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Elisabeth Schwarzkopf
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Le 3 août 2006 à Schruns, en Autriche, à 90 ans meurt Dame Elisabeth

Schwarzkopf

une artiste lyrique soprano allemande, naturalisée anglaise, née le 9 décembre 1915 à Jarocin, ville de l'ancienne province prussienne de Posnanie, actuellement en Pologne, et décédée le 3 août 2006 à Schruns, en Autriche. Elle fut l'une des grandes sopranos du XXe siècle. Elle est formée à la Hochschule für Musik de Berlin, elle à pour maître Maria Ivogün et pour Conjoint Walter Leggeen. En activité de 1938 à 1979, elle Collabore avec Wilhelm Furtwängler, Karl Böhm, Herbert von Karajan, Dietrich Fischer-Dieskau, Maria Callas, Christa Ludwig, George Szell, Irmgard Seefried, Gerald Moore...

En bref

Une beauté rare, à la fois radieuse et distante, et un port de reine lui promettaient une irrésistible carrière sur les scènes lyriques. La débutante a certes connu les planches, mais, au fil des années, l'opéra a vu ses apparitions se raréfier et son répertoire se concentrer autour de quelques grands rôles de Richard Strauss et de Mozart. La soprano allemande Elisabeth Schwarzkopf doit en partie sa gloire au microsillon : instrument docile entre les mains d'un mari Pygmalion, elle a su répondre, par un travail acharné, à toutes les exigences artistiques et techniques de ce nouveau support ainsi qu'aux insatiables attentes de son Mentor. Sa dévorante obsession de la précision, de la perfection de l'intonation et de la pureté stylistique lui ont permis de s'approprier pendant de longues années les rôles de la Comtesse des Noces de Figaro ou ceux de la Maréchale du Chevalier à la rose, au point d'occulter d'autres incarnations tout aussi dignes d'admiration. Elle personnifie l'un des sommets de l'idéal musical au disque, et l'une des références absolues du chant straussien et mozartien.

Sa vie

Olga Maria Friederike Schwarzkopf naît le 9 décembre 1915 à Jarocin, près de Poznań. Son père, Friedrich, est un instituteur prussien à la mentalité rigide qui lui fait don de son intransigeance et de sa passion pour la langue allemande. Sa mère, née Elisabeth Fröhlich, la gratifie d’une oreille musicale très sûre, d’une volonté de fer, et de son prénom.
Dès l’âge de 10 ans, Elisabeth déchiffre parfaitement les partitions, s’accompagne elle-même au piano et chante souvent dans des concerts amateurs, ce qui lui permet de tenir le rôle-titre de l’Orphée et Eurydice de Gluck dans la production de fin d’année de son école de Magdebourg, en 1928.
Studieuse, appliquée, elle est facilement reçue à la Hochschule für Musik de Berlin en 1934 où son premier professeur, une certaine Lula Mysz-Gmeiner, décide qu’elle a une tessiture de mezzo-soprano. Sa mère proteste fermement, et obtient qu’Elisabeth soit acceptée dans la classe du Professeur Egonolf comme soprano colorature. C’est le 15 avril 1938 qu’elle fait ses débuts comme l’une des filles-fleurs de Klingsor dans Parsifal, de Richard Wagner, sous la baguette de Karl Böhm, puis comme l’un des trois pages de La Flûte enchantée de Mozart.

Période 1933 - 1945

Elle n'a pas encore 18 ans lorsque Adolf Hitler arrive au pouvoir en Allemagne. Comme bon nombre de jeunes artistes, elle s’inscrit, dès 1935, au syndicat des étudiants nazis. En 1938, elle demande son adhésion au Parti national-socialiste, mais elle soutiendra plus tard ne pas en avoir reçu la carte1 — cette initiative lui vaudra d'être surnommée la diva nazie par le quotidien américain The New York Times. Mais si on lui offre des rôles plus importants — que ce soit dans l’opérette aussi bien que dans les productions de Richard Strauss —, c’est aussi parce que son talent est déjà exceptionnel.
Richard Strauss la recommande à sa cantatrice fétiche, Maria Ivogün, qui la prend comme élève. En 1942, le chef d’orchestre Karl Böhm l’invite à Vienne, où elle touche un public de connaisseurs dans ses interprétations de lieder, accompagnée par le pianiste Michael Raucheisen, avec qui elle réalise ses premiers enregistrements.
En septembre 1941, elle fait entrer La Chauve-Souris de Johann Strauss II au répertoire de l'Opéra de Paris devant un public de sympathisants de l'armée d'occupation. Ce début de carrière est interrompu brutalement par un début de tuberculose qu’elle doit soigner pendant deux ans dans un sanatorium des Monts Tatras, dans le sud de la Pologne, où le Gauleiter Hans Frank lui fait une cour assidue.
Guérie, c’est en 1944 qu’elle fait ses grands débuts à Vienne, en Rosine, du Barbier de Séville, en Blondine, de L’Enlèvement au Sérail, et en Zerbinetta d’Ariane à Naxos de Richard Strauss.
Après la défaite de l’Allemagne, son appartenance au parti nazi et ses liens avec Hans Frank et Joseph Goebbels, ministre de la propagande d’Hitler, lui valent de passer devant le tribunal de dénazification des artistes de Berlin. Ce tribunal l’acquitte, ainsi que bien d’autres artistes, comme par exemple son ami le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler. C’est alors que commence une carrière internationale d’une incomparable qualité, sous la houlette d’un producteur et directeur artistique anglais, Walter Legge, qui lui fait réaliser ses premiers enregistrements et qu’elle épouse en 1953.

La carrière internationale

En 1946, à Vienne, elle chante les rôles de Mimi La Bohême et de Violetta La Traviata ; par la suite, c'est après avoir vu Maria Callas l'interpréter qu'elle renoncera à Violetta. À Londres, en 1947, elle est Donna Elvira Don Giovanni de Mozart. La même année, elle est Susanne à Salzbourg Les Noces de Figaro. Herbert von Karajan l’engage à la Scala de Milan où elle chante Mozart La Flûte enchantée, Cosi fan Tutte, Wagner Tannhäuser, Gounod Faust, Richard Strauss Le Chevalier à la rose, Debussy Pelléas et Mélisande.

En 1950, elle est Marcelline dans Fidelio, sous la baguette de Wilhelm Furtwängler. Pendant la période 1950-54, elle chanta souvent avec le chef d'orchestre allemand: durant la célèbre Symphonie n° 9 de Beethoven pour la réouverture du festival de Bayreuth en 1951 ainsi que pour la 9ème de Beethoven de Lucerne en 1954. Elle participa aux Don Giovanni de Wilhelm Furtwängler aux festival de Salzbourg de 1953 et 1954. Le chef d'orchestre allemand l'accompagna aussi au piano, en 1953, dans les Lieders d'Hugo Wolf3. La personnalité musicale de Wilhelm Furtwängler semble avoir beaucoup impressionné Elisabeth Schwarzkopf car elle déclara, à la fin de sa vie, dans un interview qu'elle le tenait pour le plus grand chef d'orchestre avec qui elle avait chanté.

En 1951, elle crée, à Venise, le rôle d’Anne Trulove dans l’opéra The Rake's Progress La Carrière d'un libertin d'Igor Stravinski, sous la direction du compositeur. En 1952, avec Karajan, ce sont les débuts de la Maréchale Le Chevalier à la rose à la Scala de Milan. En 1951, pour le cinquantenaire de la mort de Verdi, elle chante le Requiem, sous la direction de Victor de Sabata. La même année, elle crée Le Triomphe d’Aphrodite de Carl Orff. En 1955, à San Francisco, elle est de nouveau la Maréchale. La même année, elle est Alice Ford dans le Falstaff de Verdi.

La voix de son maître

Walter Legge, infatigable découvreur de talents, la distingue – il l'épousera en 1953 –, lui offre la nationalité britannique et réalise ses premiers enregistrements. Véritable maître à chanter, il lui transmet sa passion pour Hugo Wolf, sa rigueur et sa vaste culture. Après une tournée triomphale en Grande-Bretagne 1947, elle rejoint la troupe du Covent Garden de Londres, où elle va chanter jusqu'en 1951 – en anglais – dans des rôles aussi divers que Mimì La Bohème de Puccini, Violetta La Traviata de Verdi, Eva Les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner, Sophie Le Chevalier à la rose de Richard Strauss, Gilda Rigoletto de Verdi, Nedda Paillasse de Leoncavallo, Pamina La Flûte enchantée, Cio-cio-san Madama Butterfly de Puccini ou le rôle-titre de Manon de Massenet. De 1947 à 1964 elle paraît fréquemment au festival de Salzbourg sous les traits de Susanna Les Noces de Figaro de Mozart, 1947, de Donna Elvira Don Giovanni de Mozart, 1948-1950, 1953-1954, 1960, de Marzelline Fidelio de Beethoven, 1950, de la Comtesse Almaviva Les Noces de Figaro,1952-1953, 1956, 1958, d'Alice Ford Falstaff de Verdi, 1957, de Fiordiligi Così fan tutte de Mozart, 1958, 1961-1964, de la Maréchale Le Chevalier à la rose, 1960-1961, 1964. En 1951, elle inaugure le nouveau Bayreuth en chantant dans la Neuvième Symphonie inaugurale sous la direction de Wilhelm Furtwängler 29 juillet et en interprétant Eva des Maîtres chanteurs sous celle de Karajan ainsi que Woglinde dans L'Or du Rhin et Le Crépuscule des Dieux.
Le 11 septembre 1951, elle crée à La Fenice de Venise, sur la demande expresse du compositeur, Anne Trulove du Rake's Progress de Stravinski. Le 13 février 1953, elle participe à la création du Trionfo di Afrodite de Carl Orff à la Scala de Milan, sous la direction de Karajan. En 1961, Bruno Walter l'appellera pour ses adieux à Vienne avec une très émouvante Quatrième Symphonie de Mahler. Le Metropolitan Opera ne l'accueillera, bien tardivement, qu'en 1964, dans le rôle emblématique de la Maréchale. Elle crée encore, en 1967, le cycle des Canti della lontananza, de Gian Carlo Menotti. Depuis de nombreuses années déjà ses apparitions publiques s'espacent, essentiellement des récitals de 1971 à 1975. Le 31 décembre 1972, au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles, elle fait ses adieux à la scène en interprétant la Maréchale. À la mort de Walter Legge, en 1979, elle cesse définitivement de donner des concerts. Elle se tourne alors vers l'enseignement et la mise en scène. Sous le sourire angélique se dissimulent un professeur souvent cruel et une consœur parfois venimeuse... En 1982 paraissent ses mémoires, dont le titre français, voulu par elle – elle parlait fort bien cette langue –, La Voix de mon maître : Walter Legge, témoigne tout à la fois de sa fidélité et de son humour. Elisabeth Schwarzkopf meurt à Schruns Autriche le 3 août 2006.

En 1957, sous la direction de Tullio Serafin, elle est Liù, Turandot de Pucciniaux côtés de Maria Callas dans le rôle-titre, pour l'enregistrement studio de cet opéra. Elle ne fait sa première apparition au Metropolitan Opera de New York qu’en 1964, dans Le Chevalier à la Rose, car Rudolf Bing, le directeur du Met, reste longtemps opposé à la venue de certains artistes dont il conteste la « dénazification. De 1960 à 1967, elle se consacre surtout aux rôles mozartiens, Donna Elvira, la comtesse Almaviva, Fiordiligi, et à ses deux rôles fétiches des opéras de Richard Strauss : la Maréchale du Chevalier à la rose et la comtesse Madeleine de Capriccio. En 1967, elle interprète le Duo des chats de Rossini avec Victoria de los Ángeles.
Durant toute cette carrière dédiée au théâtre lyrique, elle reste fidèle aux lieder de langue allemande, de Mozart à Mahler, en passant par Schubert, Schumann, et donne de nombreux récitals. On notera en particulier tous ceux qu’elle a réalisés avec le pianiste Gerald Moore, ceux chantés avec les sopranos Irmgard Seefried ou Victoria de los Ángeles, la mezzo-soprano Christa Ludwig et le baryton Dietrich Fischer-Dieskau. Parmi ses récitals devenus légendaires : un récital Schubert en 1952 avec Edwin Fischer, un récital Wolf avec Wilhelm Furtwängler au piano en 1953, un récital Mozart en 1956 avec Walter Gieseking, les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss avec George Szell en 1965, Des Knaben Wunderhorn de Mahler avec le même Szell en compagnie de Fischer-Dieskau en 1968…

À partir de 1971, elle ne chante plus sur les scènes lyriques. Le 19 mars 1979, son mari Walter Legge, qui vient de subir un infarctus, veut pourtant assister au récital qu’elle donne à Zurich, et il meurt trois jours plus tard. Schwarzkopf quitte alors définitivement la scène. Elle consacre à son mari un livre sous forme d’autobiographie, On and Off The Record, qui, curieusement mais avec son assentiment, est traduit en français par La Voix de mon maître. Elle se consacre désormais à l’enseignement et donne, de par le monde, des classes de maître mémorables, notamment à Paris, salle Gaveau. Faite « Dame Commander of the Most Excellent Order of the British Empire (DBE) » par la reine Élisabeth II en 1992, Elisabeth Schwarzkopf décède le 3 août 2006, à l'âge de 90 ans, dans la petite ville autrichienne de Schruns, dans le Vorarlberg, où elle vient de s’installer.

La légende Schwarzkopf

L'organe possède d'emblée d'évidentes qualités : la voix est fraîche et brillante avec des aigus très faciles – elle les prêtera à Kirsten Flagstad, l'Isolde de l'enregistrement de Tristan et Isolde dirigé par Wilhelm Furtwängler en 1952 –, avec de hauts pianissimos enchanteurs, un vibrato arachnéen et une agilité aérienne impressionnante. Héritées d'Ivogün, une noblesse de ton, une pudeur patricienne, une sensualité contenue, et une nostalgie diffuse qui font merveille dans son répertoire d'élection. Un timbre d'une luminosité unique, un legato d'une infinie souplesse, une ahurissante maîtrise du souffle et de l'articulation, toutes qualités conquises de haute lutte – sans doute au prix de la perte d'une certaine spontanéité – font bien vite oublier un registre peu étendu et une puissance vocale limitée. Elle triomphe dans des opérettes de Johann Strauss (Rosalinde dans La Chauve-Souris, Karajan, 1955) ou Franz Lehár (Lisa dans Le Pays du sourire, Hanna dans La Veuve joyeuse, Otto Ackermann, 1953), jamais jouées sur scène, avec un abattage, une gourmandise et une élégance inimitables. Son legs discographique, où elle côtoie l'élite du chant et de la direction de son temps, puisée dans l'« écurie Legge », est d'une qualité exceptionnelle, que ce soit dans Mozart – deux Noces de Figaro (Karajan, 1950 ; Carlo Maria Giulini, 1959), deux Così (Karajan, 1954 ; Böhm, 1962), Don Giovanni (Giulini, 1959) –, Richard Strauss – les Quatre Derniers Lieder (avec Ackermann, en 1953, et George Szell, en 1965), Le Chevalier à la Rose (Karajan, 1956), Ariane à Naxos (Karajan, 1954), Capriccio (Wolfgang Sawallisch, 1957) –, Humperdinck – Hänsel und Gretel (Karajan, 1953) – ou même Verdi avec un Falstaff d'anthologie (Karajan, 1956). Elle pratique le lied en compagnie des plus grands – qu'il s'agisse de pianistes ou de chefs d'orchestre – avec autant d'inspiration que de savoir-faire. Walter Gieseking, Edwin Fischer, Sviatoslav Richter, Gerald Moore, Geoffrey Parsons, Karajan, Sawallisch, Ackermann, Hans Rosbaud et Furtwängler rejoignent, dans Mozart, Schubert ou Wolf, celle qui a fait de la sophistication une voie royale vers les sommets de l'art. L'univers poétique d'Hugo Wolf notamment n'a pas de secrets pour elle. Avec une subtile intelligence du texte, une volonté de perfectionnisme dans l'infinitésimal et des nuances d'une finesse diabolique, Elisabeth Schwarzkopf se révèle, accompagnée par Gerald Moore, l'interprète rêvée de ses vénéneux sortilèges.

Juste après sa mort, une fausse rumeur refait surface, à savoir qu'elle serait la tante du général américain Norman Schwarzkopf. Cette légende a été publiée dans de nombreuses nécrologies, alors que, fille unique, Elisabeth Schwarzkopf n'a pas pu avoir de neveu.

Citations

Le son numérique rend toutes les voix beaucoup trop claires. Elles deviennent perçantes au point de nous faire mal, on croirait des lames de couteau. Mais la jeune génération ne connaît rien d'autre ; son oreille est faussée, pervertie.

Bibliographie

Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat
(en) Elisabeth Schwarzkopf, On and Off the Record. A Memoir of Walter Legge, Charles Scribner's Sons, New York, 1982, 2e éd. 1988.
(fr) Elisabeth Schwarzkopf, La Voix de mon maître : Walter Legge (traduit de l'anglais par Janine Barry-Delongchamps), Belfond, collection Voix, Paris, septembre 1983, 322 pages (ISBN 978-2-71441-627-8), rééditions 1990 (ISBN 2-7144-1627-6), 1998, 2003.
(fr) Sergio Segalini, Elisabeth Schwarzkopf, éditions Fayard, Paris, octobre 1983, 158 pages
(fr) Elisabeth Schwarzkopf et André Tubeuf, Les autres soirs, Mémoires
, Tallandier, Paris, juillet 2004, 370 pages .

Discographie

Sauf indication contraire, ces enregistrements ont été publiés par EMI.

Bach, Passion selon saint Matthieu, dir. Otto Klemperer
Bach, Messe en si mineur, dir. Herbert von Karajan, avec Kathleen Ferrier
Bach, Cantates BWV 51, 199 & 202 / Arias des cantates BWV 68 & 208
Beethoven, Symphonie n° 9, dir. Wilhelm Furtwängler
Beethoven, Symphonie n° 9, dir. Herbert von Karajan
Beethoven, Missa Solemnis, dir. Herbert von Karajan Testament
Beethoven, Fidelio Marzeline, dir. Wilhelm Furtwängler
Brahms, Un requiem allemand Ein deutsches Requiem, dir. Herbert von Karajan, avec Hans Hotter
Brahms, Un requiem allemand, dir. Otto Klemperer, avec Dietrich Fischer-Dieskau
Brahms, Deutsches Volkslieder, piano Gerald Moore, avec Dietrich Fischer-Dieskau
Haendel, Le Messie, dir. Otto Klemperer
Humperdinck, Hänsel et Gretel Gretel, dir. Herbert von Karajan, avec Elisabeth Grummer
Lehar, La Veuve joyeuse - Le Pays du sourire, dir. Otto Ackermann, avec Nicolai Gedda
Mahler, Des Knaben Wunderhorn, dir. George Szell, avec Dietrich Fischer-Dieskau
Mahler, Symphonie n° 2, dir. Otto Klemperer
Mahler, Symphonie n° 4, dir. Otto Klemperer
Mahler, Symphonie n° 4, dir. Bruno Walter Coda
Mozart, Don Giovanni Donna Elvira, dir. Wilhelm Furtwängler
Mozart, Don Giovanni Donna Elvira, dir. Carlo Maria Giulini
Mozart, Cosi fan tutte Fiordiligi, dir. Karl Böhm
Mozart, Cosi fan tutte Fiordiligi, dir. Herbert von Karajan
Mozart, Les Noces de Figaro la comtesse, dir. Herbert von Karajan
Mozart, Les Noces de Figaro la comtesse, dir. Carlo Maria Giulini
Mozart, La Flûte enchantée première dame, dir. Otto Klemperer
Mozart, Airs d'opéras
Mozart, Lieder et arias de concerts
Offenbach, Les Contes d'Hoffmann Giulietta, dir. André Cluytens
Orff, Die Kluge, dir. Wolfgang Sawallisch
Puccini, Turandot Liù, dir. Tullio Serafin, avec Maria Callas
Purcell, Didon et Enée (elinda & second lady, avec Kirsten Flagstad
Schubert, Lieder, piano Edwin Fischer, Geoffrey Parsons, Gerald Moore
Schubert, Schumann, Strauss, Lieder, piano Geoffrey Parsons
Johann Strauss II, La Chauve-Souris Die Fledermaus Rosalinde, dir. Herbert von Karajan
Johann Strauss II, Le Baron tzigane Saffi dir. Otto Ackermann
Johann Strauss II, Sang viennois / Une nuit à Venise, dir. Otto Ackermann
Richard Strauss, Le Chevalier à la rose (la maréchale) , dir. Herbert von Karajan, avec Christa Ludwig et Teresa Stich-Randall
Richard Strauss, Ariadne auf Naxos Ariane, dir. Herbert von Karajan
Richard Strauss, Capriccio Madeleine, dir. Wolfgang Sawallisch
Richard Strauss, Quatre derniers Lieder - Capriccio scène finale - Arabella extr., dir. Otto Ackermann
Richard Strauss, Quatre derniers Lieder - Lieder avec orchestre, dir. George Szell
Richard Strauss, Ophelia Lieder, piano Glenn Gould Sony
Stravinski, The Rake's Progress Anne Trulove, dir. Igor Stravinski Gala
Verdi, Requiem, dir. Carlo Maria Giulini
Verdi, Falstaff Alice Ford, dir. Herbert von Karajan, avec Tito Gobbi
Wagner, Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg Eva, dir. Herbert von Karajan
Wagner, Le Crépuscule des Dieux Woglinde, dir. Hans Knappertsbusch Testament
Walton, Scenes from Troilus and Cressida, dir. William Walton
Wolf, 22 Lieder, piano Wilhelm Furtwängler
Wolf, Lieder Recital, piano Gerald Moore
Wolf, Italienisches Liederbuch, piano Gerald Moore, avec Dietrich Fischer-Dieskau
Wolf, Spanisches Liederbuch, piano Gerald Moore, avec Dietrich Fischer-Dieskau Deutsche Grammophon
Duos pour sopranos, avec Irmgard Seefried
Le Duo des chats et autres airs, duos et trios, avec Victoria de Los Angeles, Dietrich Fischer-Dieskau et Gerald Moore
Operetta Arias
Lieder Recital (Bach, Pergolesi, Haendel, Gluck, Beethoven, Schubert, Wolf, Strauss, Mozart, Schumann), piano Gerald Moore
Recital Elisabeth Schwarzkopf Bach, Mozart, Mahler, Strauss
Recital at Carnegie Hall, November 25, 1956 Mozart, Schubert, Gluck, Strauss, Wolf..., piano George Reeves
Songs You Love, piano Gerald Moore
The Christmas Album, dir. Charles Mackerras
Elisabeth Schwarzkopf: un portrait DVD
Schwarzkopf, Seefried, Fischer-Dieskau Mahler, R. Strauss DVD
Une soirée viennoise DVD VAI
rano allemande, naturalisée anglaise, née le 9 décembre 1915 à Jarocin, ville de l'ancienne province prusLe 3 août 2006 à Schruns, en Autriche, à 90 ans meurt Dame Elisabeth Schwarzkopfsienne de Posnanie, actuellement en Pologne, et décédée le 3 août 2006 à Schruns, en Autriche. Elle fut l'une des grandes sopranos du XXe siècle. Elle est formée à la Hochschule für Musik de Berlin, elle à pour maître Maria Ivogün et pour Conjoint Walter Leggeen. En activité de 1938 à 1979, elle Collabore avec Wilhelm Furtwängler, Karl Böhm, Herbert von Karajan, Dietrich Fischer-Dieskau, Maria Callas, Christa Ludwig, George Szell, Irmgard Seefried, Gerald Moore...


Liens


http://youtu.be/C8NtQtw6iHk 12 Lieder (démarrage long)
http://youtu.be/_aSPTzj3y-s Strauss
http://youtu.be/IjBNp07_qok Plaisir d'amour
http://youtu.be/ZoGQd1dsAlw
http://youtu.be/MGzVZWYIUlc Mme Butterfly Puccini



[img width=600]http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSXvUwUXsDswB98qZtMm7mJ9-_tQEJ-murkVwLVLYpqxxQBGxO97cBfTxIR[/img]

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Posté le : 01/08/2014 15:58
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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