé contre la facade des habitations et le creux, au centre de la rue, servant d'égout à l'air libre pour évacuer les eaux de pluies mais aussi toutes les eaux usées qu'y déversaient les habitants.

En l'absence de trottoir, les piétons marchaient le plus près possible des maisons pour éviter de s'approcher du cloaque situé au milieu.
Lorsque des nobles ou aristocrates, ou des gens respectables, ne seraient-ce que par leur âge, croisaient des gens du peuple mais c'était souvent simplement l'apparence ou la richesse des vêtements qui servait de repère, ces derniers devaient se décaler vers le centre et laisser le haut du pavé aux gens supposés être de la haute société.

C'est ainsi que les gens qui tiennent le haut du pavé sont des personnes qui ont une situation sociale élevée ou qui en dominent d'autres.

Posté le : 27/07/2014 13:14
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Re: Les expressions
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« Etre à tu et à toi avec quelqu'un »


Être très lié, très familier avec quelqu'un


Voilà une expression qui, à la fin du XVIIIe siècle, se disait "être de tu à toi" et dont l'origine s'explique aisément.

Avec une personne avec laquelle vous n'êtes pas familier, vous utilisez le vouvoiement. Par contre, avec un ami, vous le tutoyez et vous lui donnez du 'toi' à tout-va.
De là, on comprend aisément qu'on puisse être à tu et à toi avec une connaissance avec laquelle le tutoiement est naturel, donc avec quelqu'un de familier.

Posté le : 28/07/2014 10:53
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Re: Les expressions
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« Trois (quatre) pelés et un tondu »


Dans une assemblée ou une réunion, très peu de monde, et que des personnes peu considérées, inintéressantes.


Cette expression contient deux informations sur lesquelles il faut se pencher : le nombre de personnes est très réduit et ces personnes sont sans intérêt.

Pour ce qui est du nombre, la compréhension est facile : trois plus un font quatre, ce qui est très peu pour un endroit ou une réunion où l'on s'attend à trouver du monde.

Mais pourquoi ce dédain pour les pelés et le tondu ?

Avant d'avancer dans l'explication, il est bon de savoir que Rabelais, au XVIe siècle, utilisait "trois teigneux et un pelé" et que, si notre expression est apparue à la fin du XVIIIe, on utilisait aussi avant "trois tondus et un pelé", donc toujours des gens mal considérés.

En ancien français, un pelé est, dans un sens métaphorique péjoratif, un avare, une canaille, un miséreux, c'est-à-dire quelqu'un de peu fréquentable.

A ces sens, il faut aussi ajouter plus tard celui qui est pelé parce qu'atteint de 'pelade', affection du cuir chevelu faisant craindre aux autres, à tort, un risque de contamination.
Quant au tondu, s'il l'était, c'est parce qu'il avait la teigne, dermatose parasitaire du cuir chevelu d'où les 'teigneux' de Rabelais.

Nous avons donc affaire ici à des gens qui étaient considérés comme malsains ou malpropres et ce sont eux qui ont été choisis autrefois pour, dans notre expression, désigner des personnes sans intérêt, à éviter.
Mais l'histoire ne dit pas pourquoi ce sont ceux-là et pas d'autres comme les pestiférés, les cholériques ou, plus simplement, les pouilleux ou autres 'morpionneux' qui ont été retenus.


Posté le : 29/07/2014 14:36
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Re: Les expressions
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« Demain, on rase gratis ! »


Faire des promesses que l'on ne tient pas.


"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient/les écoutent". Voilà une phrase qui a été mise dans la bouche de nombreux élus ou en passe de l'être.
Il faut dire que l'activité favorite de nos hommes politiques de tous bords, c'est de faire des promesses inconsidérées, travail qui leur est facilité parce que l'Homme est faible et qu'il préfère entendre des fausses promesses de bonheur que des promesses de temps difficiles, même s'il sait que leur venue ou réalisation est bien plus probable.
L'avantage pour les politiques, c'est que c'est un sport qui ne fatigue que leur langue et pas trop leurs méninges.

Cette expression viendrait d'un barbier qui aurait mis à l'entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : "demain on rase gratis". Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l'y laissait tous les jours.
Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit".

Pourquoi cette histoire dont la véracité reste à prouver met-elle en scène un barbier ?
C'est peut-être bien parce qu'autrefois il existait une corporation qui englobait les dentistes, les chirurgiens et les barbiers, et qui n'avait pas vraiment une bonne réputation. Ce qui explique qu'on disait : "menteur comme un arracheur de dents".

Posté le : 30/07/2014 11:44
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Re: Les expressions
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« Ça ne mange pas de pain »


Ça ne coûte rien, même si ça n'a aucun intérêt
Ça ne provoque rien de désagréable, même si ça n'apporte pas grand chose


Vous vous souvenez du XVIIe siècle, date de l'apparition de cette expression ?
Alors vous savez qu'à cette époque, le pain était une des bases de l'alimentation et que, par conséquent, il occupait une part importante du budget nourriture.

Comme, du coup, toute consommation abusive de pain grevait ce budget, si quelque chose n'avait aucun impact sur le stock de miches, alors il n'y a avait pas de raison de s'en passer, tant que ça n'avait pas de conséquences désagréables et même si ça n'avait pas grand intérêt.


Pour la petite histoire, le pain avait autrefois une telle importance dans une famille, que "mettre hors de pain" voulait dire 'émanciper' et "être au pain menu", c'était être dans une situation financière très difficile.

Posté le : 31/07/2014 11:54
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Re: Les expressions
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« Pousser comme un champignon »


Se développer, croître rapidement.

Il ne faut surtout pas confondre "pousser comme un champignon" et "pousser sur le champignon" !

Pousser 'comme' un champignon', ça se passe plus souvent à l'automne, dans les sous-bois où il fait bon folâtrer pour profiter des couleurs magnifiques et de la douceur du fond de l'air, en faisant quand même attention qu'un chasseur en mal de gibier ne vous prenne pas pour une grosse bécasse.
En effet, les véritables champignons communs, qui ne sont pas des végétaux, ont la particularité, contrairement à la plupart des plantes, de pousser très rapidement, parfois du jour au lendemain, si les conditions atmosphériques humidité, température... sont réunies.

C'est de la comparaison avec ces poussées très rapides que l'expression est née, étant attestée dès le XVIe siècle.
Au départ, elle désignait des personnes qui devenaient rapidement riches et puissantes un "champignon d'une nuit" désignait un nouveau riche.
Maintenant, on l'utilise pour évoquer une croissance rapide "la ville, le quartier, l'entreprise pousse comme uchampignon"probablement suite à l'influence de l'expression anglaise "a mushroom city" "une ville-champignon"

Posté le : 01/08/2014 12:30
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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