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Accueil >> newbb >> Marcel Dupré [Les Forums - Le coin des Musiciens]

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Marcel Dupré
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De Montpellier
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Le 3 mai 1886 à Rouen naît Marcel Dupré

mort à 85 ans, à Meudon Hauts-de-Seine le 30 mai 1971, organiste, improvisateur, pédagogue et compositeur français.
Il exerce ;son activité au Conservatoire de Paris à l' église Saint-Sulpice. Il reçoit sa formation au Conservatoire de Paris, ses maîtres sont Alexandre Guilmant, Louis Diémer. Ss élèves sont Jehan Alain, Marie-Claire Alain, Michel Chapuis, Pierre Cochereau, Jeanne Demessieux, Rolande Falcinelli, Jean Guillou, Jean-Jacques Grünenwald, Jean Langlais, Gaston Litaize, Olivier Messiaen, Odile Pierre, Henriette Puig-Roget. Il est réçoit en récompense le premier Grand Prix de Rome en 1914. reçoit une distinction honorifique de l'académie des beaux-arts en 1956. Ses Œuvres principales sont Symphonie-Passion pour orgue en 1924, intégrale de mémoire de toute la musique d'orgue de J.S. Bach

En bref

Organiste, compositeur et éminent représentant de l'orgue symphonique, Dupré fut renommé pour son talent d'improvisateur il fit de nombreuses tournées dans le monde entier, improvisant fugues et symphonies sur des thèmes fournis spontanément par des musiciens de l'auditoire. Son enseignement eut une profonde influence, même si, aujourd'hui, dans l'interprétation des œuvres baroques Bach en particulier, on n'obéit plus, par exemple, aux règles du legato trop systématique qu'il prônait. Il fut l'élève de Diémer, de Guilmant, de Vierne et de Widor. En 1914, il obtint le grand prix de Rome. Il remplaça momentanément Vierne au grand orgue de Notre-Dame de Paris 1916-1922 et succéda à Widor à celui de Saint-Sulpice de 1934 à sa mort. En 1920, il joua de mémoire, en dix récitals fameux, l'œuvre intégrale pour orgue de Bach. Parmi ses nombreuses compositions, citons trois Préludes et fugues 1912, la Symphonie-Passion 1924, Le Chemin de la Croix 1931-1932 — ces deux dernières d'abord improvisées, puis écrites — soixante-dix-neuf Chorals 1931, trois Préludes et fugues 1938, Le Tombeau de Titelouze 1942. Synthétisant le fruit de son enseignement au conservatoire de Paris dont il dirigea la classe d'orgue après la mort de Gigout en 1926, et dont il fut le directeur de 1954 à 1956, il écrivit notamment Trait d'improvisation à l'orgue, Cours d'harmonie analytique, Cours de contrepoint, Cours de fugue. Pierre-Paul Lacas
Toute sa famille fut musicienne : ses deux grand-pères organistes à Rouen (à Saint-Maclou et à Saint-Patrice, son père organiste à l'Immaculée-Conception d'Elbeuf, puis à Saint-Ouen de Rouen, sa mère pianiste et violoncelliste. Aussi ses dons très précoces furent-ils encouragés et développés : à huit ans, il se produisit déjà en concert, et à douze ans il fut nommé organiste titulaire à l'église Saint-Vivien de Rouen. Il travailla ensuite avec Guilmant, puis avec Vierne, Widor et Diémer. Au Conservatoire de Paris, il remporta les prix de contrepoint, de fugue et d'orgue, tout en suppléant déjà Widor à Saint-Sulpice 1906. En 1914, ce fut la consécration officielle du premier grand prix de Rome. Au lendemain de la Grande Guerre, Dupré devint le premier virtuose international de l'orgue. Dès 1920, il donna au Conservatoire, en dix récitals, la première audition intégrale de l'œuvre d'orgue de Bach, qu'il exécuta de mémoire. Il fit des tournées dans tous les pays, totalisant plus de deux mille concerts de par le monde, dont huit cents aux seuls États-Unis, tout en poursuivant ses activités françaises de professeur et de musicien : professeur d'orgue et d'improvisation au Conservatoire de Paris 1926, à l'École normale de musique de Paris, titulaire de l'orgue de Saint-Sulpice 1934, directeur général du conservatoire américain de Fontainebleau 1947, directeur du Conservatoire national supérieur de musique de Paris 1954-1956, directeur du Comité national de la musique. En 1956, il fut élu à l'Académie des beaux-arts.Sa virtuosité confondante l'a fait surnommer le Liszt de l'orgue par son élève Olivier Messiaen ; il possédait en effet une maîtrise absolue de ses gestes et de sa pensée, maîtrise qu'il a transmise à ses nombreux et brillants élèves ; toute la jeune école d'orgue française, l'une des meilleures au monde, lui est redevable à un titre ou à un autre. Cette maîtrise en faisait un prodigieux technicien de l'improvisation : il pouvait créer sur l'instant des développements musicaux dans les formes les plus complexes, fugue, canon, sonate en trio, choral orné, symphonie, etc. Son œuvre de compositeur se ressent de cette virtuosité intellectuelle, et tend à laisser dans l'ombre l'expression de sa sensibilité personnelle au profit de préoccupations formelles qui sont allées croissant dans son évolution. Dupré s'est surtout adressé à son instrument : Trois Préludes et fugues op. 7 (1912), son œuvre la plus convaincante avec la Symphonie-Passion op. 23 1924, ainsi que la Suite bretonne op. 21 1923, le Chemin de la croix op. 29 1931-32), Trois Préludes et fugues op. 36 1938, le Tombeau de Titelouze op. 38 1942-43. Mais son œuvre, qui compte plus de cinquante numéros d'opus, comprend également des pages pour piano, de la musique de chambre, de la musique vocale la France au calvaire, op. 49, oratorio, 1952-53, des œuvres pour orchestre Symphonie en sol mineur op. 25, 1927-28 ; Cortège et litanie op. 19, 1921, pour orgue et orchestre. Il a publié des transcriptions de Mozart, de Haendel et de Bach, et des ouvrages didactiques importants : Traité d'improvisation Paris, 1924, Méthode d'orgue Paris, 1927, Cours de contrepoint Paris, 1938, Cours de fugue Paris, 1938, Manuel d'accompagnement du plain-chant grégorien Paris, 1937, etc. Il a aussi édité les œuvres pour orgue de Bach, de Mendelssohn, de Schumann, de Franck, etc., doigtées et annotées chez Borneman. Il laisse un recueil de souvenirs, Marcel Dupré raconte 1972.

Sa vie

Son père, Albert Dupré, qui deviendra en 1911 titulaire des grandes orgues de l’église abbatiale Saint-Ouen à Rouen, commence très tôt la formation musicale de son fils. La famille est musicienne : son grand-père maternel, Étienne Chauvière, doué d’une magnifique voix de basse, fait une carrière théâtrale et devient maître de chapelle de Saint-Patrice de Rouen. Sa mère, Alice Dupré-Chauvière, est pianiste et violoncelliste de talent. L’enfant bénéficie ainsi d’une influence héréditaire sur sa vocation. À l’âge de quatre ans, il est atteint d’ostéomyélite et doit subir l’ablation de la clavicule droite et garder le lit pendant plus de six mois.

En 1894, à huit ans, il joue en public, pour l’inauguration d’un orgue à Elbeuf, le Prélude en mi mineur de Jean-Sébastien Bach. Il commence à travailler avec Alexandre Guilmant en 1897 ; et l’année suivante, à onze ans, il devient titulaire du grand orgue de Saint-Vivien à Rouen. En 1902, il entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Louis Diémer et en 1905 il obtient un premier Prix de piano. En 1906, Charles-Marie Widor le désigne comme son suppléant au grand orgue de l’église Saint-Sulpice. Dès son premier concours 1907, il décroche le premier prix d’orgue classe d’Alexandre Guilmant. En 1909, il obtient un premier prix de fugue classe de Charles-Marie Widor, et enfin, le 4 juillet 1914, la cantate Psyché Op. 4 lui vaut le Premier Grand Prix de Rome. La guerre l’empêche cependant d’aller séjourner à la Villa Médicis.
En 1907, à la suite d’un accident, il a la main droite immobilisée pendant plus d’un mois. Avec beaucoup d’imagination, il s’exerce à perfectionner son jeu de pieds par des exercices très complexes. Étant inapte au service militaire, il reste à Paris et écrit Quatre motets Op. 9 dont la première audition est donnée à Rouen en 1917 ; il compose cette même année, un De Profundis pour soli, chœurs et orchestre Op. 17 qui ne sera exécuté qu’en 1924 à Paris sous la direction de Paul Paray.
Dès 1920, il présente au Conservatoire de Paris l’audition intégrale de mémoire, des œuvres pour orgue de Bach en dix récitals ; cet exploit est renouvelé l’année suivante au palais du Trocadéro. En 1921, il fait ses débuts à New York. À Philadelphie, il joue 18 récitals sur les orgues monumentales de Wanamaker. Deux ans de suite, il revient aux États-Unis pour donner 94 récitals en 1922 et 110 en 1923. Sa renommée ne cesse de grandir jusqu’en 1939, il fait le tour du monde donnant 40 concerts en Australie et 60 aux États-Unis et au Canada, dont l’intégrale Bach à Montréal. En 1925, il s’installe à Meudon et l'année suivante, à la mort de Gigout, est nommé professeur d’orgue au Conservatoire de Paris où il enseignera jusqu’en 1954. Après de nombreuses années comme suppléant depuis 1906, Dupré succède à Widor en 1934 comme titulaire du grand orgue de Saint-Sulpice, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort, le dimanche de la Pentecôte de 1971. En 1947, il assure les fonctions de directeur général du Conservatoire américain de Fontainebleau. Pendant deux ans, de 1954 à 1956, il dirige le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

En 1956, il a été élu à l'Académie des beaux-arts, où il succède à Marcel Samuel-Rousseau. Son épouse est décédée en 1978.

Bien entendu, il a beaucoup écrit pour l’orgue seul. Pour orgue et orchestre, on trouve une Symphonie en sol mineur 1927-1928 Op. 25 et un Concerto en mi mineur 1934 Op. 31. Pour jouer avec sa fille Marguerite, excellente pianiste, il compose Une Ballade 1932 Op. 30 et une Sinfonia 1946 Op. 42 pour piano et orgue. Dans le domaine de la musique de chambre, on lui doit : Sonate pour violon et piano, Op. 5 1909 ; Cantilène et Légende pour violoncelle et piano 1916 Op. 13; Berceuse enfantine pour les mêmes instruments 1916 ; deux recueils de mélodies À l’amie perdue Op. 11; sept mélodies orchestrales (1911); Marquise, Les Deux Sœurs et Deux Chansons de Bilitis 1943. Un grand oratorio, La France au Calvaire pour soli, chœurs, orchestre et orgue, Op. 49, sur un poème de René Herval, exécuté le 25 juin 1956 pour l’inauguration de la réouverture de la cathédrale de Rouen.
Il publie également de nombreux ouvrages didactiques : un Traité d’improvisation à l’orgue 1924, une Méthode d’orgue 1927, un Cours d’harmonie, contrepoint et fugue 1938 et de monumentales éditions doigtées et commentées de l’œuvre pour orgue de Bach en 12 volumes 1938, des seize concertos de Haendel, des œuvres pour orgue de Mendelssohn, Schumann, Liszt et César Franck.

René Dumesnil écrit : Son œuvre est considérable, mais ce n’est pas seulement aux ouvrages publics qu’il doit une réputation universelle : son talent d’improvisateur fut reconnu en tous lieux du monde, pour l’un des plus extraordinaires dont un musicien ait été doué, et l’on a souvent regretté que cette musique édifiée sur un thème donné se soit évanouie à mesure qu’elle naissait.

Compositions
Toutes les œuvres avec numéro d’opus

Op. 1 – Les Normands pour chœur et orchestre 1911
Op. 2 – Élévation en si bémol majeur pour orgue ou harmonium 1912
Op. 3 – Le Glaive pour soprano et orchestre 1914
Op. 4 – Psyché pour voix et orchestre 1914 - cantate du Prix de Rome
Op. 5 – Sonate en sol mineur pour violon et piano 1909
Op. 6 – Quatre Mélodies pour voix et piano 1913
Op. 7 – Trois Préludes et Fugues pour orgue 1912 : no. 1 en si majeur, no. 2 en fa mineur, no. 3 en sol mineur
Op. 8 – Fantaisie en si mineur pour piano et orchestre 1912
Op. 9 – Quatre Motets pour voix et deux orgues 1916 : O salutaris hostia – Ave Maria – Tantum ergo – Laudate
Op. 10 – Deux Pièces pour clarinette et piano 1917
Op. 11 – À l’amie perdue, sept mélodies sur des poèmes de A. Angellier, pour voix et piano (1911)
Op. 12 – Six Préludes pour piano 1916
Op. 13 – Deux Pièces pour violoncelle et piano 1916
Op. 14 – Marche militaire pour piano 1915 ; version pour orchestre
Op. 15 – Orientale pour orchestre 1916
Op. 16 – Scherzo pour orgue 1919
Op. 17 – De Profundis pour solistes, chœur et orchestre 1917
Op. 18 – Fifteen Pieces Founded on Antiphons 15 Versets pour les Vêpres du Commun des Fêtes de la Sainte Vierge - Magnificat pour orgue 1919
Op. 19 – No. 1 Quatre pièces pour piano 1921
Op. 19 – No. 2 Cortège et Litanie pour orgue et orchestre 1925 ; version pour orgue seul 1923
Op. 20 – Variations sur un noël pour orgue 1922
Op. 21 – Suite Bretonne pour orgue 1923 : Berceuse – Fileuse – Les Cloches de Perros-Guirec
Op. 22 – Variations en do dièse mineur pour piano 1924
Op. 23 – Symphonie-Passion pour orgue 1924 : Le monde dans l’attente du Sauveur – Nativité – Crucifixion – Résurrection
Op. 24 – Lamento pour orgue 1926
Op. 25 – Symphonie en sol mineur pour orgue et orchestre 1927
Op. 26 – Deuxième Symphonie pour orgue 1929 : Preludio – Intermezzo – Toccata
Op. 27 – Sept Pièces pour orgue 1931 : Souvenir – Marche – Pastorale – Carillon – Canon – Légende – Final
Op. 28 – Seventy-Nine Chorales pour orgue 1931
Op. 29 – Le Chemin de la Croix pour orgue 1932
Op. 30 – Ballade pour orgue et piano 1932
Op. 31 – Concerto en mi mineur pour orgue et orchestre 1934
Op. 32 – Trois Élévations pour orgue 1935 : no 1. en mi majeur, no. 2 en la mineur, no 3. en sol majeur
Op. 33 – Poème héroïque pour orgue, cuivres et percussion 1935 ; version pour orgue seul
Op. 34 – No. 1 Ave verum pour solistes, chœur, orgue et orchestre 1917
Op. 34 – No. 2 Angélus pour orgue 1936
Op. 35 – Variations sur deux thèmes pour orgue et piano 1937
Op. 36 – Trois Préludes et Fugues pour orgue 1938 : no. 1 en mi mineur, no. 2 en la bémol majeur, no. 3 en do majeur
Op. 37 – Évocation, poème symphonique pour orgue 1941 : I. Moderato – II. Adagio con tenerezza – III. Allegro deciso
Op. 38 – Le Tombeau de Titelouze pour orgue 1942 : 16 pièces sur des thèmes grégoriens
Op. 39 – Suite pour orgue 1944 : Allegro agitato – Cantabile – Scherzando – Final
Op. 40 – Offrande à la Vierge pour orgue 1944 : Virgo mater – Mater dolorosa – Virgo mediatrix
Op. 41 – Trois Esquisses pour orgue 1945 : no.1 en do majeur, no. 2 en mi mineur, no. 3 en si bémol mineur
Op. 42 – Sinfonia pour orgue et piano 1946
Op. 43 – Paraphrase on the Te Deum pour orgue 1945
Op. 44 – Vision, poème symphonique pour orgue 1947
Op. 45 – Eight Short Preludes on Gregorian Themes pour orgue 1948
Op. 46 – Miserere Mei pour orgue 1948
Op. 47 – Psaume XVIII, poème symphonique pour orgue 1949
Op. 48 – Six Antiennes pour le Temps de Noël pour orgue 1952 : Ecce Dominus veniet – Omnipotens sermo tuus – Tecum principium – Germinavit radix Jesse – Stella ista – Lumen ad revelationem
Op. 49 – La France au Calvaire, oratorio pour solistes, chœur, orgue et orchestre 1953
Op. 50 – Vingt-Quatre Inventions pour orgue 1956
Op. 51 – Triptyque pour orgue 1957 : Chaconne – Musette – Dithyrambe
Op. 52 – Quatuor pour violon, alto, violoncelle et orgue 1958
Op. 53 – Deux motets pour soprano et chœur 1958 : Memorare, o piissima Virgo – Alma Redemptoris Mater
Op. 54 – Nymphéas pour orgue 1959 : Rayons – Brumes – Les Fleurs – Temps Lourds – Brises – Nocturne – Aube – Vapeurs Dorées inédit, composé pour l’orgue de Meudon
Op. 55 – Trio pour violon, violoncelle et orgue 1960
Op. 56 – Annonciation, deux méditations pour orgue 1961
Op. 57 – Choral et Fugue pour orgue 1962
Op. 58 – Trois Hymnes pour orgue 1963 : Matines – Vêpres – Laudes
Op. 59 – Two Chorales pour orgue 1963 : Freu dich sehr, o meine Seele – Liebster Immanuel, Herzog der Frommen
Op. 60 – Sonate en la mineur pour violoncelle et orgue 1964
Op. 61 – In Memoriam, six pièces pour orgue à ma fille Marguerite 1965 : Prélude – Allegretto – Méditation – Quodlibet – Ricercare – Postlude
Op. 62 – Entrée, Canzona et Sortie pour orgue 1967
Op. 63 – Quatre Fugues Modales pour orgue 1968 : Dorien – Phrygien – Locrien - Ionien
Op. 64 – Regina Cœli pour orgue 1969
Op. 65 – Vitrail pour orgue 1969
Op. 65 bis – Souvenir pour orgue 1965

Les œuvres sans numéro d’opus

Prière en sol majeur pour orgue 1895
Fugue en do majeur pour orgue 1895
La Fleur pour voix et piano 1897
Oudlette dans le Puits pour voix et piano 1898
Menuet pour piano, violon et violoncelle 1898
Marche des Paysans pour piano 1898
Barcarolle pour piano 1899
Canon pour piano 1899
Danse du Tambourin pour piano 1899
Valse en do dièse mineur pour piano 1900
Fugue en fa majeur 1900
Fugue en la mineur pour orgue 1901
Sonate allegro en do majeur, trio 1901
Le songe de Jacob, cantate 1901
Pièce caractéristique pour piano 1902
Berceuse enfantine pour violoncelle et piano 1916
Mélodies : Marquise, Les deux sœurs, Deux chansons de Bilitis 1943
Épithalame pour orgue 1948
Variations sur Il est né le divin Enfant» offertoire pour orgue 1948
Méditation pour orgue 1966
Résonances pour orgue et orchestre 1943

Orgue seul

Élévation op. 2 1911? pour orgu ou harmonium
Trois Préludes et Fugues op. 7 1912
Scherzo op. 16 1919
Fifteen Pieces for Organ Founded on Antiphons Vêpres du commun op. 18 1920
Cortège et Litanie op. 19 No. 2 1921
Variations sur un noël op. 20 1922
Suite Bretonne op. 21 1923 : I. Berceuse - II. Fileuse - III. Les Cloches de Perros Guirec
Symphonie-Passion op. 23 1924
Lamento op. 24 1926
Deuxième Symphonie op. 26 1929
Sept Pièces op. 27 1931 : 1. Souvenir - 2. Marche - 3. Pastorale - 4. Carillon - 5. Canon - 6. Légende - 7. Final
Seventy-Nine Chorales op. 28 1931
Le Chemin de la croix op. 29 1931
Trois Élévations op. 32 1935
Angélus op. 34 No. 1 1936
Trois Préludes et Fugues op. 36 1938
Évocation op. 37 1941
Le Tombeau de Titelouze op. 38 1942: 16 chorals sur des hymnes lturgiques
Suite op. 39 1944
Offrande à la Vierge op. 40 1944
Trois Esquisses op. 41 1945
Paraphrase on the Te Deum op. 43 1945
Vision op. 44 1947
Eight Short Preludes on Gregorian Themes op. 45 1948
Épithalame sans opus 1948
Miserere Mei op. 46 1949
Psaume XVIII op. 47 1949
Six Antiennes pour le Temps de Noël op. 48 1952
Vingt-quatre Inventions op. 50 1956
Triptyque op. 51 1957 : I. Chaconne - II. Musette - III. Dithyrambe
Nymphéas op. 54 1959
Annonciation op. 56 1961
Choral et Fugue op. 57 1962
Trois Hymnes op. 58 1963
Two Chorales op. 59 1963
In Memoriam op. 61 1965
Méditation sans opus 1966
Entrée, Canzona et Sortie op. 62 1967
Quatre Fugues Modales op. 63 1968
Regina Coeli op. 64 (1969
Vitrail op. 65 1969
César Franck - Morceau symphonique de «Rédemption» arrangé pour orgue

Ouvrages pédagogiques

Traité d’improvisation à l’orgue 1926
Méthode d’orgue 1927
Cours d’harmonie analytique 1936
Données élémentaires d’acoustique 1937
Exercices préparatoires à l’improvisation libre 1937
Manuel d’accompagnement du plain-chant grégorien 1937
Cours de contrepoint1938
Cours de fugue 1938

Quelques élèves illustres

Françoise Aubut, Jehan Alain, Marie-Claire Alain, Jean Bonfils, Suzanne Chaisemartin, Michel Chapuis, Marie-Madeleine Chevalier-Duruflé, Jean Costa, Pierre Cochereau, Jeanne Demessieux, Rolande Falcinelli, André Fleury, Virgil Fox, Bernard Gavoty, Marie-Louise Girod, Jean Guillou, Jean-Jacques Grünenwald, Jeanne Joulain, Pierre Labric, Jean Langlais, Marcel Lanquetuit, Gaston Litaize, Olivier Messiaen, Odile Pierre, Noëlie Pierront, Henriette Puig-Roget, Antoine Reboulot, Françoise Renet, Henry Ryder, Pierre Segond, Luigi Ferdinando Tagliavini, Pierre Vidal.



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Posté le : 01/05/2015 21:39
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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