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De Montpellier
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Le 3 mai 1856 meurt à 52 ans Adolphe-Charles Adam
compositeur français né le 24 juillet 1803 à Paris où il est mort le 3 mai 1856.Il est formé au conservatoire de Paris il a pour maître François-Adrien Boieldieu, il est le fils de jean-Louis Adam. Le talent facile, trop facile, d'Adolphe Adam, élève de Boieldieu cinquante opéras-comiques et ballets en une trentaine d'années, connut, comme celui de son contemporain Auber, toutes les gloires, dont celle d'entrer à l'Institut en 1844. C'est à la facilité, c'est-à -dire à la fois habileté qui glisse au laisser-aller et complaisance pour le public qui conduit à la vulgarité, que son œuvre dut sa célébrité et doit son oubli. Le succès du Chalet 1834, du Postillon de Longjumeau 1836, de Si j'étais roi 1852 se prolongea longtemps ; et le ballet Gisèle 1841, sur un livret de Théophile Gautier, qui introduisit à l'Opéra une atmosphère féerique fort nouvelle, contient des idées mélodiques qui ne seraient pas sans charme si la banalité de l'ensemble ne les submergeait. Reste le Minuit, chrétiens, auquel Adolphe Adam doit sa gloire la plus durable, sinon la plus justifiée.
En bref
D'origine alsacienne, il entra en 1817 au Conservatoire de Paris, où il étudia avec une certaine désinvolture jusqu'au jour où Boieldieu, ayant remarqué sa verve mélodique, le prit dans sa classe. Il obtint bientôt le deuxième grand prix de Rome. Il écrivit d'abord des pièces pour piano, pour chant, et aborda le théâtre lyrique avec une comédie de Scribe : le Baiser au porteur. Il se révéla par la suite comme un compositeur fécond 53 ouvrages lyriques et des ballets, aimant plaire, écrivant avec facilité, clarté, simplicité. D'autre part, il réorchestra à la demande de Louis-Philippe, pour d'importantes reprises, des œuvres comme Richard Cœur de Lion de Grétry  ce qui lui valut une vive critique de Wagner  ou le Déserteur de Monsigny. En 1847, il fonda le Théâtre National, dans l'intention d'y accueillir les compositeurs délaissés par les deux scènes lyriques officielles de Paris. Malgré son succès, cet organisme sombra dès février 1848, au lendemain de la révolution, pour des raisons pécuniaires. Reçu à l'Institut en 1844, Adam succéda à son père comme professeur de piano au Conservatoire en 1849. Parmi ses œuvres lyriques, certaines ont été longtemps populaires : le Chalet 1834, le Toréador ou l'Accord parfait 1849, le Sourd ou l'Auberge pleine 1853 D'autres le sont encore et figurent au répertoire en France et en Allemagne : le Postillon de Longjumeau 1836, Si j'étais roi 1852. Le ballet romantique Giselle 1841 est régulièrement joué par toutes les grandes compagnies. Adam est également l'auteur de messes et de pièces religieuses diverses, dont le célèbre noël Minuit, chrétiens.
Sa vie
Son père, Jean-Louis Adam était un pianiste et compositeur alsacien, professeur de piano au Conservatoire de Paris, sa mère, Élisabeth-Charlotte-Jeanne (dite Élisa) Coste, la fille d'un médecin. Mauvais élève, Adam désertait les cours avec un cancre de la même envergure, Eugène Sue. Après avoir commencé à étudier la musique en cachette de son père, il entra au Conservatoire de Paris en 1817, fut élève de François-Adrien Boieldieu mais n'hésita pas à user de subterfuges pour se faire connaître : il travaillait le soir à l'orchestre du Gymnase, allant jusqu'à reverser ses cachets à ceux qui acceptaient de se faire remplacer et écrivait des chansons et musiques de circonstances pour autrui. Malgré ces facéties, il acquit assez de métier pour devenir lauréat du second prix de Rome en 1825.
Adolphe Adam choisit la carrière qui conduisait alors le plus sûrement à la renommée et à la fortune : celle de compositeur lyrique. Son maître, Boieldieu, l'orienta vers l'opéra-comique, genre alors en pleine mutation. En 1834, il connut son premier succès important, avec son opéra-comique Le Chalet, considéré depuis comme le point de départ de l'opérette à la française, et qui influença Offenbach à ses débuts. En 1836, l'opéra-comique Le Postillon de Lonjumeau obtint un succès phénoménal qui gagna l'Europe, même si l'ouvrage se joue de moins en moins aujourd'hui. Peu à peu, la renommée d'Adam s'accrut. Les critiques élogieuses du Brasseur de Preston parvinrent aux oreilles du tsar Nicolas Ier et Adam gagna Saint-Pétersbourg en 1839, où il fut accueilli par son propre ballet La Fille du Danube. Il composa alors un nouveau ballet, L'Écumeur des mers (Morskoï Rasboni. Considéré comme le digne successeur de Boieldieu, qui fut maître de chapelle à Saint-Pétersbourg, il se vit proposer la même fonction, mais la déclina. Il composa une Marche funèbre pour le retour des cendres de l'empereur Napoléon Ier et leur inhumation aux Invalides le 15 décembre 1840. 1841 vit la naissance du succès le plus durable d'Adolphe Adam, son ballet Giselle ou les Wilis, sur un livret de Théophile Gautier, inspiré d'un poème extrait de De l'Allemagne de Heinrich Heine. En 1844, il fut nommé membre de l'Académie des beaux-arts en composition musicale. En 1845, il obtint à nouveau un grand succès avec son ballet Le Diable à quatre. En 1847, à la suite d'une dispute avec la direction de l'Opéra-Comique, il fut l'instigateur de la création du Théâtre-National, installé dans la salle du Cirque-Olympique ; ce théâtre avait pour premier but, fort louable, d'accueillir les jeunes compositeurs ne parvenant pas à faire jouer leurs ouvrages ailleurs. Le premier à en bénéficier fut Louis-Aimé Maillart, dont l'opéra Gastibelza ouvrit le premier rideau de cette nouvelle scène lyrique seul son opéra-comique Les Dragons de Villars est aujourd'hui connu. Mais la révolution ruina cette tentative : le Théâtre-National fut fermé en 1848 et, afin d'apurer les dettes, Adam dut trouver d'autres sources de revenus et se mit à écrire des articles.
L'année suivante, il succéda à son père comme professeur de piano au Conservatoire. Les trois derniers succès notoires d'Adolphe Adam furent les opéras-comiques Le Toréador en 1849 l'air de bravoure Ah ! Vous dirai-je, Maman ? sur un thème de Mozart est toujours en vogue auprès des sopranos coloratures et Si j'étais roi en 1852 et le ballet Le Corsaire en 1856. Bien qu'Adam ne fut plus endetté à partir de 1853, il continua d'écrire ses articles jusqu'à sa mort, survenue quelques jours après la création aux Bouffes-Parisiens de son opérette, Les Pantins de Violette. Adolphe Adam épousa en 1829 l'actrice Sara Lescot, avec laquelle il eut un fils, Adrien-Léopold Adam 1832-1851. À la mort de sa femme en 1851, il épousa Chérie-Louise Couraud, auprès de laquelle il vécut jusqu'à sa mort.
Ses Å“uvres
La majorité des œuvres d'Adam n'eurent qu'un succès éphémère, notamment ses nombreuses chansons, pièces pour piano, cantates scéniques et autres œuvres vocales profanes et sacrées. Il réalisa également des arrangements et orchestrations d'œuvres d'autres compositeurs Grétry, Monsigny, Dalayrac, parfois à la demande de Louis-Philippe lui-même. Si le Cantique de Noël, sur des paroles de Cappeau de Roquemaure, demeure célèbre aujourd'hui sous le nom de Minuit, chrétiens, Adam ne semble pas y avoir attaché une grande importance, car il n'en dit pas un mot dans ses deux volumes de souvenirs. Adam doit avant tout sa notoriété à ses compositions lyriques, dont quarante opéras, quatorze ballets et de nombreuses opérettes et vaudevilles. Pour l'Opéra de Paris, il composa Richard en Palestine, La Bouquetière et Le Fanal, qui ne remportèrent pas un grand succès. Ses opéras les plus célèbres sont Le Roi d'Yvetot, Giralda ou la Nouvelle Psyché, Si j'étais roi, Le Chalet son œuvre la plus populaire en France et à propos de laquelle Boieldieu écrivit Je voudrais que cette musique fût de moi et Le Postillon de Lonjumeau. Cette dernière œuvre, pratiquement plus jouée en France, mais qui conserve un indéniable engouement en Allemagne sous le titre Der Postillon von Lonjumeau, fut souvent copiée mais pas toujours avec bonheur : en Italie, Il Postiglione di Lonjumeau de Pietro Antonio Coppola fut un four et dut être retiré dès le troisième soir ; à Madrid, la zarzuela de Cristobal Oudrid, El Postillon de la Rioja, n'obtint qu'un succès d'estime. Parmi ses quatorze ballets, les plus connus sont Le Diable à quatre, La Jolie Fille de Gand, La Filleule des fées, Le Corsaire et surtout Giselle, ou les Wilis 1841, qui met en scène les amours malheureuses de la jeune paysanne Giselle et du duc Albrecht. Musicalement, Giselle introduit le principe, encore timide mais bien réel, du leitmotiv. C'est le premier ballet à établir et maintenir une ambiance, une atmosphère, dégageant la partition de son rôle unique jusqu'alors de fournisseuse de rythmes, comme l'étaient La Sylphide de Jean Schneitzhoeffer, Don Quichotte ainsi que La Bayadère de Léon Minkus, La Fille du Pharaon ou le Pas de quatre de Cesare Pugni.
Par leurs qualités, les ballets d'Adam amorcent le renouveau de la musique de ballet où brilleront plus tard Léo Delibes, Édouard Lalo, André Messager et tant d'autres. Tchaïkovski lui-même relisait toujours la partition de Giselle avant d'écrire un nouveau ballet et disait de cette œuvre : C'est un bijou, poétique, musical et chorégraphique. René Sirvin : Giselle, fille du Romantisme, dans LP Chant du Monde LDX78523/24, Giselle par l'Orchestre du Bolchoï de Moscou dirigé par Algis Juraïtis. Camille Saint-Saëns, quant à lui, déclarait au sujet de Giselle : Qu'a donc fait Adam dans Giselle ? Non seulement il a fait la musique la plus symphonique qu'il a pu, mais il a donné dans ce qu'on est convenu d'appeler la musique savante, n'ayant pas hésité à faire danser les Wilis sur une fugue ! Il a su écrire aussi dans Giselle de vrais airs de danse. René Sirvin : Giselle, fille du Romantisme, dans LP Chant du Monde LDX78523/24, Giselle par l'Orchestre du Bolchoï de Moscou dirigé par Algis Juraïtis. En revanche, Richard Wagner, jeune critique alors inconnu, se borna lors de la création de Giselle à railler la frivolité française.
Principales œuvres Opéras-comiques
Le Mal du pays ou la Bâtelière de Brientz, livret de Scribe, Mélesville et Duveyrier, Gymnase-Dramatique, 28 décembre 1827 Le Jeune Propriétaire et le Vieux Fermier, livret de Dartois, Nouveautés, 6 février 1829 Pierre et Catherine, livret de Saint-Georges, Opéra-Comique, 6 février 1829 Danilowa, livret de Vial et Duport, Opéra-Comique, 23 avril 1830 Les Trois Catherine, avec Casimir Gide, Nouveautés, 26 juillet 1830 Trois jours en une heure avec Henri Romagnesi, livret de Gabriel et Masson, Opéra-Comique, 21 août 1830 Joséphine ou le Retour de Wagram, livret de Gabriel et Delaboullaye, Opéra-Comique, 2 décembre 1830 Le Morceau d'ensemble, livret de Carmouche et de Courcy, Opéra-Comique, 7 mars 1831 Le Grand Prix ou le Voyage à frais communs, livret de Gabriel et Masson, Opéra-Comique, 9 juillet 1831 Casimir ou le Premier Tête-à -tête, livret de Desnoyers, Nouveautés, 1er décembre 1831 His First Campaign Sa première campagne, Covent Garden Londres, 1er octobre 1832 The Dark Diamond Le Diamant noir, Covent Garden Londres, 5 novembre 1832 Le Proscrit ou le Tribunal, livret de Carmouche et Saintine, Opéra-Comique, 18 septembre 1832 Une bonne fortune, livret de Féréol et Édouard, Opéra-Comique, 28 janvier 1834 Le Chalet, livret de Scribe et Mélesville, Opéra-Comique, 25 septembre 1834 La Marquise, livret de Saint-Georges et Leuven, Opéra-Comique, 28 février 1835 Micheline ou l'Heure de l'esprit, livret de Saint-Hilaire, Masson et Villeneuve, Opéra-Comique, 29 juillet 1835 Le Postillon de Lonjumeau, livret de Leuven et Brunswick, Opéra-Comique, 13 octobre 1836 Le Fidèle Berger, livret de Scribe et Saint-Georges, Opéra-Comique, 6 janvier 1838 Le Brasseur de Preston, livret de Leuven et Brunswick, Opéra-Comique, 31 octobre 1838 Régine ou les Deux Nuits, livret de Scribe, Opéra-Comique, 17 janvier 1839 La Reine d'un jour, livret de Scribe et Saint-Georges, Opéra-Comique, 19 septembre 1839 Les Hamadryades, opéra-ballet, livret de Colombey et Berlin, 28 avril 1840 La Rose de Péronne, livret de Leuven et d'Ennery, Opéra-Comique, 12 décembre 1840 La Main de fer ou Un mariage secret, livret de Scribe et Leuven, Opéra-Comique, 26 octobre 1841 Le Roi d'Yvetôt, livret de Leuven et Brunswick, Opéra-Comique, 13 octobre 1842 Lambert Simnel, livret de Scribe et Mélesville, Opéra-Comique, 14 septembre 1843 Cagliostro, livret de Scribe et Mélesville, Opéra-Comique, 10 février 1844 Richard en Palestine, livret de Foucher, Opéra de Paris, 7 octobre 1844 La Bouquetière, livret de Lucas, Opéra de Paris, 31 mai 1847 Les Premiers Pas ou les Deux Génies ou les Mémoires de la blanchisseuse 1847 Le Toréador ou l'Accord parfait, livret de Sauvage, Opéra-Comique, 18 mai 1849 Le Fanal, livret de Saint-Georges, Opéra de Paris, 24 décembre 1849 Giralda ou la Nouvelle Psyché, livret de Scribe, Opéra-Comique, 20 juillet 1850 La Poupée de Nuremberg, livret de Leuven et Beauplan, Opéra-National, 21 février 1852 Le Farfadet, livret de Planard, Opéra-Comique, 19 mars 1852 Si j'étais roi, livret de Brésil et d'Ennery, Théâtre-Lyrique, 4 septembre 1852 Le Sourd ou l'Auberge pleine, livret de Leuven et Langlé, Opéra-Comique, 2 février 1853 Le Roi des halles, livret de Leuven et Brunswick, Théâtre-Lyrique, 11 avril 1853 Le Bijou perdu, livret de Leuven et Pittaud de Forges, Théâtre-Lyrique, 6 octobre 1853 Le Muletier de Tolède, livret de Clairville et d'Ennery, Théâtre-Lyrique, 16 décembre 1854 À Clichy, épisode de la vie d'un artiste, livret de Grangé et d'Ennery, Théâtre-Lyrique, 24 décembre 1854 Le Houzard de Berchini, livret de Rozier, Opéra-Comique, 17 octobre 1855 Falstaff, livret de Leuven et Saint-Georges, Théâtre-Lyrique, 18 janvier 1856 Mam'zelle Geneviève, livret de Beauplan et Brunswick, Théâtre-Lyrique, 24 mars 1856 Les Pantins de Violette, livret de Battu et Halévy, Bouffes-Parisiens, 29 avril 1856
Ballets
La Chatte blanche en collaboration avec Casimir Gide, Nouveautés, 26 juillet 1830 Faust, livret de Deshayes, King's Theatre Londres, 16 février 1833 La Fille du Danube, livret de Taglioni et Desmares, Opéra de Paris, 21 septembre 1836 Les Mohicans, livret de Guerra, Opéra de Paris, 5 juillet 1837 L'Écumeur des mers ou Morskoï Rasbonick, Saint-Pétersbourg, 21 février 1840 Giselle, ou les Wilis, livret de Gautier, Saint-Georges et Coralli, Opéra de Paris, 28 juin 1841 La Jolie Fille de Gand, livret de Saint-Georges et Albert, Opéra de Paris, 22 juin 1842 Le Diable à quatre, livret de Leuven et Mazillier, Opéra de Paris, 11 août 1845 The Marble Maiden La Fille de marbre, livret de Saint-Georges et Albert, Drury Lane Londres, 27 septembre 1845 Griseldis ou les Cinq Sens, livret de Dumanoir et Mazillier, Opéra de Paris, 16 février 1848 Le Filleule des fées avec Saint-Jullien, livret de Saint-Georges et Perrot, Opéra de Paris, 8 octobre 1849 Orfa, livret de Trianon et Mazillier, Opéra de Paris, 29 décembre 1852 Le Corsaire, livret de Saint-Georges et Mazillier, Opéra de Paris, 23 janvier 1856
Écrits
Adolphe Adam, Souvenirs d'un musicien, Michel Lévy Frères, Paris, 1857 Adolphe Adam, Derniers souvenirs d'un musicien, Michel Lévy Frères, Paris, 1859 Adolphe Adam, Lettres sur la musique française 1836-1850, réunies et annotées par Joël-Marie Fauquet, Minkoff, Genève, 1996
Bibliographie
Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat Léon et Marie Escudier, La France musicale, 4 et 11 mai 1856 Jacques-Fromental Halévy, Funérailles de M. Adolphe Adam : Discours de M. F. Halévy prononcé le lundi 5 mai 1856, Institut impérial de France, Paris, 1856 Arthur Pougin, Adolphe Adam, sa vie, sa carrière, ses mémoires artistiques, G. Charpentier, Paris, 1877 rééd. Minkoff, Genève, 1973. Raphaëlle Legrand, Nicole Wild, Regards sur l'Opéra-Comique : Trois siècles de vie théâtrale, coll. Sciences de la musique, CNRS éditions, Paris, 2002. France-Yvonne Bril, « Adolphe-Charles Adam » dans Joël-Marie Fauquet dir., Dictionnaire de la musique en France au xixe siècle, Fayard, Paris, 2003 Nicole Wild, David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique, Paris : Répertoire 1762-1972, coll. Musique/musicologie, Mardaga, Liège, 2005
Discographie Ballets Intégrales
Le Corsaire, English Chamber Orchestra, Richard Bonynge dir.- Decca, 1992 2 CD Intégrale avec ajouts de Léo Delibes mais sans le pas de deux supplémentaire de Riccardo Drigo. Le Diable à quatre, Orchestre symphonique de Londres, Richard Bonynge dir. - Decca, 1965 La Filleule des fées, Orchestre symphonique de Queensland, Andrew Mogrelia dir. - Marco Polo, 1996 Giselle : London Festival Ballet Orchestra, Terence Kern dir. - EMI, 1972 2 CD Comprend aussi le pas-de-deux supplémentaire du Corsaire, composé à la demande du chorégraphe Marius Petipa par le chef d'orchestre Riccardo Drigo, et la scène du Royaume des ombres, extraite de La Bayadère de Léon Minkus, par l'Orchestre Symphonique de Sydney, John Lanchbery dir.. Orchestre du Bolchoï de Moscou, Alghis Jouraïtis dir. - Empire Musicwerks, 1975 2CD Orchestration de Boris Assafiev, avec ajout de quelques pages de Léon Minkus tels une valse et un grand pas de deux. Orchestre symphonique de Londres, Anatole Fistoulari dir. - Mercury, 1959 + Offenbach/Rosenthal : Gaîté parisienne et Strauss : Le Bal des cadets, Antal Dorati, dir. - 2CD Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo, Richard Bonynge dir. - Decca, 1967 2 CD Orchestre du Royal Opera House Covent Garden, Richard Bonynge dir. - Decca, 1986 2 CD Orchestre symphonique de la Radio Slovaque, Andrew Mogrelia dir. - Naxos, 1994 2 CD Alexandre Kopylov dir. - Melodya, 1997 édition CD 2010 2 CD Présentée comme intégrale, cette version comporte de nombreuses coupures. La Jolie Fille de Gand, Orchestre symphonique du Queensland, Andrew Mogrelia (ir. - Marco Polo, 1996
Sélections
Le Corsaire, Orchestre philharmonique de Nice, Klaus Weise dir. - Accord, 1995 1 CD + ext. Glazounov, Raymonda et Minkus, Don Quichotte Giselle : Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, Albert Wolff dir. - RCA LSC 2301 / Decca ECS 677, enregistré en 1957 salle de la Mutualité à Paris. Orchestre du Conservatoire de Paris, Jean Martinon dir. - Decca, 1958 - Orchestration d'Henri Büsser, longtemps en vogue à l'Opéra de Paris dans les années 1950. Orchestre philharmonique de Vienne, Herbert von Karajan dir. - Decca, 1961 Philharmonia Orchestra, Robert Irving dir. - Royal Cldir. - Guilde internationale du disque, 1965 + Massenet, Le Cid Orchestre du Royal Opera House Covent Garden, Mark Ermler dir. - Conifer, 1993 1 CD Academy of St Martin in the Fields, sir Neville Marriner dir. - Capriccio, 1994 1 CD Orchestre symphonique de Londres, Michael Tilson Thomas dir. - Sony, 1996 1 CD Pas de deux de l'acte II dans Insolite : L'Opéra en duo, Emmanuel Ceysson harpe, Laurent Verney alto - XXI-21 Productions, 2009 + Delibes, Tchaïkovski, Wagner…
Opéras-comiques Intégrales
Le Farfadet avec Janine Capdérou, Lina Dachary, Joseph Peyron, Bernard Plantey, Bernard Demigny, Robert Benedetti dir. - Gaîté-Lyrique, 1970 1 CD- couplé avec Le Châlet Le Postillon de Lonjumeau : John Aler, François Le Roux, Jean-Philippe Lafont, June Anderson, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Thomas Fulton dir. - EMI, 1985 2 CD Pamela Coburn, Peter Lika, Jurgen Linn, Florian Prey, Robert Swensen, SWR Radio Orchestra Kaiserslaute, Klaus Arp dir. - Capriccio Records, 1992 allemand La Poupée de Nuremberg avec Walter Berry, Friedrich Berger, Franz Fuschs, Elizabeth Roon, Kurt Tenner dir. - Walhall Eternity Series, 1951 1 CD / en allemand Si j'étais roi avec Olga Moll, Franz Fehringer, Kurt Gester, Orchestre des Hessischen Rundfunks Frankfurt, Wolfgang Sawallisch dir.Line Music, 1953 2 CD / en allemand Si j'étais roi avec Liliane Berton, André Mallabrera, René Bianco, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Richard Blareau dir. - Accord, 1960 2 CD Le Toréador : Mady Mesplé, Raymond Amade, Charles Clavensy, Orchestre lyrique de l'ORTF, Eugène Bigot dir. - Gaîté-Lyrique, 1963 1 CD Sumi Jo, John Aler, Michel Trempont, Orchestre de l'Opéra national gallois, Richard Bonynge dir. - Decca, 1998 1 CD Ghyslaine Raphanel, Matthieu Lécroart, Franck Cassard, Orchestre Albéric Magnard, Jean-Luc Tingaud dir - Mandala, 2005 1 CD
Sélections
Le Châlet ext. avec Denise Boursin, Joseph Peyron, Stanislas Staskiewicz, Albert Wolff dir. - Gaité-Lyrique, 1965 1 CD - couplé avec Le Farfadet Danilowa ouverture, Guennadi Rojdestvenski dir. dans le coffret Brilliant 10 CD consacré à ce chef d'orchestre. Le Postillon de Lonjumeau avec Nicolai Gedda, Ruth-Margret Pütz, Franz Crass, Franz Klarwein, Fritz Lehan dir. - EMI en allemand La Poupée de Nuremberg / Giralda (ouvertures), New Philharmonia Orchestra, Richard Bonynge dir. - Decca La Poupée de Nuremberg / Si j'étais roi ouvertures, Orchestre radio-symphonique de Munich, Kurt Redel dir. - Pierre Vérany Si j'étais roi (ouverture), Orchestre symphonique de Detroit, Paul Paray dir. - Mercury Variations sur Ah ! vous dirai-je, maman, extraite du Toréador : voir récitals de Mado Robin, Mady Mesplé, Edita Gruberová, etc. Chanson du canari, extraite des Pantins de Violette, et grand air « De vos nobles aïeux », extrait de Si j'étais roi dans Carnaval, Sumi Jo, English Chamber Orchestra, Richard Bonynge (dir.), Decca, 1994
Divers
Marche funèbre pour les funérailles de l'empereur Napoléon Ier dans Napoléon-Bonaparte, Musique des gardiens de la paix, Désiré Dondeyne dir. - Accord, 1962 Mariquita, mélodie par Joan Sutherland et Richard Bonynge piano, Decca, 1978 Minuit, chrétiens dans Chants sacrés, Roberto Alagna, chœurs et orchestre du Capitole de Toulouse, Michel Plasson - EMI, 1996
Posté le : 01/05/2015 21:13
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